« FIGURES DE L'ABSENCE »
25 oct au 6 jan | Oct 25 to Jan 6
vernissage 27 oct 13h00 | Oct 27 ~ 1:00PM
maisondelaculturenotredamedegrace
388801_10150518796325851_621720850_10917705_488394383_n.jpg, 2011, huile et acrylique sur toile, 151 x 180 cm
Portraits d'images : exploration des implications du Web et des réseaux sociaux pour le développement d'une peinture contemporaine.
Je réalise en peinture des images brouillées, altérées et ambigües. Je m’intéresse aux tensions existant entre le vide et le peint, entre la présence et l’absence. Mes peintures sont des sortes de réminiscences inventées, des espaces et des réserves dédiés au temps lent, au souvenir et à l’imaginaire. Mes œuvres procèdent d’une traduction de la photographie et de ses manipulations numériques en représentation picturale. Je m’approprie des images sur le Web et opère des découpes numériques, afin de substituer les figures humaines par des vides. En dernier lieu, je réalise de grands tableaux dans lesquels les zones de vide incitent le spectateur à y projeter des figures imaginaires afin de combler ces espaces de l’absence.
Pour ceux qui se demandent si ça peut « rapporter » pour les artistes d'investir du temps dans les médias sociaux, j'aimerais vous raconter cette histoire : Comme tous les matins, je faisais ma veille électronique sur Facebook, lorsque je me suis arrêté sur des images d'une exposition collective en Roumanie. J'ai fouillé dans l'album photos et suis tombé en amour avec une série de petits cranes par Nicu Duta. Je suis entré en contact avec l'artiste et il m'a confirmé les vendre pour seulement 10 euros chacun. Puis l'idée d'une commande de groupe s'est mise en place grâce à une simple note Facebook qui identifait les cranes en mode « battle-ship » et invitait un groupe d'amis à commander un ou plusieurs des « toys » si joliment décorés. Il y a quelque jours, j'ai reçu une douzaine de cranes vraiment spéciaux que je m'apprête à distribuer pour des pinottes. La morale de l'histoire c'est qu' « habiter » des plateformes sociales comme Facebook et les blogs, c'est exigeant, il faut aimer ça et y trouver son compte. Ça prend un minumum d'intérêt pour les communications et - évidement - pour ce que font les autres ET les occasions sont florissantes dans les domaines du plaisir et de la créativité. Il y a là une audience, une myriade de communautés d'intérêts qui n'attendent que votre contenu. Il suffit d'oser se mettre en valeur pour retenir leur attention.
For those who are wondering if it's a good "investment" for artists to spend time on social networks, I would like to tell you this story: Like every morning, I was surfing my Facebook home page, when I stopped on images from a collective exhibition in Romania. I went through the photo album and fell in love with a series of tiny skulls made by Nicu Duta. I contacted the artist and he confirmed that they were sold at only 10 euros each. Then, the idea of a group order was put in place with a simple Facebook note that was identifying the skulls in a « battle-ship » fashion, inviting a group of friends to order these beautiful « toys ». A few days ago, I received a dozen of the very special skulls and I'm about to dispatch them to friends for peanuts (do you say that in English?). The moral of the story is that « inhabiting » social platforms like Facebook and blogs is demanding, you need to like doing it as an end in itself. It requires a minimum of interest for communications and - obviously - for what other people do and say AND opportunities are rampant in the spheres of pleasure and creativity. There is an audience there, a multitude of community of interests that are waiting for your content. You simply need to have the audacity to show up, put yourself out there and claim your spotlight.
lire : La critique d’art au Québec ~ partie 3 : Éric Bolduc de RDV
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USDMA : Quel est le mandat de RDV?
EB : À la base, c’est une initiative de diffusion sur l’actualité des arts visuels de Montréal et ses environs. L’organisme, à but non lucratif, se veut « collaboratif », comme j’aime bien le décrire. Mon objectif est de créer un climat de coopération avec les différentes instances, paliers et acteurs de la scène artistique de tout horizon : les galeries marchandes, les maisons de la culture, les espaces alternatifs, les pratiques en marges, les artistes établis, etc.
USDMA : Quel type d’activités vous distingue chez RDV?
EB : La prémisse de RDV est de relayer l’information et de la rassembler dans un « one stop shop », un endroit où l’on peut avoir rapidement accès à des renseignements sur les évènements les plus éclectiques et inusités. Les arts visuels ne sont pas très visibles dans les médias traditionnels, toutefois quand une exposition à la faveur du public ou des critiques, on entend parler que de cette dernière. Il y a un foisonnement incommensurable d’activités dans le domaine des arts visuels à Montréal et je trouve donc pertinent de traiter de cette diversité.
Plusieurs s’accordent pour dire que les médias sociaux constituent une véritable plaie, un monde artificiel construit sur la vanité nombriliste et superficielle des usagers. Ainsi, la démocratisation des médias, l’activité d’une myriade d’internautes sur les facebook, gplus, twitter, blogs et autres, n’aurait servi qu’à gonfler les égos et à alimenter le voyeurisme. Heureusement pour les artistes, qui peuvent bénéficier grandement de ces fenêtres ouvertes sur des audiences potentielles, l’univers des médias sociaux peut être tout autre. Il ne sert à rien de condamner l’instrument, il faut toutefois l’employer avec jugement et précaution.
There are many people of the opinion that social media are a veritable pox, an artificial world made up of the navel-gazing vanity and superficiality of its users. As such, the democratization of the media, the myriad of net surfers on facebook, gplus, twitter, blogs, etc, would have served only to inflate egos and facilitate voyeurism. Fortunately for artists, who can really benefit from these windows into potential audiences, the universe of social media can be something completely different. It doesn't do any good to condemn the instrument, but it is important to use it with sound judgment and caution.
dans le cadre de l'expo de groupe | as part of the group show :
« UNE ÉTENDUE APPAREMMENT INFINIE ET TENTACULAIRE »
as of september 2010: 2136 postcards mailed / 130 blog posts / 217 tweets
postcard history: the où je suis n’est pas qui je suis (where i am is not who i am) postcard image is taken from my dream listener intervention at l’état d’urgence in 2007. the postcard, subsequently produced for l’état d’urgence, 2008, was distributed on site to convey the message that where one sleeps does not define who one is. for transient traces the original postcard is stressed or damaged through folding, ripping and staining
project: communicate with the “housed” as if they were the “unhoused” –deliberately blur boundaries through a directed miss communication. selected text lifted from the homeless nation web site as a “ready-made” is transcribed in quotation marks on the back of the postcard. the postcard is then sent to an artist, educator, politician or communicator. all the names and addresses of postcard recipients are found via the web
Creativity, talent and a desire for self-expression are essential to being an artist, but making a living and growing as an artist also requires commitment, business skills and a strategic approach. The artistic milieu is as competitive and challenging as the business world or the job market, so in order to make your mark, you will be required to distinguish yourself not only through your work, but also through entrepreneurial efforts. This conference will help you find the tools you need to succeed.
MARKETING AND SOCIAL MEDIA FOR ARTISTSLearn how to stand out from the crowd by using social media to build your professional profile for a successful career in the arts.
Speakers: Marketing: Robert Soroka, MBA - Juris Doctor, Lecturer at JMSBI believe in powerful imagery. I wish to confront the audience with images and ideas that will have an immediate effect and stand out in the visual pollution of advertisements, television, and the other media we are constantly exposed to. Today art encounters more competition from all sorts of media. There is more information and much shorter attention spans. Art must be constantly evolving to meet some of these challenges.
* english follows ~ dire que les mots sont importants, importants pour les gens, les humains, c'est comme dire que l'eau est importante pour les poissons. Les mots sont certainement ce sur quoi nous opérons la plus grande fixation .. nous sommes consommés par les mots, certains peuvent nous rendre malades, et d'autres ont le pouvoir de guérir ; certains mots nous enchantent et d'autres, on ne les entends plus parce que trop répétés. Les mots sont importants pour les arts visuels aussi, parce qu'importants pour les artistes et pour ceux qui vont à la rencontre de leur pratique(s).
Quand j'entends (parce que lire c'est entendre) « Molinari » et « Charles Gagnon », je ne peux m'empêcher d'être fier, parce que j'ai la chance de les connaitre (d'une façon ou d'une autre) et que leur pratique me dit quelque chose sur le monde. Vous voyez, j'aimerais être au courant et suivre ce que tout le monde fait, mais c'est impossible (y'a pas juste l'art dans la vie .. même pour les artistes). Ensuite, comme par magie, avec la production du webzine, j'arrive à m'éduquer (par défaut en quelque sorte) et je rêve du jour où je pourrai connaitre un maximum de pratiques de mes contemporains et pas juste d'ici mais d'ailleurs aussi .. d'ici là j'aurai au moins une idée sommaire de ce qui se passe à Montréal, c'est un début !
Cette semaine, je vous invite particulièrement à lire les conseils de Michelle Blanc qui donne des trucs simples aux artistes pour améliorer leur positionnement web par la textualisation et le « référencement naturel » (il a beau être naturel, ça se fait pas tout seul). Et puis, allez voir/lire ce véritable bijou enligne « 101 SONG SCORES », un pur délice, surtout si vous avez vécu les années 80. Bonne lecture !
When I hear (because reading is hearing) Molinari and Charles Gagnon, I can’t help but feel proud, that I had the chance to know them, in one way or another, and that their work tells me something about the world. You see, I would like to know and follow everyone’s practice, but it’s impossible (there is more to life than art .. even for artists). Then, as if by magic, resulting from the production of the webzine, I get to educate myself -by default in a way- and I dream of the day when I’ll know the maximum number of practices from my contemporaries, not just here but elsewhere. Until then I’ll have a small idea of what’s going on in Montreal; that's a start !
This week, I highly recommend that you read the advice of Michelle Blanc who gives simple tricks to artists regarding text and « natural referencing » (it may be natural, but it doesn’t happen all by itself). Also, this is a real jewel you can experience online: 101 SONG SCORES, a pure delight, especially if you lived the 80’s. Wishing you a great read!
