8 sept au 15 oct | Sept 8 to Oct 15
vernissage 8 sept 17h00 | Sept 8 ~ 5:00PM
centreclark.com
JEN AITKEN
« 2 VOLUMES »
Jen Aitken, 2 Volumes, 2016
Depuis quelques années, l’artiste torontoise Jen Aitken réalise des séries de sculptures de béton de petites dimensions, installées à même le sol. Sans être des maquettes, ces sculptures pourraient être considérées comme des architectures improbables ou des bâtiments futuristes dont certaines parties nous rappellent un élément familier de notre environnement. Lorsque le spectateur les regarde de plus près, le béton laisse transparaître une certaine picturalité qui dépasse l’aspect brut du matériau utilisé. Ainsi, l’artiste y ajoute de la mousse liquide qu’elle peut colorer et qu’elle mélange à ce béton, ce qui laisse apparaître des touches de couleurs, semblant surgir de l’intérieur.
For the past several years, Toronto artist Jen Aitken has created small-scale, concrete floor sculptures. While not exactly maquettes, these sculptures could be thought of as improbable architecture or futurist buildings with parts that reference familiar elements from our environment. Upon closer examination, the concrete reveals a certain pictorial quality embedded within the raw materiality of the medium.
MICHELLE LACOMBE
« OF ALL THE WATERY BODIES, I ONLY KNOW MY OWN »
Michelle Lacombe, Moon (April 15, 2014)
Depuis bientôt 10 ans, Michelle Lacombe poursuit une démarche spécifiquement tournée vers l’art corporel (body art). Par diverses modifications de son corps, comme le tatouage ou la scarification, elle remet en question la représentation de la femme blanche et celle de tous les archétypes liés au genre féminin à travers une perspective historique ou culturelle. Depuis peu, elle s’intéresse à créer un corpus qui prolonge son expérience en art action pour le présenter dans un contexte d’exposition. Ainsi, l’artiste ne présente pas une documentation des actions posées antérieurement, mais crée un ensemble cohérent qui devient une œuvre autonome et poétique. Tout cela est au cœur même de l’œuvre Of all the Watery Bodies, I Only Know My Own.
For almost ten years, Michelle Lacombe has developed a series of projects that are specifically based in body art. Through various body modifications such as tattoos and scarification, she questions representations of white women, as well as other archetypes linked to female gender, through historical or cultural perspectives. Recently, Lacombe has focused on creating work that extends the presentation of her performances into an exhibition context. Beyond a mere presentation of performance documentation, Lacombe has created a coherent whole that is both self-contained and poetic, and which forms the core of her exhibition, Of all the Watery Bodies, I Only Know My Own.