ratsdeville

AUTOMATA @ arsenal

3 juin au 3 juillet | June 3 to July 3
arsenalmontreal.com

Inferno, Louis-Philippe Demers et Bill Vorn. Photo : Gregory Bohnenblust

BILL VORN - MATTHEW BIEDERMAN - NICOLAS BAIER - BEN BOGART - LAURA KIKAUKA ET NORMAN WHITE - TOM SHERMAN - PHILIPPE INTERNOSCIA - KENNY WONG - PAOLO ALMARIO - ORLAN - PASCAL HAUDRESSY - JULIEN MAIRE - LAURENT MIGNONNEAU & CHRISTA SOMMERER - PATRICK TRESSET - JEON JOONHO & MOON KYUNGWON - KIM JOON - UJOO+LIMHEEYOUNG - LUYANG - MINHA YANG - SHAUN GLADWELL - SÉBASTIEN LACOMBLEZ - FÉLIX LUQUE SANCHEZ - MARTIN BACKES - NELMARIE DU PREEZ - ROBOTLAB - CORY ARCHANGEL - ALEKSANDRA DOMANOVIĆ - OLIVIER LARIC - GRAHAM CALDWELL

Inferno est une œuvre robotique inspirée par la représentation des différents niveaux de l'enfer décrits dans l'Enfer de Dante ou les dix tribunaux de l'enfer Haw Par Villa et d'autres représentations religieuses. La spécificité de cette performance participative réside dans le fait que les spectateurs portent sur leur corps des exosquelettes : s'en suit une chorégraphie (inattendue et  involontaire!) programmée et contrôlée par ordinateur. Le public devient alors une partie active de la performance. Louis-Philippe Demers et Bill Vorn ont travaillé ensemble sur de nombreux projets d'art robotique depuis 1992. Inferno est leur dernière collaboration (2015).

ANNE BERTRAND @ popop

« THIS IS NOT TREND; THIS IS UNDERSTANDING OF CONTEMPORARY NEEDS AND DESIRE »
Commissaire : Laurence Ouellette
Incluant des travaux de : Le Service Public
15 au 22 juin | June 15 to 22
vernissage 18 juin 18h00 | June 18 ~ 6:00PM
facebook.com/pages/POPOP

La pratique d'Anne Bertrand examine les stratégies menant à l'aménagement d'espaces actuels et la façon dont le design de ces environnements influence ou altère notre expérience et notre perception. Le titre de l'exposition est tiré d'une entrevue avec Karim Rashid décrit par le Time Magazine comme étant le "designer industriel le plus prolifique en Amérique". L'expression résume à elle seule le devoir du designer, c'est-à-dire : ne pas créer en suivant la tendance, mais bien en identifiant ses origines à travers le temps et les interactions humaines.

Anne Bertrand’s work investigates the ways in which contemporary spaces are designed, and how such constructed environments influence or alter our experience and perception. The title of the exhibition is taken from an interview with Karim Rashid, who has been described by Time Magazine as the "most famous industrial designer in all the Americas". This quote illustrates how the mandate of the designer is not to work with trend as material, but rather to define a given trend's context in time and contemplate it's affective quality and potential.

PUBLICITÉ SAUVAGE @ l'affichiste

« FROM SUB-CULTURE TO MAINSTREAM »
7 au 20 nov | Nov 7 to 20
laffichiste.com

orangetango

Montrealers are fortunate to live in a city that has always celebrated posters and street art.  Although posters have adorned hoardings and buildings in and around our metropolis for over a century, over the last three decades the engine for this urban conversation has been the locally grown poster company Publicité Sauvage.

L’Affichiste—Montreal’s only vintage poster gallery—will launch its inaugural contemporary poster exhibition series with a show dedicated to the art and posters of Publicité Sauvage. The exhibition will be an opportunity for Montrealers to explore the beauty and diversity of contemporary poster art.

LAURENT LAMARCHE pour birks

jusqu'en sept | until Sept
Birks : 1240 Phillips Square

Birks a invité un artiste montréalais à concevoir et réaliser une ruche urbaine à la fois objet d’art et objet fonctionnel. Birks dévoile aujourd’hui au grand public, l’œuvre de l’artiste Laurent Lamarche, exposée à son magasin-étendard du Square Phillips à Montréal.

Laurent Lamarche, artiste sculpteur avec nombreuses œuvres d’art public à son actif, a été choisi par Birks pour réaliser une création originale. Son approche se veut un dialogue entre la nature et l’artifice, reliant l’artiste et le scientifique. C’est donc dans une continuité de son travail qu’il a proposé à Birks une oeuvre d’art lumineuse et dynamique, qui abrite aussi une ruche fonctionnelle.

JOANI TREMBLAY @ piroir

28 mai au 6 juillet | May 28 to July 6
vernissage 30 mai 17h30 | May 30 ~ 5:30PM
piroir.com

Joani Tremblay est née à Montréal,Canada. Depuis son enfance, un vif intérêt s’est développé vis-à-vis les arts et le design. Après avoir étudié le design graphique, elle a entrepris un baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal. Dans ses oeuvres récentes, elle entama une recherche vers la compréhension de l’idée de la répétition avec un montant significatif de travail délicat et répétitif fait à la main. En simultané, la recherche se développa vers une simplification picturale proche de l’abstraction. Ces compositions créées à la manière de la nature donneront des images comparables au biomorphisme, à la topographie ou même aux structures cellulaires.

Joani Tremblay was born in Montreal,Canada. From a young age, she showeda keen interest in art and design. Afterstudying graphic design she took on abachelor’s degree in visual art at l’uqam in Montreal. In her recent work, she began a research path towards the understanding of the concept of repetition with a significant amount of delicate toiling with the intent of attaining a more simplified composition approaching abstraction. These pieces, created in method resembling that of nature will result in images comparable to biomorphic forms, topographical mapping and even cellular structures.

WALTER SCOTT + CELIA PERRIN SIDAROUS @ wwtwo

« IT MIGHT ALSO CHOOSE TO UNMAKE ITSELF »
commissaire Danielle St-Amour
finissage 19 avril | April 19
cargocollective.com/wwtwo

WALTER SCOTT

CELIA PERRIN SIDAROUS

A play wherein pleasure, dreams, and violence are drawn onto THE SCREENS¹. Guns, cash, antlers, a bloodstain, blue-red eyes, legs in running shoes, lemon branches, a burning house, a palm tree. A landscape of mountains. “He will think he is watching an action, but what happens [...] is always fictional.”²

The action of drawing, not performing, makes for a staging that refuses embodiment. The action is an illustration. The transposition creates a necessary distance– it is not possible to hold and possess, yet it possesses an impulse to do so.

The orange wedge holds open doors, simultaneously suggests caution.

Information hidden in a vase, the mise-en-scène holds concealed data.

Confined to a space, imagine the distance between performing and depiction as two points—while traveling from A to B the movement dredges up particles from mountains, plains, air, bodies of water. Upon arrival things are still missing.

LE BLED @ 1040

« DÉGEL CRÉATIF »
16 au 21 avril | April 16 to 21
vernissage 18 avril 18h00 | April 18 ~ 6:00PM
galeriele1040.com

BENOIT TARDIF - JONATHAN ROBERT - GASTON - DOMINIC BERTHIAUME - MARIE-CLAUDE MARQUIS - MARTIN FLAMAND - EMMANUEL PERRON

Le Bled est une exposition glorifiant le petit lieu reculé, le trou ennuyeux que personne ne remarque. Ce coin retiré où nous avons tous besoin d’aller de temps en temps. Interne ou externe, le bled est le lieu isolé où l’on se réfugie. Après avoir passé plusieurs mois chacun dans son bled hivernal à faire une hibernation créative, il est temps de sortir. Particulièrement au Québec, avec son climat et ses saisons aux extrêmes, l’humain vit en cycle. La ville, davantage indépendante, en est moins affectée que le village où le train de vie et l’emploi sont souvent limités par les saisons. Après l’accalmie casanière, la chaleur qui revient apporte un dégel global. Ce dégel créatif se veut un moment où plusieurs talents s’unissent pour célébrer le début du printemps. Lors cet éveil, cet endroit que l’on appelle le Bled se voit exposé à tous afin d’annoncer une renaissance nourrie d’art.

Cette exposition collective a pour mission de faire découvrir le talent d’artistes émergents, de faire leur promotion et de divertir. En mettant de l’avant des projets de peinture, de sérigraphie, d’illustration, de photographie et d’installation. Le Bled est fier de contribuer à l’essor de créateurs de la scène artistique Montréalaise.

ART MATTERS 2012

2 au 16 mars | March 2 to 16
artmattersfestival.org

Janick Burn, Le Relais/The Relay, video still, as part of "Unending Silence of Space"

Cette année, nous avons le privilège unique de dévoiler plus de 120 artistes prometteurs installés à Montréal dans des domaines comme la peinture, les installations, les œuvres vidéo, les représentations, le design, l’infographie, la photographie, la sculpture, le théâtre, la danse contemporaine, la musique, l’électroacoustique, la céramique entre autres. Deux semaines qui comprennent 14 expositions, des discours, un Art Crawl ainsi qu’une fin de semaine portes ouvertes remplie d’activités afin de promouvoir et de mettre sous les feux des projecteurs les talents créatifs émergeants issus de l’Université Concordia. Art Matters est un festival étudiant qui expose et met en avant les artistes prometteurs de l’Université Concordia. Tout au long du festival, nous vous invitons à venir assister à nos expositions, colloques et autres événements, créés pour faire prendre conscience aux gens des artistes émergeants. Les expositions auront lieu dans des galeries, des centres d’artistes autogérés et des commerces à travers tout Montréal. Chaque exposition est dirigée par des étudiants de Concordia. Ils ont chacun conçu et développé les thèmes et compilé les meilleures œuvres parmi des centaines de participants.

This year we have the unique privilege of unveiling more than 150 up and coming Montreal-based artist practicing in painting, installations, video work, performance, etc. For two weeks – through exhibitions, a speaker series, an Art Crawl, and events – we will promote and highlight the creative talent emerging from Concordia University. Art Matters is a student-run festival that displays and promotes up-and-coming artist in the Concordia University community. Throughout the festival we invite you to attend exhibitions, art talks and other event designed to bring awareness of budding artists. The exhibitions take place in galleries, artist-run centers and local business around Montréal. Each show is curated by selected Concordia students. They individually designed and developed themes and compiled the best works from hundreds of applicants.

ELISABETH PICARD @ diagonale

« STRUCTURES MODULAIRES : FLOT ET CONSTRUCTIONS »
jusqu'au 5 mars | until March 5
artdiagonale.org

En dialogue avec les lois régissant le fonctionnement de l’univers, le travail d’E.Picard se construit à partir de l’exploration des phénomènes naturels et de leur incidence sur l’environnement. Elle s’intéresse aux relations qui existent entre les phénomènes de croissances et de transformations ainsi qu’à la complexité des structures engendrées.

Par la sculpture, E. Picard induit un mouvement à la matière, de façon à ce que l’architectonie créée soit développée selon certains phénomènes naturels et universels. Suivant des techniques artisanales, elle utilise des matériaux industriels afin de créer un contraste entre leur apparence industrielle brute et le nouvel aspect naturel qu’elle leur donne. Pour ce faire, elle met en valeur leurs qualités matérielles par des manipulations : croissance par l’accumulation, déformation, mouvement par la torsion, lumière et capacité de translucidité. Elle s’intéresse aux propriétés physiques et mécaniques de ces matériaux bruts dans le but de les élever à un certain niveau de raffinement démontrant leur potentiel architectural.

ALEXANDRE NUNES sur RETOURNE-MOI dans ° espace

Emmanuel GALLAND, François LALUMIÈRE :
Retourne-moi / Invert Me Out, Galerie Articule, Montréal
2 juillet - 1er août 2010

par Alexandre Nunes, dans ESPACE #94 Hiver 2010-2011

Il y a des jours comme ça où, poussé par un élan soudain de courage, on se rend à la quincaillerie du coin chercher les outils nécessaires à la mise en œuvre de notre projet - décaper et repeindre cette fameuse commode qui traîne sur le balcon depuis des mois. On constate à notre arrivée sur les lieux que la devanture a changé, que la vitrine n'est plus la même. La couleur a disparu, les lettres se sont volatilisées, on a peine à lire l'écriture de l'enseigne « erutniep », tout nous semble inversé et un sentiment de vertige nous envahit, alors qu'on tente infructueusement d'ouvrir la porte d'entrée du magasin. Qu'est-il arrivé à Peinture Miller de la rue Fairmount ?

Tel un détective à la recherche d'indices dans un décor factice fait de carton-pâte, on s'aperçoit en regardant de plus près qu'on s'est trompé et qu'on se trouve en réalité devant la Galerie Articule qui a été transformée pendant la période estivale en une copie quasi conforme de Peinture Miller, située tout juste à côté. Sur le mode du test de Rorschach ou comme dans un effet mirroir, les deux magasins se dédoublent dans une réflexion presque parfaite, la structure de l'édifice dont ils font partie étant symétrique. Par la mince ligne qui les sépare s'opère un décalage entre ce qui est de l'ordre du patrimoine et de sa préservation, de l'original et de la copie, du familier et de l'étrange, de la vérité et du leurre. Recouvertes de Duct Tape blanc, marques, inscriptions et couleurs disparaissent des gallons de peinture et des outils qui remplissent la vitrine de la galerie – par ailleurs vacante - pour ne laisser place qu'aux souvenirs qu’on peut en avoir. Confronté à cette « blancheur », le spectateur est convié à se prêter au jeu de reconstituer les éléments manquants en parcourant les deux vitrines dans un va-et-vient continuel.