L’art investissement
Bien sûr, on pensera en lisant ce titre à l’aspect spéculatif, qu’une œuvre risque de prendre de la valeur avec le temps, qu’on pourra la revendre plus tard avec profit ou encore la donner à un musée, se méritant un crédit d’impôt en ayant déjà, pour certains, bénéficié d’avantages fiscaux pour avoir acheté et exposé une œuvre d’un artiste canadien dans son bureau.
Mais c’est d’un tout autre type d’investissement dont j’aimerais vous parler. Au lieu de comprendre l’investissement comme l’acte d’un collectionneur intéressé qui achète une œuvre comme on achète un réer ou un placement en bourse – dans le seul but de voir sa valeur fructifier – je pense plutôt à une relation inverse, à savoir comment l’œuvre qu’on accroche chez soi « investit en nous ». Comment cette chose contribue à notre vie de tous les jours ? En quoi nous rend-elle plus riche de l’intérieur ?
Éric Bolduc, old school, encre sur papier, 2014
Art investment
Of course, one thinks in reading this title, in terms of a speculative asset, a work that will perhaps increase in value over time, that we can resell it later at a profit or even donate it to a museum, earning a tax credit, having already, benefitted from tax breaks for purchasing, and exhibiting a work by a Canadian artist in the office.
But it is a completely different type of investment of which I would like to write. Instead of understanding the investment as the act of an interested collector who buys a work as you would buy a RRSP or a prescribed Securities Exchange investment - for the sole purpose of seeing its value grow - I think in terms of an inverse relationship, i.e. how the artwork one hangs at home "invests in us. How does this thing contribute to our everyday lives? In what way does the work make us richer from the inside?