ratsdeville

DARSHA HEWITT @ skol

« ELECTROSTATIC BELL CHOIR »
dans le cadre de / as part of ELEKTRA
2 mai au 1 juin | May 1 to June 1
vernissage 3 mai 17h30 | May 3 ~ 5:30PM
skol.ca

photo : Johnson Ngo

Le travail de Darsha Hewitt se développe à travers des expériences en atelier qui explorent la physique de l’électricité, tentant de s’en servir en tant que matériau brut. Son approche concrète et manuelle répond à un désir de démystifier les systèmes invisibles qui composent la technologie domestique qui nous entoure. La curiosité, la découverte et l’émerveillement sont des éléments cruciaux à sa pratique artistique et par le biais de ses expériences en atelier, elle tente de créer des situations où cohabitent familiarité et effet de magie.

L’Electrostatic Bell Choir (Carillon électrostatique) exploite le potentiel cinétique de charges électrostatiques. Dans cette installation sonore, celles-ci sont émises par des téléviseurs à écran cathodique et utilisés comme force motrice pour faire sonner une série de cloches électroscopiques. Cette œuvre d’art a été réalisée grâce à une bourse de travail internationale décernée par l’Edith-Russ-Haus für Medienkunst, avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et celui d’Hexagram Concordia.

Darsha Hewitt's artwork evolves out of experiments that explore the physics of electricity and look for ways to use it as raw material. My hands-on practice is driven by my interest in demystifying the invisible systems embedded throughout domestic technology. Curiosity, discovery and wonderment are leading elements that inform her experimentation as she creates situations in which magical effect and familiarity can resonate.

At Skol the artist presents a sound installation that harnesses the kinetic potential of electrostatic charges emitted from Cathode Ray Tube televisions and uses it as a driving force to strike a series of electroscopic bells. This artwork was produced with the support of an International Work Stipend from The Edith-Russ-Haus für Medienkunst, Le Conseil des arts et des lettres du Québec and Hexagram Concordia.

TYSON PARKS @ eastern bloc

« SQUINT - MNETRACTOSCOPE #1 »
1 au 3 mars | March 1 to 3
vernissage 28 fév 18h00 | Feb 28 ~ 6:00PM
easternbloc.ca

Squint est la première œuvre dans une série d'installations dans lesquelles Tyson Parks a inventé de nouveaux procédés pour explorer les relations entre la forme, l'image, le mouvement, le temps, la perception et la mémoire. La série de procédés inventés se nomme Mnetractoscopes; un mot que Parks a inventé à partir de racines latines et grecques qui, assemblées, signifient: les "observateurs" qui "retirent" de la "mémoire". Ce nom sert d'hommage aux premiers dispositifs d'animation tels le Thaumotrope préhistorique, l'Anorthoscope de Joseph Plateau ou bien le Zoopraxiscope d'Eadweard Muybridge. Parks part de l’idée que le développement ainsi que la diffusion de ces dispositifs durant la fin du 19ème siècle a amené un changement significatif dans la conscience de l'espèce humaine, ce qui a grandement contribué aux révolutions modernistes dans les domaines de la science, de l'art, de la philosophie et de la technologie du 20ème siècle.

M-KOS : Interview: Alain Thibault, artistic director of the International Digital Arts Biennale

Alain Thibault (Right) with artist Robert Lepage at the opening of BIAN. Courtesy of BIAN 2012. Photo: Conception

Alain Thibault is the founder and artistic director of the International Digital Arts Biennale (BIAN), inaugurating its first edition in April 2012. Unlike his sister electronic music event Elektra, BIAN focuses on digital forms of contemporary art, hosted in numerous museums, art galleries, artist-run centres and other venues throughout the city of Montreal. BIAN invited artists from Germany, Japan, France, Switzerland, Austria, The Netherlands, Turkey, USA as well as Quebec and Canada, including renowned names such as Carsten Nicolai and Ryoji Ikeda. Thibault talked to M-KOS about his motivation to take digital arts to the next level, while he enjoys the taste of success of the first edition of his biennale.

M-KOS : As founder for the International Digital Arts Biennale (BIAN), how would you describe your motivation to do such a festival?

Alain Thibault [AT]: In fact I started out with Elektra in 1999, which is also an international festival of digital arts. The focus with Elektra was mainly about concerts and performances, but still with a mandate of blending experimental electronic music with visuals. This could be audiovisual performance, robotic performance, but there was always a central axis on experimental electronic music combined with a visual element. So that began in ’99, and gradually we evolved out of Usine C which is our main headquarters and quite an extraordinary venue for presenting this type of show. By 2005 we started adding more and more installations to the usual performance program, and these slowly spread to other venues such as the Museum of Contemporary Art in Montreal and the Cinémathèque. In 2009 the installation program exceeded the allocated duration of the whole [Elektra] festival and that was when I said to myself I should make another event out of this, entirely devoted to the installation component. This is more or less how BIAN was born. And also this was about highlighting the idea that we arrived at a point in time where major artists were doing major works [in a digital format] and for me it was important to mark that moment.

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RYOJI IKEDA @ dhc

jusqu'au 1 oct | until Oct 1
dhc-art.org

Les profondes explorations de ce fascinant et troublant poète de l’ère numérique quant à la sonorité, au temps et à l’espace sont fondées sur des méthodes mathématiques qui donnent lieu à des œuvres épurées et sublimes, d’une beauté parfois perçante. Parcourant le spectre du microscopique à l’infini, ses performances, installations et œuvres statiques produisent tour à tour des ondes sinusoïdales, des pulsations sonores, des pixels de lumière et des données numériques dont émanent par moment d’extraordinaires combinaisons.

A fascinating and troubling poet of the digital age, Ikeda’s profound investigations in sound, time and space have their basis in mathematical methods which result in works of spare, sublime, if occasionally ear-splitting beauty. Spanning the microscopic to the infinite, his performances, installations and artworks variously produce sine waves, sound pulses, pixels of light and numerical data - sometimes in extraordinary combinations.

MARIE-PIER THÉBERGE @ uqam

« ARTISME® STORE »
jusqu'au 16 juin | until June 16
galerie.uqam.ca

photo : Laurence N. Béland

Cette « entreprise » se spécialise dans la création de fictions et d’activités ludiques interactives qui mettent en scène l’héroïne de l’art contemporain, Super MPier. Venez découvrir cet univers qui, par l’entremise de son dispositif immersif parodiant une réalité commerciale, vous fera vivre les plus belles expériences!

L’exposition ArtisMe® Store propose un simulacre de magasin issu de la combinaison des sphères du divertissement, de la culture populaire, de l’art actuel et du marketing. L’entreprise ArtisMe® a été conçue afin de rassembler des œuvres dans lesquelles évolue l’héroïne de l’art contemporain Super MPier, un personnage né de l’autofiction. Cette installation donne accès à l’application MpiiGotchi 2.0 pour téléphone intelligent, au jeu de société Super MPier and The Game of Contemporary Art; Life and Creation, ainsi qu’à une panoplie de figurines à l’effigie du personnage.

PETER FLEMMING @ skol

« INSTRUMENTATION »
jusqu'au 2 juin | until June 2
skol.ca

À l’occasion de la première édition de La Biennale internationale d’art numérique organisée par Elektra (ACREQ).

Instrumentation est une installation sonore électromécanique, inspirée par le principe de résonance, qui donne l’impression d’avoir été fabriquée avec des moyens de fortune. Elle est le résultat d’expériences faites en atelier avec quelques outils et des matériaux courants. Les deux salles de la galerie Skol présentent chacune un aspect différent de l’œuvre. Comme le décrit Flemming : « Tout possède une fréquence de résonance naturelle. Cette idée fascinante suppose que des points de comparaison relient pratiquement toutes les réalités, mais je me limiterai pour l’instant aux manifestations physiques. Ma vieille voiture vibrait intensément lorsqu’elle atteignait une certaine vitesse. Nos corps possèdent une fréquence de résonance, tout comme l’agrafeuse sur mon bureau, les gratte-ciel, les ponts et les plaques tectoniques… »

As part of The International Digital Arts Biennial organised by Elektra (ACREQ).

Instrumentation is an electro-mechanical sound installation inspired by resonance. This gallery installation spans the two rooms of Skol, and preserves a sense of the makeshift, having evolved from studio experiments that use a limited palette of tools and readily available materials. Flemming describes how: “All things have a natural resonant frequency. This intriguing idea suggests a baseline connection between just about everything, but I'll keep to the physical for now. My old car would vibrate intensely when reaching certain speeds. Our bodies have resonant frequencies. As does the stapler on my desk, as do skyscrapers, bridges, tectonic plates...”

JEAN-PIERRE AUBÉ @ clark

« ELECTROSMOG »
jusqu'au 9 juin | until June 9
clarkplaza.org

Dans le cadre de la Biennale internationale d'art numérique.

ElectroSmog : Terme populaire qui désigne toute radiation artificielle produite par les champs électriques et électromagnétiques. Présent partout, l’électrosmog est invisible et inaudible.

ElectroSmog: A common term referring to all artificial radiation caused by electric and electromagnetic fields. Electrosmog is present everywhere. It is invisible and inaudible.

PERTE DE SIGNAL @ joyce yahouda

« CONFLUENCE »
en partenariat avec : Biennale internationale d'art numérique
3 mai au 2 juin | May 3 to June 2
vernissage 5 mai 16h00 | May 5 ~ 4:00PM
joyceyahoudagallery.com

François Quévillon, Dérivées locales, 2012, Animation 3D avec son, 27 min 30 sec.

JASON ARSENAULT - MYRIAM BESSETTE - ROBIN DUPUIS - FRANÇOIS QUÉVILLON - NELLY-ÈVE RAJOTTE - PAVITRA WICKRAMASINGHE

CONFLUENCE est une exposition collective marquant 15 ans de création numérique au centre d’artistes Perte de Signal. Elle rassemble des œuvres à caractère vidéographique, réalisées pour l’occasion, par six artistes membres de Perte de Signal. Les œuvres présentées se rejoignent toutes dans leur façon d’investir la plasticité de l’espace propre à la vidéo numérique, c’est-à-dire un espace où, une fois traitées et « maltraitées » au montage, le flux des images en mouvement et celui des ondulations sonores s’enroulent, s’entrecoupent et se tiraillent. Le support vidéo fait ici office de liant afin de mettre en relief une diversité d’approches vidéographiques, de la modélisation 3D à la captation statique en plan-séquence, privilégiant, selon le cas, l’utilisation de sons concrets ou de synthèse.

CONFLUENCE is a group exhibition that marks 15 years of digital creation at Perte de Signal. The video-based works it presents were produced for the occasion by six of the art centre’s member artists. Each in its way, these works invest the characteristic spatial plasticity of digital video, a space in which, once edited and “processed,” the flows of moving images and of audio modulations wind about, interact, and tug at one another. The video support serves as a binder to highlight a variety of video practices, from 3D modeling to the static capture of shot sequences, using concrete or synthesized sound, as the case may be.

BIENNALE INTERNATIONALE D’ART NUMÉRIQUE (BIAN)

« PHÉNOMÈNES »
18 avril au 13 juin | April 18 to June 13
bianmontreal.ca

Le numérique se retrouve effectivement, maintenant, partout dans nos vies. Il s’est immiscé dans notre quotidien avec une telle subtilité qu’on en a oublié sa présence. Il est phénomène quasi mystique pour les uns, source de dépendance pour les autres. En 2012, il n’est plus possible de parler de création artistique sans que le numérique soit impliqué.

The digital is now an everyday part of our lives. It has infiltrated our daily routine so subtly that, more often than not, we barely notice it. It’s an almost mystical phenomenon for some, a form of addiction for others. And… in 2012, we can no longer talk about artistic creation without there being a digital contribution somewhere.

OLI SORENSON @ optica

17 mars au 21 avril | March 17 to April 21
vernissage 17 mars 15h00 | March 17 ~ 3:00PM
optica.ca

Oli Sorenson définit son attitude comme celle d’un opérateur d’art : «je produis de l’art comme un DJ produit de la musique.» Il s’emploie à (re/dé)construire les structures narratives de l’image en mouvement et à déjouer les conventions du récit en privilégiant l’édition, la citation et l’échantillonnage comme actes créateurs. Dans la série Antimap, il intervient de façon minimale dans l’agencement d’un motif évoquant Daniel Buren, d’une esthétique rappelant l’Op Art ou les Supports/Surfaces et d’une technique circulant dans les festivals de musique électronique (mapping), une accumulation d’opérations recontextualisées en galerie grâce à laquelle l’artiste affirme trouver sa signature.

Oli Sorenson defines his approach as that of an art operator: “I produce art like a DJ produces music.” He (re/de)constructs the narrative structures of the moving image and foils conventions by engaging in editing, citation, and sampling as creative acts in their own right. With subtle alterations to a motif that suggests Daniel Buren, Sorenson’s Antimap series recalls the aesthetic of Op Art or of the Supports/Surfaces group while alluding to video mapping techniques currently popular in electronic music festivals; in the process, he puts his unmistakable signature on the accumulation of recontextualized operations in the gallery.

Antimap Interview @ Optica

Antimap 22 @ espace F