jusqu'au 23 oct | until Oct 23
concordia.ca/fofa-gallery
NIKHIL CHOPRA
Commissaire Renee Baert & collectif CARGO: Commissaires regroupés
« LA PERLE NOIRE »
Nikhil Chopra, La Perle Noire: Le Marais, 2013, Justin Meekel and Loise Braganza. Image courtesy of GB Agency and the artist.
La toute première exposition en terre canadienne de l’artiste goan se déroulera dans la grande salle de la Galerie FOFA ainsi qu’au parc Jarry, à Montréal. Célèbre pour les performances de longue durée qu’il exécute aux quatre coins du monde, M. Chopra fait appel au théâtre, à la peinture, au spectacle, à l’art en direct et au dessin. Performance dessinée déployée sur 57 heures et plusieurs sites, La Perle Noire illustre d’éternels dilemmes comme l’identité et la différence ou l’exotisme et le quotidien. De même, elle explore les multiples valences associées à la notion de lieu.
The Goa-based artist is known for durational performances presented throughout the world which bridge theatre, painting, performance, live arts and drawings. This is his first Canadian exhibition. La Perle Noire is a 57-hour drawing performance inhabiting multiple spaces, and exploring questions of identity and difference, exoticism and the everyday, and the multiple valences of place.
AANCHAL MALHOTRA
« REMNANTS OF A SEPARATION »
Le projet de mémoire de maîtrise en beaux-arts d’Aanchal Malhotra, Remnants of a Separation, se veut une narration d’une histoire parallèle de la partition des Indes – devenues l’Inde et le Pakistan en 1947 – s’articulant autour de vestiges matériels. Ce projet consiste en une étude approfondie d’objets que les réfugiés ont emportés lorsqu’ils ont fui leurs maisons de part et d’autre de la frontière, ou qui n’ont jamais voyagé, mais ont survécu aux événements et existent encore aujourd’hui. Il s’agit également d’une exploration des récits personnels et collectifs des peuples du sous-continent, des vies et des familles des migrants, des circonstances qui les ont menés à partir et des conséquences de ces évènements.
Aanchal Malhotra’s MFA thesis project, Remnants of a Separation attempts to narrate an alternative history of the Partition of India [into India and Pakistan] in 1947, through material remnants. This project is an in-depth study of the objects that refugees either took with them when they fled their homes on either side of the border in 1947, or the objects that never migrated but have survived the event and still exist today. It is also an exploration of personal and collective histories of the people of the subcontinent; the lives and families of those who migrated, the circumstances that led them to do so and the consequences of this event.
YOSHIMI LEE
« LA FEMME MAISON »
Qu'est ce que la maison ? Pendant huit mois, Yoshimi Lee est devenue la première maison de Yulia. L'invasion d'un corps par un autre, la perte totale de contrôle, c'est tout simplement surréaliste. Un corps rejetant l'autre, un corps envahissant l'autre, un corps prenant place, toute la place. La trop longue attente, se sentir forte, ne rien savoir, douter de tout, être sure que tout ira bien; on l'aime déjà. Yoshimi s'enfonce à créer un toit, un abri, une fondation, un lieu où grandir, où se disputer, où chanter.
Yoshimi Lee's exhibition La femme maison questions notions surrounding the home. She asks: is home the safe place where childhoods are spent? Is it the nostalgic site of our summer vacations? Or is home where we settle permanently once our adult years have arrived? For eight months, Yoshimi embodied Yulia's first house. The artist's transformation from body to house reconsiders the physical and emotional concepts of the home. La femme maison represents the rebuilding a home, both an individual and collective undertaking, from foundation to roof, where one can grow, face challenges, or happily sing along.