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Depuis quelques mois, ratsdeville vit une transformation et dévoilera un nouveau format après la période des fêtes. Ce sera une grande joie de vous revenir avec un design épuré et sur une plateforme adaptative et mobile ... depuis le temps que j'en rêve ! J'aurai également le plaisir d'accueillir officiellement un rédacteur hors pair, qui se joint à l'équipe pour m'aider avec la production du webzine. Voilà pour le suspense !
Éric Bolduc, Golden Avalokiteshvara, 2011
In the past months, ratsdeville has been ongoing a transformation and will unveil its new form after the holidays. It will be a great joy to get back to you with a clean design and on an adaptative platform ... I've been dreaming about this moment for some time! I will also have the pleasure to officially welcome an editor who is joining the team to help me with the production of the webzine. Suspense!
performance : 16 déc 16h00 | Dec 16 ~ 4:00PM
projetpangee.com
ARAM ATAMIAN - STEPHANIE CREAGHAN - CATIE RUTLEDGE - MARIE SEGOLENE - SANTIAGO TAMAYO SOLER - HOLLY TIMPENER - VICENTE UGARTECHEA
ÉROS est une performance de deux heures explorant le thème du désir et présentant des artistes du Canada, de l’Arménie, de la Colombie et des États-Unis.
“Il n’existe pas de pomme “pure”. À l’image de l’opération du désir, le genre de la pomme est en évolution constante, avec ou sans l’intervention des humains. Les graines se protègent grâce à un enrobage amer, une protection contre les bouches gourmandes. Pourtant, le désir s’infiltre, se diffuse en nous, nous pousse à agir et nous permet de survivre aux menaces.”
Inspiré de l’historique du Cabaret Voltaire et de soirées de performances contemporaines comme Incarnata Social Club de New York, cet événement simple et informel vise à présenter une variété d’esthétiques de performance en rassemblant des artistes internationaux et locaux dans un environnement d’exploration libre. Au moyen de projections visuelles, de « drag », de poésie, de rituels et de chanson, ÉROS explore diverses manifestations du désir et leur rapport à l’identité et aux prises de position politiques. ÉROS vise à examiner comment le désir peut servir alternativement d’arme, de bouée de sauvetage et de moyen de résistance dans un contexte politique menaçant.
Sophie Jodoin, vue d'installation, Room(s) to move: je, tu, elle, EXPRESSION, St-Hyacinthe, 2017. Photo : Éliane Excoffier
La firme de gestion de portefeuilles privés Giverny Capital et son président François Rochon sont heureux d’annoncer la sixième édition du Prix Giverny Capital. Ce prix, accompagné d’une bourse de 10 000 $, est remis à un ou une artiste en arts visuels du Québec. Avec la mise sur pied d’un tel prix, Giverny Capital tient à souligner et à encourager l’excellence, l’originalité et la force créatrice de l’art actuel d’ici. Le Prix Giverny Capital est remis tous les deux ans. Le jury a sélectionné avec enthousiasme l’artiste Sophie Jodoin pour l’édition 2017. Par ce prix, le jury souhaite souligner le travail assidu et soutenu de cette artiste en arts visuels.
Le jury de la sixième édition du Prix Giverny Capital est composé de Marie-Ève Beaupré, conservatrice de la collection au Musée d’art contemporain de Montréal, de Louise Déry, directrice de la Galerie de l’UQAM, de Geneviève Goyer-Ouimette, conservatrice de l'art québécois et canadien contemporain au Musée des Beaux-Arts de Montréal, de Marie-Josée Jean, directrice de VOX, centre de l’image contemporaine, et d’Anne-Marie St-Jean Aubre, conservatrice à l’art contemporain au Musée de Joliette.
jusqu'au 9 jan | until Jan 9
galerieave.ca
JEAN-MICHEL CARON
MARC KNOWLES
ELLA MORTON
CAMILLE PRAT
AMÉLIE LAURENCE FORTIN - CHRISTYNA FORTIN - SARAH KERNOHAN - SHINHAE LEE - OPHÉLIE QUEFFURUS - EVE SAINTJEAN
Un faux éveil est un rêve exceptionnellement clair dans lequel les rêveurs pensent qu’ils sont réveillés malgré qu’ils continuent à rêver. Des éléments du rêve semblent d’abord normaux, mais deviennent graduellement plus surréalistes. Dans cette exposition, nous allons utiliser le concept du faux éveil pour présenter des travaux qui jouent avec le sens de la réalité du spectateur. Les travaux exploreront la tension entre le familier et l’inattendu. Des œuvres abstraites et figuratives seront toutes deux incluses, abordant le thème à partir d’une large variété d’approches, incluant forme et texture, paysage et portrait. Les œuvres peuvent provenir des rêves ou d’autres expériences des artistes, représentant des interprétations énervantes ou bizarres de l’ordinaire.
A false awakening is a vivid dream in which the dreamers think they have awakened from sleep even though they continue to dream. Elements of the dream may seem normal at first, but gradually become more surreal. In this exhibition, we will use the concept of false awakenings to showcase works that play with the viewer’s sense of reality. The works will explore the tension between the familiar and the unexpected. Both abstract and representational works will be included, addressing the theme from a variety of approaches, including form and texture, landscape and portraiture. The works may draw on dreams or dream-like experiences of the artists, depicting eerie or bizarre renditions of the ordinary.
14 au 17 déc | Dec 14 to 17
vernissage 14 déc 17h00 | Dec 14 ~ 5:00PM
l'atelier : 3287 Masson
Bébés dragons, 2017, acrylique sur toile, 76 x 137cm
Je peins à l'acrylique des tableaux figuratifs évoquant un théâtre archaïque où des personnages costumés jouent des extraits de récits indéterminés. Ce sont des clairs-obscurs peints en de multiples couches colorées et translucides. L'improvisation foisonnante combinée à la figuration théâtralisées induisent plusieurs couches d'écritures entrecroisées. C’est un débordement chaotique. Dans l’enchevêtrement inextricable de signes innombrables s'immiscent tant de désirs et discours divergents qu'il m'est impossible d’anticiper le tableau. Je m'y égare nécessairement. Il me faut assembler morceau par morceau, à même le chaos, une image parmi d’autres possibles. Quoique précis - souvent jusqu'aux limites du visible - ils restent paradoxalement semblables à un magma à la surface duquel apparait une image mouvante. Mes tableaux oniriques se construisent par association d’idées. Mes tableaux sont une image de comment naissent les images avant d’être communiquées. Ils montrent des images qui se créent en combat avec ou contre la culture et considèrent les similitudes entre culture et religion. Ils pointent du doigt comment la culture agit en filtre entre l’art et la réalité pour construire le monde à coup de fictions. Mes inspirations diverses mêlent Van Eyck et Picasso, Bosch et Michaud.
« UNNATURAL HORIZON »
9 déc au 10 fév | Dec 9 to Feb 10
vernissage 9 déc 15h00 | Dec 9 ~ 3:00PM
lescaliergallery.com
Vikky Alexander, Lake in the Woods, 1986, installation view, Cash/Newhouse Gallery, New York
For the installation Lake in the Woods (1986), Vikky Alexander covered one of the walls of the New York Cash/Newhouse Gallery with a landscape photomural similar to the type found on the walls of confined spaces—hospitals or dentists’ waiting rooms, backdrops of dive bars, or suburban basement dens —as a comforting escape toward an imaginary outside. On the opposing wall, the artist placed simulated wood panels with a band of inlaid mirrors that allowed the viewer to see details of this landscape and to glance at their reflections. Alexander retrospectively explained that the idea of such a bipartite scenography came to her as the adequate response to the constraints of the site itself: a long corridor flanked by zigzagging irregular walls that lead to the gallery office. Beyond accentuating the characteristics of the site, she also aimed to offer a counterbalance to the return of figuration and of the heroic artistic subjectivity that dominated the market at this particular moment (Julian Schnabel, David Salle, German neoexpressionism, Italian transavanguardia, etc.)1. Alexander said that collectors passed through the gallery, seemingly without seeing anything and walking directly to the office. Bemused, they asked the staff why there was no exhibition2. Over a half decade later, Lake in the Woods would be acquired by the Vancouver Art Gallery, and this entry into the museum would correct the near-absence of the artwork’s reception during the inaugural presentation in 19863. Throughout the 1980s, by highlighting the dialectic between floating signifiers ("pictures") and an architectural container, Alexander's work distanced itself from language-based conceptualism of the previous decade. However, she and her peers did not abandon the use of analytical methods. These artists rather constructed an interface that superimposed an awareness of the material parameters of the event of the exhibition as it then stood, with the recognition of an intermediary psychic site4.
jusqu'au 21 déc | until Dec 21
sat.qc.ca
Un homme cherche à s’affranchir de la domination du temps qui passe, afin de reprendre le contrôle sur sa vie... Il s'agit de tim, rédigé avec un “t” minuscule puisqu'il préfère passer inaperçu et que, selon lui, “les majuscules c’est imposant”. Imposant, comme une locomotive qui fonce à vive allure, aussi inarrêtable que le passage du temps. Le temps qui s’écoule inexorablement en promettant d’enfouir tout ce qui existe, dans les vertigineuses abysses de l’oubli. Au cours de ce film immersif, vous plongerez dans le monde intérieur de tim (en l'accompagnant dans sa quête existentielle) et chuterez du même coup avec lui au-travers des paysages oniriques de son univers. C’est un instant suspendu, dans le vide, qui permettra au vertige de se dissiper peu à peu…
A man tries to free himself from the domination of time passing, to take back control over his life…. He’s tim, written with a lowercase "t" because he prefers to go around unnoticed and because, according to him, "capital letters are imposing". Imposing, like a locomotive rushing at full speed, as unstoppable as the passage of time. Time passing by inexorably, promising to bury everything that exists into the breathtaking abysses of oblivion. During this immersive film, you will plunge inside tim’s inner world (by accompanying him along his existential quest) and fall at the same time with him through his universe’s dreamlike scenery. It’s a suspended moment, in the middle of the void, that will little by little dissolve his vertigo...
« MATERIA MEDICA »
13 déc au 4 mai | Dec 13 to May 4
vernissage 13 déc ~ 17h30 | Dec 13 ~ 5:30PM
Osler Library of the History of Medicine
Trace, late 14th century, “to make a plan or diagram”, from Old French, 12th century, trasser “delineate, score, trace, follow, pursue”.
Invited by the Osler Library to create a body of work on the theme of Montreal’s medical history, and recipient of the Larose - Osler Artist in Residence for 2017, the artist combines artifacts from the Osler collection with collected and created traces of Montreal’s medical past. The work in this exhibition draws inspiration from books and artifacts in the Osler Library as well as a wide variety of other sources. In particular, early maps of the city offer a form of time travel, indicating the location of the first hospitals and their large gardens used for food and medicinal plants. Three hundred year old streets such as rue de l’Hopital and rue des Soeurs Grises still exist in Montreal today, drawing direct lines to Montreal’s medical history, as do streets named Jeanne Mance, Marguerite d’Youville and Penfield.
« LE MONDE DE L’ART À MONTRÉAL, 1960-1980 »
jusqu'au 29 avril | until April 29
musee-mccord.qc.ca
Irene F. Whittome et Guido Molinari au vernissage de l’exposition d’Irene F. Whittome à la Galerie Martal, Montréal, octobre 1973, Épreuve à la gélatine argentique (2017)
L'exposition réunit 43 photographies, en noir et blanc, provenant de la collection de l’artiste. De ce nombre, 40 sont inédites et ont été imprimées spécialement pour l’occasion. Réalisées lors de vernissages d’expositions et autres manifestations artistiques qui ont eu lieu à Montréal entre 1960 et 1980, les photographies choisies se succèdent selon l’ordre chronologique et immortalisent des visages, des lieux, et l’effervescence de la scène artistique montréalaise en une période de grands bouleversements sociaux et culturels. Dans un style documentaire spontané, elles représentent le monde artistique à une époque où l’art commençait à s’affirmer au Québec. Au cours des années 1960 et 1970, le milieu des arts a en effet connu un essor et une diversification sans précédent. Les images de Szilasi reflètent l’élégance discrète du début des années 1960, qui cède petit à petit la place à l’atmosphère d’enthousiasme débridé de la fin de la décennie. Celle-ci se transforme en une ambiance d’irrévérence décontractée avec l’arrivée des années 1970.
The exhibition presents 43 black and white photographs from the artist's personal collection, 40 of which have never been published and were printed especially for the occasion. Taken at exhibition openings and other artistic events held in Montreal between 1960 and 1980, the selected photographs are presented in chronological order and immortalize the faces, places and vitality of Montreal's art scene at a time of social and cultural upheaval. Shot in a spontaneous documentary style, they capture the art scene of the 1960s and 1970s, a period of unprecedented growth and diversification when art was coming into its own in Quebec. Szilasi's images show the restrained elegance of the early 1960s, which slowly gave way to an atmosphere of unbridled enthusiasm by the end of the decade, before settling into a mood of relaxed irreverence in the 1970s.