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KRASI DIMTCH
« CHAQUE LETTRE EST UN SON ... CHAQUE MOT EST UNE IMAGE »
Un appareil extraterrestre décode les signaux d'ondes cérébrales, 2017, 30x30''
Ma pratique artistique est concentrée sur le développement et l’utilisation des moyens atypiques pour la représentation du langage humain. Chaque lettre est un son... chaque mot est une image présente des œuvres qui peuvent être lues, entendues ou regardées. Elles représentent toutes de manières différentes les contenus linguistiques des réflexions sur le sens de l'art, la mort et la vie. De multiples exemplaires du livre de poésie Death-free Universes ...points of entry (Des univers sans mort… points d’entrée) illustrent comment la structure de la langue anglaise, organisée à la manière d’un réseau des synonymes, peut être utilisée pour créer des pensées poétiques. Ce livre documente la transformation en poèmes des séquences des synonymes interreliés anglais.
My artistic practice is focused on the development and the use of atypical means for representing the symbols of Language. Every letter is a sound... every word is an image features language-based artworks that can be read, heard, or looked upon. All of them differently represent the linguistic contents of hopes, fears, and disbeliefs about art, death, and the meaning of life. Multiple copies of the poetry book Death-free universes ... points of entry illustrate how the thesaurus-like organized structure of English language can be used to create poetic thoughts. The book documents the transformations of sequences of interrelated English synonyms into poems.
DANA EDMONDS
« DÉCHETS »
Zero Tinder, 2017, 36x48x1''
Mon travail récent explore par la peinture à l'huile les diverses formes que prennent les déchets urbains ainsi que leur relation avec la surconsommation. Cette nouvelle série renégocie la peinture comme faisant partie d'un commentaire en réponse aux enjeux environnementaux et aux représentations de la nature dans la société contemporaine. En démontrant la façon omniprésente dont le « monde matérialiste » s'attarde à travers ces paysages, je cherche à développer des formes qui ne suivent pas des critères logiques, mais qui sont plutôt basées sur des associations subjectives et des parallèles formels. Je travaille à partir de photos et non de mémoire, un procédé qui me permet de mettre en valeur et d'interroger l'esthétique de la distance. Connaissons-nous vraiment notre environnement intimement? Que choisissons-nous d'ignorer? Qu'est-ce qui est valorisé, et qu'est-ce qui est rejeté? En explorant le concept de la conversion du grotesque en beauté, j'attire l'attention vers ces questions et problématiques, incitant le spectateur à créer de nouvelles associations personnelles entre l'art, la vie quotidienne et la culture de masse.
My recent work employs the medium of oil painting to explore various forms of urban waste and its relationship to overconsumption. This new series renegotiates painting as being part of a reactive commentary on environmental issues and representations of nature in contemporary society. Demonstrating the omnipresent lingering of a ‘materialistic world’ through these landscapes, I look to develop forms that do not follow logical criteria but rather are based on subjective associations and formal parallels. Working from photographs rather than actual memory, my process further enhances and questions this aesthetic of distance. How intimately do we know our surroundings? What do we choose to ignore? What is valued versus what gets thrown away? By exploring the concept of converting the grotesque into the beautiful, I draw attention to these questions and concerns inciting the viewer to make new personal associations between art, everyday life and mass culture.
PIERRE TOUSIGNANT
Un oiseau volera vers le feu d’un printemps, 2017, 14x11''
Les images présentées ici sont parties intégrantes de deux recueils de poésie édités par l’auteur, Elle vint en un lieu et Me suis éveillé, dont le lancement se tient au même moment que le vernissage de l’exposition, le 23 septembre 2017. Elles proviennent toutes de photographies en plan rapproché d’écorces de platanes et d’eucalyptus prises au Portugal au printemps 2017. Elles ont été suffisamment retouchées numériquement pour mériter l’appellation « estampes numériques » plutôt que simplement « photographies ».
The images presented here are integral parts of two collections of poetry published by the author, Elle vint en un lieu and Me suis éveillé, whose launch is held at the same time as the opening of the exhibition on September 23rd, 2017. These images result of close-up photographs of plane trees and eucalyptus barks, all taken in Portugal in spring 2017. They have been sufficiently retouched numerically to deserve the name "digital prints" rather than simply "photographs".