19 jan au 23 fév | Jan 19 to Feb 23
vernissage 19 jan 15h00 | Jan 19 ~ 3:00PM
optica.ca
MANUELA LALIC
© Manuela Lalic, Happy End, 2012. Chariot usagé, objets décoratifs en plastique | Used caddy, decorative plastic objects. 90 x 75 x 65 cm. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist.
La pratique de Manuela Lalic se déploie autour des notions de nature et de culture, s’intéressant à l’aspect fonctionnaliste de la société, plus particulièrement à la standardisation qui agit comme indice régulateur. À contresens, l’artiste utilise la surenchère d’objets et d’images – les matériaux préfabriqués, les produits de consommation de masse – de manière à décrire des états transitoires ou des rites de passage et à réintroduire un affect. Les conventions picturales et sculpturales abondent dans ses installations, où coexistent minimalisme et excès, ordre et désordre. L’«objectité» du faire, mis en scène, prend forme dans la répétition, le foisonnement, l’exubérance, parfois l’abject, et échappe à une logique marchande.
Manuela Lalic’s practice revolves around notions of culture and nature and is concerned with functionalist aspects of society, particularly with standardization in its regulating role. Going against the grain, Lalic draws on the overabundance of objects and images—prefabricated materials, mass produced consumer goods—to describe transitional states or rites of passage and to reintroduce an affect. Pictorial and sculptural conventions abound in these installations where minimalism and excess, order and disorder coexist. The “objectness” of doing on display takes shape in repetition, proliferation, exuberance, and sometimes in the abject, while eschewing any commercial rationale.
MARJOLAINE BOURDUA
© Marjolaine Bourdua, Sans titre (Les béatitudes), 2012. Sculpture murale, pâte polymère, armature de métal | Wall sculpture, polymer clay, metal frame. 48 x 42 x 6 cm. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist. Photo : David Jacques.
Marjolaine Bourdua a développé une approche conceptuelle du son qui trouve son ancrage dans les arts visuels, à travers la réalisation de sculptures. À l’aide de dispositifs empreints de théâtralité, elle déploie des environnements, prenant à partie les usagers également auditeurs – le son créant des jeux de rupture qui viennent complexifier l’expérience perceptuelle – en misant sur le caractère anti-spectaculaire de la représentation comme principal élément détracteur. Le choix des matériaux souligne ce rapport au corps et au son, insistant sur la charge narrative des objets et sur la notion de simulacre par la répétition de motifs et de thèmes puisés dans l’univers populaire et radiophonique.
Marjolaine Bourdua has developed a conceptual approach to sound rooted in the visual arts through its creation of sculptures. Using theatrically arranged devices, she broaches the functionality of the exhibition space, confronting users who are also listeners—the sound disrupts and complicates the perceptual experience—while the presentation’s anti-spectacular nature becomes the main critical element. The choice of materials underscores this relationship to the body and to sound, emphasizing the notion of simulacra through the repetition of motifs and themes drawn from radio and popular culture.