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CHANTAL KHOURY @ popop

« HOME AND HAVEN »
5 au 9 déc | Dec 5 to 9
vernissage 7 déc 18h00 | Dec 7 ~ 6:00PM
galeriepopopgallery.com

HOME AND HAVEN est une série de peintures et dessins explorant des souvenirs contextuels des Maritimes à travers une optique utopique. Motivée par une enfance en banlieue et en milieu rural, cette série aborde le thème de la relation à la nostalgie et examine des lieux vécus, en les transcendant en lieux rêvés. Se basant sur des catalogues de tourisme et des photographies familiales, l’artiste ravive des parcelles de lieux devenus étrangers et des fragments de souvenirs oubliés dont les détails sont filtrés à travers une mémoire sélective qui domine la série. Ce récit s'exprime autant en tant que touriste que résident. Cette dernière série explore la relation changeante de l’artiste à l’idée de ce qui constitue un chez-soi. Elle s’inspire d’une série précédente intitulée BITTERSWEET, laquelle s’était dirigée vers le paysage en tant que sujet.

HOME AND HAVEN is a series of paintings and drawings that explores site-specific memories of the Maritimes through a utopian lens. Motivated by a childhood in suburbia and rural surroundings, the work addresses a relationship to ‘longing’ and examines places lived, but transcends them into places dreamed. Informed by tourism catalogues and family photos, fragmented intersections and bits of now foreign places are brought to light. Selective memory dominates as details are re-filtered and re-contextualized. This narrative speaks as both ‘tourist’ and ‘resident’. Chantal Khoury’s latest series explores an expanding relationship to the idea of ‘home’. It was inspired by a previous body of work entitled BITTERSWEET, which directed her interests towards the landscape as subject. 

JANIE JULIEN-FORT @ outremont

« LES PAYSAGES ÉPHÉMÈRES »
7 déc au 7 jan | Dec 7 to Jan 7
vernissage 7 déc 17h00 | Dec 7 ~ 5:00PM
galeriedartdoutremont.ca

J’ai vu Janie Julien-Fort essaimer dans la ville des chrysalides. Elle a placé ses cocons d’images en gestation pour qu’ils poursuivent le rythme des jours et suivre, avec eux, la constance et l’inconstance du mouvement de chantiers vagabonds. Un jour, Janie Julien-Fort m’a dit qu’ils deviendront papillons photogéniques faiseurs d’horizon. Elle avait déjà fait le tour. Une fois, deux fois, à serrer dans ses bras les poteaux muets semés dans le quartier. Elle avait entouré 250 fois ces clochards célestes au sommeil léger, dormant dehors au rythme du chantier sous la voûte céleste embuée de poussière. Elle avait fait 250 tours d’horizon. Elle était repartie et le temps s’est évanoui dans le tumulte d’un chantier qui ne s’arrête jamais. Les boucles de béton ont continué sur la ville à s’enrouler en nœuds de bruit. Sur le bord de la voie, les marqueurs sans aiguille ni cadran ont dessiné en rond sur le papier photographique les cicatrices des squelettes de béton.

SOPHIE BÉDARD MARCOTTE & ISABELLE STACHTCHENKO @ espace projet

« PLAN SUR PLAN »
jusqu'au 16 déc | until Dec 1 to 16
espaceprojet.net

Plan sur plan : résultat de la mise bout à bout de deux plans sur le même sujet dont les cadrages sont identiques ou pratiquement identiques, et dont le résultat à la projection est une sensation de saut sur place. Selon les règles fondamentales du langage filmique établies depuis les débuts du cinéma, il faut éviter le plan sur plan, qui constitue une "faute" dont le résultat est le malaise ou l’incompréhension des spectateurs. Le terme anglais est généralement utilisé : jump cut.

Respectivement cinéaste et directrice de la photographie, les deux artistes évoluent dans le milieu du cinéma montréalais depuis quelques années tout en ayant chacune une pratique en photographie qu’elles poursuivent parallèlement. Ce projet explore la notion d’autoportrait et de représentation, d’un côté dans une perspective intime et de l’autre dans des œuvres conjointes. Chacune présente une série de photographies, qui sont à la base du projet, où elles se mettent en scène, littéralement ou métaphoriquement. À cela s’ajoute sept vidéos réalisées ensemble où elles jouent sur le dédoublement en représentant des états qui dressent des portraits au final plus psychologiques que physiques. Les images, parce qu’elles présentent des tensions, des angoisses, des moments de lâcher-prise, s’inscrivent dans une perspective plus large que celle de l’intime faisant résonner de multiples constructions du soi, diverses facettes de l’autoreprésentation.

PRIX NONESUCH @ naopa

1 au 16 déc | Dec 1 to 16
vernissage 2 déc 13h00 | Dec 2 ~ 1:00PM
finissage 16 déc 17h00 | Dec 16 ~ 5:00PM
Espace Naopa : 141 Ann

Hélène Latulippe

Exposition des finalistes pour les prix d’excellences Nonesuch pour les arts papier. Cette année, il y a eu plus de 220 soumissions de 16 pays, dont 131 provenant du Canada avec 51 de la région maritime et 68 du Québec. Les expositions montrent plus de 80 œuvres d’artistes en Argentine, Australie, Belgique, Canada, Colombie, Allemagne, Israël, Italie, Japon, Nouvelle-Zélande, Pologne, Suisse et États-Unis. Six prix seront décernés: quatre sélectionnés par le jury et deux prix public, les prix Wellington Church, sélectionnées par le vote des visiteurs lors des expositions de Parrsboro et de Montréal.

Nonesuch Art Of Paper Awards exhibition. This year there were over 220 submissions from 16 countries, 131 of these from Canada with 51 from the maritime region and 68 from Quebec. The exhibitions include more than 80 works from artists in Argentina, Australia, Belgium, Canada, Colombia, Germany, Israel, Italy, Japan, New Zealand, Poland, Switzerland, and the United States. Six awards will be given: four selected by jury and two people’s choice awards, the Wellington Church awards, selected by visitor voting during the Parrsboro and Montreal exhibitions.

PATTERN @ maison des arts de laval

Commissaire : Chloé Grondeau
jusqu'au 4 fév | until Feb 4
laval.ca/maisondesarts

Galería Perdida, The blind don't see black, they see nothing, 2015, image tirée de la vidéo

MATHIEU ARBEZ - IVÁN ARGOTE - INES DOUJAK - ADÉLAÏDE FERIOT - KAPWANI KIWANGA - VINCENT MALASSIS - TIM MESSEILLER - KEN NICOL - GALERÍA PERDIDA

Partant de l’idée que l’Homme construit sa compréhension du monde par le biais des formes qui l’entourent, l’exposition Pattern propose d’observer le signe, le motif ainsi que les comportements développés autour, à travers un ensemble d’œuvres issues de la création contemporaine. Le terme « pattern », d’origine anglaise, est ici volontairement employé – à la différence de son presque synonyme « motif » – pour sa capacité à traduire autant la forme que les enjeux psychologiques, sociologiques, voire politiques, auxquels il renvoie. Manipuler un objet absent, créer une œuvre sonore à partir d’un papier peint, danser devant une peinture majeure de l’histoire de l’art… Dans cette proposition au sein de laquelle se côtoient différents médiums (sculpture, peinture, son et vidéo), artistes nationaux et internationaux tentent d’extraire ou donner un sens au palpable et à l’impalpable.
─ Chloé Grondeau

MATHIEU LACA @ livart

« L’ANIMAL QUE JE SUIS »
jusqu'au 30 déc | until Dec 30
lelivart.com

« L’animal que je suis » est une série de portraits richement texturés explorant notre relation à l’animalité. « Je veux peindre des visages aussi intenses que le regard des bêtes qu’on mène à l’abattoir », explique Laca. Représentants des artistes ou des personnages historiques chers au peintre, souvent accompagnés d’animaux, l’exposition compte près d’une trentaine de nouvelles œuvres, majoritairement de grand format. L’œuvre maîtresse est une fantaisie de 6’ x 8’ représentant l’intérieur de l’atelier de Francis Bacon au 7 Reece Mews à Londres. En plus de Bacon, sont conviés Cézanne, Giacometti et Rembrandt dans une fresque des plus ambitieuses.

JONATHAN MONK @ vox

« EXHIBIT MODEL THREE »
jusqu'au 20 jan | until Jan 20
centrevox.ca

Jonathan Monk, Exhibit Model Three (détail), 2017

La pratique de l’artiste britannique Jonathan Monk se démarque par son conceptualisme et son humour, faisant référence tant à des œuvres canoniques de l’histoire de l’art, à des gestes ou à des énoncés d’artistes célèbres qu’à des histoires personnelles. Souvent présentés sous la forme d’installations, ses livres, ses sculptures, ses peintures, ses photographies offrent une vision désacralisée de l’art, de l’artiste et de son processus créatif. Or, ne vous attendez pas à voir ces œuvres à VOX car, à l’occasion de cette exposition à caractère rétrospectif, Jonathan Monk a choisi de laisser la galerie vide de tout objet matériel. L’artiste réalise plutôt une exposition documentaire : les salles sont ainsi recouvertes d’images monumentales recelant des vues d’expositions diverses, présentées à des années d’intervalle dans des contextes à chaque fois différents. 

The work of British artist Jonathan Monk stands out for its Conceptualist and humorous approach, referencing everything from canonical works of art history to actions and statements by famous artists to personal stories. His books, sculptures, paintings and photographs, often presented as installations, offer a desanctified vision of art, the artist and the creative process. You should not expect to see any of these works at VOX, however: for this retrospective exhibition, Monk has chosen to leave the gallery empty of material objects. Rather, the artist has mounted a documentary exhibition: the rooms are covered in monumental images presenting diverse exhibition views that span several years, in contexts that differ each time. 

OLICORNO @ angers

« KIDS – DES TEMPÊTES ET DES CORPS »
2 au 18 déc | Dec 2 to 18
vernissage 6 déc 18h00 | Dec 6 ~ 6:00PM
galerieangers.com

Kids #2 de la série Kids, acryliques sur canevas, 72 x 48 po

L'artiste s'est inspiré de la récente saison des ouragans pour cette série de tableaux qu'il nomme en hommage à l'enfance. Son intention est de représenter ces phénomènes comme des forces de la Nature dépourvues de volonté intrinsèque de faire du mal. À l'instar de l'enfance, et à une toute autre échelle, la tempête est un chaos temporel qui peut faire de grands ravages sans toutefois avoir conscience des conséquences de son passage. À travers une relecture symbolique des catastrophes naturelles qui ont ponctué l’automne 2017, Olicorno crée des liens entre la nature humaine et la nature de l’Univers qui l’héberge.

DANIELLE BOUCHARD ~ vente d'atelier

9 au 17 déc | Dec 9 to 17
5530 rue St-Patrick, suite 1124

Ma pratique artistique aborde la peinture abstraite à travers différents médiums. Depuis 2013, je privilégie une technique d’empreintes de pellicules souples sur un mélange d’acrylique, d’encre, d’eau et de graphite directement sur le support (toile, bois, papier). Mon travail artistique est portée par une réflexion sur le rapport que j’entretiens avec la notion du temps présent et passé. Je recherche une esthétique de forme sensible traduisant une certaine vulnérabilité face à ce temps qui ne cesse de passer. À travers ces moments de présence totale devant un tableau, j’engendre les empreintes du temps par la mise en forme de lieux picturaux introspectifs créés par des dialogues silencieux entre les formes et le fond, les couleurs en aplat et en transparence, les tracés de graphite subtils et les textures tout en orchestrant l’équilibre formel du tableau.