ratsdeville

LUIS JACOB + JUDITH HOPF + THIRTEEN BLACK CATS @ uqam

« BNLMTL - LE GRAND BALCON »
Commissaire : Philippe Pirotte
21 oct au 10 déc | Oct 21 to Dec 10
galerie.uqam.ca

 

LUIS JACOB

Luis Jacob, Album XII, 2013-2014, montage d'images et plastique, 148 panneaux (44.5 x 29 cm chaque). Avec l'aimable permission de Birch Contemporary, Toronto, et Galerie Max Mayer, Düsseldorf.

Les considérations historiques et urbanistiques de Luis Jacob se couplent à une approche philosophique et anthropologique qui suit l’ensemble de ses parcours artistique, littéraire et commissarial. La banque d’images trouvées puis assemblées par l’artiste dans Album XII (2013-2014) s’intéresse au cadre subjectif de l’expérience esthétique qui, de l’œuvre d’art, se projette dans une perception plus vaste, vers le regard que nous portons sur ce qui nous constitue individuellement et collectivement.

 

JUDITH HOPF

Judith Hopf, image tirée de MORE, 2015, vidéo. Avec l’aimable permission de Kaufmann Repetto, Milan et New York, et Deborah Schamoni, Munich.

Dans ses sculptures, installations et vidéos, Judith Hopf transfigure les cadres modestes et les matériaux ordinaires en démonstrations drôles, voire même stupides de valeurs humanistes. L'artiste décrit sa méthode de travail comme une tentative de faire quelque chose « qui ne me met pas de mauvaise humeur ».

 

THIRTEEN BLACK CATS

Thirteen Black Cats, image tirée de Corpse Cleaner, 2016, vidéo. Avec l'aimable permission des artistes.

Corpse Cleaner, plus récent film du collectif de recherche et de production Thirteen Black Cats, se penche tout particulièrement sur les lettres échangées par Claude Eatherly, pilote de l’armée de l’air dont le rapport météorologique positif a permis le bombardement atomique d’Hiroshima, et Günther Anders, philosophe, théoricien et militant antinucléaire allemand dont l’œuvre traduit une obsession envers la capacité de la technologie à dépasser les intentions humaines.

KNUT ÅSDAM @ optica

« BNLMTL - LE GRAND BALCON »
Commissaire : Philippe Pirotte
jusqu'au 14 jan | until Jan 14
optica.ca

© Knut Åsdam, Egress, 2013, film numérique 5K à 2K, couleur, 5.1. audio, 41:00 minutes. Produit par Knut Åsdam, co-produit par Vitakuben Film. Avec l'aimable permission de l'artiste.

Knut Åsdam (1968), dont la pratique emprunte tour à tour au cinéma, à l’installation, à la sculpture et à la photographie, vit et travaille à Oslo (Norvège). La trame centrale de son œuvre puise à même les effets psychologiques et matériels de la vie quotidienne dans la société contemporaine. À travers diverses formes, Åsdam s’intéresse à l'utilisation et à la perception des espaces publics urbains, y compris à leur structure reflétant le pouvoir politique et l'autorité. Pour cette occasion, ses films Egress (2013) et Tripoli (2010) seront présentés.

Knut Åsdam (1968) is a filmmaker, installation artist, sculptor and photographer who lives and works in Oslo (Norway). The central focus of his work tracks the psychological and material effects of everyday life in contemporary society. Åsdam investigates, through diverse forms, the usage and perception of public urban spaces, including their structure of political power and authority. For this occasion his films Egress (2013) and Tripoli (2010) will be presented.

BNLMTL 2016

« LE GRAND BALCON »
Commissaire Philippe Pirotte
19 oct au 15 jan | Oct 19 to Jan 15
ouverture 17 au 21 oct | Oct 17 to 21
macm.org
mbam.qc.ca
lelivart.com
sat.qc.ca
lachapelle.org
galerie.uqam.ca
lastation

 

ANNE IMHOF

 

CELIA PERRIN SIDAROUS

 

HAEGUE YANG

 

LUIS JACOB

 

MOYRA DAVEY

 

NICOLE EISENMAN

 

NJIDEKA AKUNYILI CROSBY

 

SHANNON BOOL

 

HAIG AIVAZIAN - HÜSEYIN BAHRI ALPTEKIN - KNUT ÅSDAM - ERIC BAUDELAIRE - THOMAS BAYRLE - NADIA BELERIQUE - VALÉRIE BLASS - MICHAEL BLUM - DINEO SESHEE BOPAPE - ELAINE CAMERON-WEIR - CHRIS CURRERI - EM’KAL EYONGAKPA - GEOFFREY FARMER - ISA GENZKEN - LIAO GUOHE - LENA HENKE - JUDITH HOPF - IMPURE FICTION - MYRIAM JACOB-ALLARD - BRIAN JUNGEN - JANICE KERBEL - HASSAN KHAN - MEIRO KOIZUMI - DAVID LAMELAS - ZAC LANGDON-POLE - TANYA LUKIN LINKLATER - KERRY JAMES MARSHALL - COREY MCCORKLE - NATHALIE MELIKIAN - LUZIE MEYER - JOE NAMY - SHAHRYAR NASHAT - CADY NOLAND - CAMILLE NORMENT - PME-ART/JACOB WREN - MARINA ROSENFELD - CAMERON ROWLAND - BEN SCHUMACHER - WALTER SCOTT - BENJAMIN SEROR - FRANCES STARK - THIRTEEN BLACK CATS - LUKE WILLIS THOMPSON - DAVID GHERON TRETIAKOFF - LUC TUYMANS - MIES VAN DER ROHE - XU ZHEN / MADEINCOMPANY

 

Le Grand Balcon s’inspire librement de la pièce Le Balcon, de Jean Genet, qui fait de cette plateforme un espace de contestation entre la révolution et la contrerévolution, la réalité et l’illusion. Figure récurrente de l’écriture de Genet, le balcon est un lieu où la représentation peut être perversement troublée. Pour Genet (et pour de nombreux autres écrivains, dont Shakespeare) le balcon est aussi un topos de la galanterie amoureuse : un cadre privilégié mais ambigu qui rapproche les tourtereaux tout en les tenant à distance. C’est un dispositif du désir et un espace théâtral qui articule la relation complexe entre le dedans et le dehors, le haut et le bas. Le balcon est également assujetti à un régime particulier de visibilité, où une personne peut se mettre en scène de façon dramatique et afficher à la fois pouvoir et vulnérabilité.

Le Grand Balcon draws loosely on Jean Genet’s Le Balcon, in which the play’s high porch is a space of contestation between revolution and counter-revolution, reality and illusion. A recurring motif
 in Genet’s writing, his balcony is a place where representation itself can be perversely troubled. For Genet (and for many other writers, including Shakespeare) the balcony is also a topos of amorous flirtation: a privileged but ambiguous space that brings lovers closer while keeping them apart. It is a desiring apparatus and a theatrical space that articulates the complex relationship between inside and outside, up and down. The balcony is also subject to a particular regime of visibility, a space where a person can dramatically stage herself, with power and vulnerability on display.

LE LIVART ~ entretien

peintures de Jean-Sébastien Denis

Je me suis entretenu avec Cindy, cofondatrice du Livart, qui ouvre ses portes le 20 octobre prochain en accueillant la Biennale de Montréal.

Éric : Qu'est-ce que le Livart au juste ?

Cindy : Le Livart se définit comme un catalyseur de projets artistiques, participant activement au développement et à la consolidation de la diffusion des arts au sein du Plateau-Mont-Royal, tout en assurant un rayonnement unique aux artistes créateurs et une accessibilité accrue aux citoyens.

É : Qui est derrière cette initiative ?

C : Cindy Tessier-Trudeau et Marc O’Brien-Miro, partenaires de vie, sont les cofondateurs du Livart. Parents de trois enfants, ils ont nommé le centre en l’honneur de leur fille aînée, Liv, qui est née au même moment que l’idée embryonnaire du centre d’art. Leur petit dernier, Arthur, aura visité le Livart avant même de voir sa propre maison, il n’aura pas encore deux mois à l’inauguration du centre. Mme Tessier-Trudeau, issue du milieu des affaires, se donne corps et âme pour ce nouveau projet alors que Maître O’Brien-Miro nourrit le projet avec sa créativité et ses connaissances juridiques. Tous deux cultivent une grande passion pour les arts en plus d’en collectionner.

l'éditeur en balade ~ BNL MTL + expos du mac

Saviez-vous que le Musée d'art contemporain était ouvert le dimanche ? La semaine dernière, j'en ai profité pour voir in extremis la section prolongée de la Biennale de Montréal ~ nouvelle administration. Les commissaires ont fait selon moi un beau travail de cohérence tant au niveau du contenu, plutôt politique, que de l'esthétique. Plusieurs vidéos et surtout les dessins avaient comme un air de famille. Mon coup de cœur est allé à la sculpture de Nicolas Baier, tout en inox dont le dessin nous échappe ; le cartel nous apprend qu'elle consiste en un mot « Eternity » qu'on ne pourrait lire qu'à vol d'oiseau. J'ai trouvé ça très futé.

Nicolas Baier, Eternity, 2014, acier inoxydable, permission Galerie Division, Montréal et Toronto 

Suivez-moi en images et vous aurez en prime un aperçu des nouvelles expositions de Sophie Calle et Simon Starling.

>> Débuter la visite ici

BNL MTL @ mac ~ prolongation

jusqu'au 8 fév | until Feb 8
macm.org

Nicolas Baier, Eternity, 2014, acier inoxydable, 3 x 7,6 x 2,6 m

Les visiteurs pourront découvrir ou revoir les œuvres de 21 artistes : Abbas Akhavan, Nicolas Baier (Prix Coup de cœur du public Loto-Québec, décerné le 18 décembre 2014), Charles Gaines, Ryan Gander, Isabelle Hayeur, Thomas Hirschhorn, Simone Jones et Lance Winn, Emmanuelle Léonard, Li Ran, Basim Magdy, John Massey, Jacqueline Hoang Nguyen, Susan Norrie, Althea Thauberger, Suzanne Treister, Étienne Tremblay Tardif, Susan Turcot, Anton Vidokle et Pelin Tan, et Hajra Waheed.

L’exposition-parcours BNLMTL 2014, L’avenir (looking forward), a déjà accueilli 60 000 visiteurs dans ses divers sites, incluant musées et institutions culturelles. Globalement, quelques 200 000 personnes ont pris part à ce grand rendez-vous de l'art contemporain dans la ville, du Quartier des spectacles à Place Ville Marie. BNLMTL 2014 est une réalisation de La Biennale de Montréal en coproduction avec le Musée d’art contemporain de Montréal.

bnlmtl2014.org

EDGAR ARCENEAUX @ parisian laundry

« TIME TO BREAK SILENCE »
jusqu'au 20 déc | until Dec 20
parisianlaundry.com

Image extraite de A Time To Break Silence, 2013, video HD monobande, couleur, son, 64 minutes, permission de l’artiste et Susanne Vielmetter Los Angeles Projects

C’est l’humanisme axé sur l’avenir, tel que prôné par le docteur Martin Luther King Jr, leader du militantisme pour les droits civiques, qui sert de leitmotiv aux deux œuvres d’Edgar Arceneaux. Dans son film A Time To Break Silence (2013), présenté ici sous forme d’installation, l’artiste met en relation deux événements survenus dans les années 1960 pour réfléchir à leur héritage ainsi qu’à leurs répercussions sur l’avenir des villes américaines. L’œuvre tire son titre du dernier grand discours de King intitulé « Beyond Vietnam », dans lequel le pasteur dénonce la participation des États-Unis dans cette guerre, la décrivant comme « l’ennemi des pauvres ». King a été assassiné exactement un an plus tard, en 1968, deux jours avant la première de 2001: A Space Odyssey de Stanley Kubrick à Washington, D.C. Dans le film d’Arceneaux, King reprend son discours dans l’Église St. Anne de Detroit, qui semble ici une ruine éternelle, pendant qu’un homme préhistorique du nom de Stargazer inspecte l’endroit. Le film de Kubrick et le discours de King abordent tous deux la technologie selon une dualité outil/arme, lien que vient souligner la collaboration d’Arceneaux avec Underground Resistance, collectif d’innovateurs en musique techno de Detroit qui a produit la bande sonore du film.
—GB

The future-focused humanitarianism of civil rights leader Dr. Martin Luther King Jr. is the leitmotif in both of Edgar Arceneaux’s works. In the film A Time To Break Silence, presented here as an installation, he specifically links two events from the 1960s as a means to ruminate on their legacies and implications for the future of American cities. The work is titled after Dr. King’s last major speech, “Beyond Vietnam,” in which he decries U.S. involvement in the war as an “enemy of the poor.” King was killed exactly one year later, in 1968, two days before Stanley Kubrick’s 2001: A Space Odyssey premiered in Washington, D.C. In Arceneaux’s film, Dr. King reprises his speech in Detroit’s St. Anne church, which figures as a timeless ruin, while a prehistoric man named Stargazer fossicks. Both 2001 and Dr. King’s speech address technology in terms of a tool or weapon duality, a link amplified by Arceneaux’s collaboration with Underground Resistance, Detroit techno music innovators who produced the soundtrack for the film.
—GB

bnlmtl2014.org/en/artists/edgar-arceneaux

BNLMTL 2014 @ mac

« L’AVENIR (LOOKING FORWARD) »
Commissaires : Gregory Burke, Peggy Gale, Lesley Johnstone et Mark Lanctôt
22 oct au 4 jan | Oct 22 to Jan 4
vernissage 22 oct 19h00 | Oct 22 ~ 7:00PM
passeport 50$
macm.org

ADAPTIVE ACTIONS - ABBAS AKHAVAN - EDGAR ARCENEAUX - ARCTIC PERSPECTIVE INITIATIVE - NICOLAS BAIER - TAYSIR BATNIJI - AMANDA BEECH - URSULA BIEMANN - RAYMOND BOISJOLY - ANDREA BOWERS - MATTHEW BUCKINGHAM - MIKKO CANINI - SIMON DENNY - DAVE DYMENT - CHARLES GAINES - RYAN GANDER - GOLDIN+SENNEBY - BABAK GOLKAR - DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER - NICOLAS GRENIER - ISABELLE HAYEUR - THOMAS HIRSCHHORN - KLARA HOBZA - RICHARD IBGHY & MARILOU LEMMENS - SIMONE JONES & LANCE WINN - EMMANUELLE LÉONARD - LI RAN - LISA STEELE & KIM TOMCZAK - ANN LISLEGAARD - BASIM MAGDY - LYNNE MARSH - JOHN MASSEY - JILLIAN MAYER - SHIRIN NESHAT - JACQUELINE HOANG NGUYEN - SUSAN NORRIE - KELLY RICHARDSON - KEVIN SCHMIDT - SKAWENNATI - HITO STEYERL - OLEG TCHERNY - ALTHEA THAUBERGER - DAVID TOMAS - SUZANNE TREISTER - ETIENNE TREMBLAY-TARDIF - SUSAN TURCOT - ANTON VIDOKLE & PELIN TAN - HAJRA WAHEED - LAWRENCE WEINER - KRZYSZTOF WODICZKO

Comme le laisse entendre son titre, L’avenir (looking forward), l’exposition se veut une réflexion sur la spéculation, l’histoire et l’état actuel de la prospective, en lien avec les développements récents en art contemporain. Notre objectif est d’analyser la relation qui existe entre les pratiques en art contemporain et les discours historiques sur le futur, d’une part, et nos modes de projection actuels dans l’avenir. Ainsi, l’exposition réunit des artistes travaillant en cinéma, en sculpture, en photographie, en peinture et en installation qui réagissent au monde contemporain en envisageant l’avenir. Elle compte également des artistes dont les démarches – fréquemment de nature situationnelle, performative et temporelle – sont socialement réceptives aux défis posés par des avenirs possibles, de même que des artistes qui abordent la question épineuse de la capacité d’action de l’art aujourd’hui, à savoir si l’art peut effectivement influencer l’avenir.

L’avenir (looking forward) examines the relationship of contemporary art practices to speculation, futurity and its history, as well as the currency of projecting into the future. The exhibition presents artists working in film, sculpture, photography, painting and installation who respond to current conditions by considering “what is to come.” It also includes artists who propose art practices that are socially responsive to challenges presented by possible futures, practices that are frequently situational, performative and temporal, as well as artists who address the vexed question of the current agency of art and whether it has the affective potential to influence the future.

BNLMTL 2014 ~ dévoilement des artistes

« L’AVENIR (LOOKING FORWARD) »
bnlmtl.org

Babak Golkar, Grounds For Standing and Understanding, 2012, installation view at Charles H. Scott Gallery, Vancouver, persian carpet, wood, acrylic, lacquer paint, variable dimensions, Fadi Jameel Collection; courtesy of the artist and The Third Line, Dubai; photo: Scott Massey, courtoisie de La Biennale de Montréal 

ABBAS AKHAVAN - ADAPTIVE ACTIONS (JEAN-MAXIME DUFRESNE & JEAN-FRANÇOIS PROST) - EDGAR ARCENEAUX - ARCTIC PERSPECTIVE INITIATIVE (MATTHEW BIEDERMAN ET MARKO PELJHAN) - NICOLAS BAIER - TAYSIR BATNIJI - AMANDA BEECH - URSULA BIEMANN - RAYMOND BOISJOLY - ANDREA BOWERS - MATTHEW BUCKINGHAM - MIKKO CANINI - SIMON DENNY - DAVE DYMENT - CHARLES GAINES - RYAN GANDER - SIMON GOLDIN ET JAKOB SENNEBY - BABAK GOLKAR - DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER - NICOLAS GRENIER - ISABELLE HAYEUR - THOMAS HIRSCHHORN - KLARA HOBZA - RICHARD IBGHY & MARILOU LEMMENS - SIMONE JONES & LANCE WINN - EMMANUELLE LÉONARD - ANN LISLEGAARD - BASIM MAGDY - LYNNE MARSH - JOHN MASSEY - JILLIAN MAYER - SHIRIN NESHAT - JACQUELINE HOANG NGUYEN - SUSAN NORRIE - MELIK OHANIAN - LI RAN - KELLY RICHARDSON - KEVIN SCHMIDT - SKAWENNATI - LISA STEELET & KIM TOMCZAK - HITO STEYERL - OLEG TCHERNY - ALTHEA THAUBERGER - DAVID TOMAS - SUZANNE TREISTER - ÉTIENNE TREMBLAY-TARDIF - SUSAN TURCOT - ANTON VIDOKLE & PELIN TAN - HAJRA WAHEED - LAWRENCE - KRZYSZTOF WODICZKO

• 50 artistes et collectifs
• 25 artistes canadiens (16 québécois)
• 23 œuvres inédites
• 22 pays (Australie, Biélorussie, Brésil, Canada, Chine, Danemark, Égypte, France, Allemagne, Iran, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Palestine, Pologne, Russie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis)
• 4 commissaires : Gregory Burke, Peggy Gale, Lesley Johnstone et Mark Lanctôt
• 3 publications

mot de l'éditeur | word from the editor

* english follows ~ hier après le boulot (juste en pleine cohue avec la panne de métro globale suite à l'alerte au colis suspect) je suis allé faire un tour rapide à l'École Bourget voir le site principal de la Biennale de Montréal 2009. Voici donc mes observations relativement superficielles :

1. je n'ai croisé qu'une dizaine de visiteurs en 1h30
2. la thématique « Culture Libre » .. sous exploitée
   
3. plusieurs œuvres technologiques hors d'usage
   
4. la majorité des œuvres ne m'ont pas interpelé
   
5. coup de cœur pour shopdroppingmontreal.org
   

Voilà, je sais que ce n'est pas grand chose, mais quand je n'ai pas trop de bonnes choses à dire, je choisis de me taire. Il s'ensuit qu'on peut se demander : 1. Pourquoi cet événement opérant avec des centaines de milliers de dollars ne réussit pas à « décoller ». 2. Quelle est la part de responsabilité des organisateurs, concernant le départ du commissaire Scott Burnham notamment ? 3. Peut-on et/ou doit-on blâmer l'audience montréalaise de ne pas avoir « embarqué » ? 4. Boude-t-on la BNL et si oui comment agir pour récupérer cette occasion qui devrait nous rassembler ? Voilà.

Yesterday after work (during the metro shutdown following the « bomb » scare), I made a quick tour to the École Bourget to see the main site of the Montreal Biennale, 2009. Here are some brief comments:

1. I only saw a dozen visitors in 1 hour and a half
   
2. the theme of “Free Culture” was underexploited
3. many of the technology-based works were not operational
4. the majority of the works did not speak to me
5. my heart goes to shopdroppingmontreal.org

And there we have it, I know it isn’t much, but I don’t have many good things to say, so I’d rather not comment further. But it follows that one could ask a few questions: 1. Why doesn’t an event that receives hundreds of thousands of dollars succeed in “taking off”? 2. What is the responsibility of the organizers concerning the departure of curator Scott Burnam, most notably? 3. Should Montrealers be blamed for not supporting the event? And, if you’re pouting about the BNL, what can be done to reclaim this event that really should be bringing people together?