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« FAIRE ROULER LA MACHINE »
jusqu'au 11 nov | until Nov 11
lacastiglione.ca
©Janie Julien-Fort, Faire rouler la machine, 24x20 po., 2017, épreuve à développement chromogène, édition unique 1/1
La pratique de l’artiste s'élabore dans l’émergence de l’image. Les procédés photographiques qu’elle privilégie relèvent de l’analogique et de l’artisanal. Accueillant toute l’instabilité et l’imprévisibilité du médium, elle aborde la photographie comme une manière de donner forme au passage du temps. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’elle explore des procédés sans captation, qui laissent place aux accidents et aux aléas qu’elle utilise comme matière première. Constituée de photogrammes, cette exposition est créée au moyen d’une développeuse argentique qui automatise le développement des photographies. L’artiste interfère avec le processus en exposant le papier à la lumière alors même qu’il est traité par la machine.
The work of the artist focuses on the emergence of images. She uses analogue and artisanal photographic processes to underscore the unstable and unpredictable nature inherent to the medium. Interested in the slow construction of images, the artist sees photography as a way to give shape to the passage of time, choosing techniques that bypass image capture, leaving room for chance and randomness, which become her raw materials. This body of works consists of a series of photograms produced with a machine that automates photographic development. The artist interfered with the normal development process by opening the machine to expose the paper to light.
« FLANKED BY GHOSTS »
19 oct au 19 nov | Oct 19 to Nov 19
vernissage 19 oct 18h00 | Oct 19 ~ 6:00PM
matthewnamour.com
Jon Todd, Flanked by Ghosts, 18 x 24", 2017
Jon Todd est un expert hantant et inoubliable de la peinture mixte. Son travail explore les blessures émotionnelles, la psychose et les problèmes de communication, dans une présentation remarquable. Artiste et illustrateur, Jon Todd base sa pratique artistique sur une technique qui procède par couches successives où il reconstruit ses tableaux en puisant à la fois dans l’histoire de cultures diverses, de la culture populaire et du graffiti. Fortement travaillés, ses tableaux traitent des blessures, des psychoses et des problèmes de communication. L'utilisation stylisée d'objets trouvés, par Todd, crée un langage visuel unique qui dépeint les sujets figuratifs au centre d’environnements magnifiques. Toutes ses œuvres sont ornées d'images et de motifs symboliques complexes qui permettent au spectateur de déchiffrer l'histoire derrière la peinture et ses personnages.
Jon Todd is a haunting and unforgettable expert of mixed media painting. His work explores emotional wounds, psychosis, and miscommunication in a remarkably beautiful presentation. Todd combines many mediums in his art including painting on found objects, collaging various papers, wood block cuts and screen-printing. His artistic process involves layering various mediums coupled with distressing techniques. It is this process that gives his art a unique style and places his work in the grey area between raw beauty and refined chaos. Todd’s paintings can vary from hyper detailed elaborate portraits to bold and intense collage pieces. All his works are adorned with intricate symbolic images and patterns that allow the viewer to decipher the story behind the painting and its characters.
09:57 dans ART BRUT, arts visuels | news, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
18 oct au 19 nov | Oct 18 to Nov 19
frontenac.accesculture.com
DANIEL ERBAN
« LA BEAUTÉ DE LA LAIDEUR »
Commissaire : David Erban
Daniel Erban, Daniel's offering, 2006, technique mixte sur papier, 255 x 240 cm
Homme et artiste engagé, Daniel Erban considérait que l’art d’aujourd’hui serait à la fois sans intérêt et irresponsable s’il négligeait la pertinence et la force du discours social. Il croyait que l’artiste authentique ne pouvait monnayer son autonomie d’un affranchissement face à la misère et au mal qui affligent nos sociétés. Sujets de cette réflexion, la violence faite aux femmes ou aux marginaux, les génocides, les horreurs de la guerre et les tragédies de notre époque étaient la matière première de sa peinture. Chaque soir, pendant quarante ans, il prenait le chemin de son atelier en quête de vérité. Cathartique, son œuvre dépeignait le côté instinctuel, désorganisé et primitif de notre psyché. Daniel Erban souhaitait nous déstabiliser, nous choquer et à la joliesse mièvre, il préférait la beauté de la laideur. Cet hommage posthume est l’occasion de présenter pour la première fois une sélection d’œuvres de grands formats choisies tant pour leur puissance que pour leur aura emblématique. Sans égard à la chronologie ou aux thèmes, l’ensemble des tableaux doit être apprécié comme un tout, comme une immense fresque éblouissante de noirceur et de provocation.
« MARGINAUX ET FRANCS-TIREURS »
Commissaire : Robert Poulin
John Todd, Wolf noir, 2009, acrylique sur bois, 57 x 73 cm
GUY BAILEY - RICHARD BEAULIEU - ISABELLE BEAUPRE - CLAUDE BOLDUC - GUY BOUTIN - CARO CARON - ÉTIENNE CHARTRAND - HARRY CORRIGAN - ARTHUR DESMARTEAUX - DANIEL ERBAN - LUC FORTIER - LUC GIARD - LUC GUERARD - JIM HOLYOAK - ASHLEY JOHNSON - CLAIRE LABONTE - ANICK LANGELIER - MARC LEDUC - JACINTHE LORANGER - SHAWN MACNIAK - SYLVAIN MARTEL - NANCY OGILVIE - MARIGOLD SANTOS – JOHN TODD - HENRIETTE VALIUM - MAX WYSE & CONSORTS
Aux limites de l’empire de l’art actuel, en dehors des sentiers policés de la pensée unique, existe un monde parallèle grouillant de marginaux et de francs-tireurs qui façonnent leurs œuvres peintes et dessinées, privilégiant le travail de la main à la parole et au verbe. Rebelles et singuliers, réfractaires à la doxa institutionnelle, ils ont en commun l’amour et la pratique du dessin percutant, saisissant et déjanté. Héritiers des multiples expériences des avant-gardes artistiques européennes et de la contre-culture américaine, ces artistes hétérodoxes sont animées d’un esprit de subversion désinvolte et d’invention jubilatoire. Résistant à la pensée consensuelle et dominante, ils font appel à l’instinct plutôt qu’à l’intellect. Avec leurs mains, ils nous racontent leurs histoires, avec nos yeux, écoutons-les.
« FANTASTICA MEXICO »
jusqu'au 21 oct | until Oct 21
ateliercirculaire.org
L’installation immersive et ludique Fantástica México nous emporte dans un paysage imaginaire et miniature de la ville. Ce photomontage dense créé à partir d’impressions numériques montées sous la forme de dioramas est animé par des projections en vidéo-mapping produisant un jeu d’ombres, le tout sur fond sonore des rues de Mexico. Il offre un point de vue hallucinant et singulier de cette exceptionnelle et fascinante mégapole. Inspiré de l’œuvre photographique d’Ed Rusha Every Building on the Sunset Strip (1966), Arthur Desmarteaux propose un portrait concentré de sa vision de l’essence de Mexico, permettant de saisir sa grandiosité et son dynamisme. Son travail présente ce paysage urbain de manière continue mais fragmentée, nous confrontant à l’impossibilité d’en avoir une vision globale et unifiée.
The immersive and playful installation Fantástica México takes us into an imaginary and miniature landscape of the city. This dense photomontage created from digital prints and mounted in the form of dioramas is animated by video-mapping projections producing a set of shadows, with the soundscape of the streets of Mexico City. It offers a hallucinating and singular point of view of this exceptional and fascinating megalopolis. Inspired by the photographic work of Ed Rusha Every Building on the Sunset Strip (1966), Arthur Desmarteaux offers a concentrated portrait of his vision of Mexico’s essence, enabling us to grasp its greatness and dynamism. His work presents this urban landscape in a continuous but fragmented way, confronting us with the impossibility of having a global and unified vision of the city.
Commissaire : Mary-Dailey Desmarais
14 oct au 4 fév | Oct 14 to Feb 4
mbam.qc.ca
Wendy Red Star (née en 1981), Été indien, de la série Quatre saisons, 2006, épreuve à développement chromogène. Collection Brian Tschumper. Avec l’aimable concours de l’artiste
Cette exposition pluridisciplinaire offre une lecture inédite du cinéma western en considérant ses liens avec les arts visuels (peinture, sculpture, photographie) depuis le milieu du XIXe siècle à nos jours. La création, la transmission et la transformation du mythe western en Amérique, aux États-Unis comme au Canada, y sont étudiées. Plus de 400 peintures, sculptures, installations, photographies, artéfacts, photogrammes et extraits de films rendent compte de l’évolution du genre marqué par un dialogue incessant entre les beaux-arts et le cinéma. Initié par le Musée des beaux-arts de Montréal, ce projet est produit par le MBAM et le Denver Art Museum (DAM).
IL ÉTAIT UNE FOIS… LE WESTERN célèbre la beauté du western et expose également ses versants plus sombres. Elle aborde certains préjugés envers les peuples des Premières Nations que le western a contribué à perpétuer, et explore des thèmes reliés à des questions toujours actuelles telles que la violence, la représentation stéréotypée des genres, les relations interraciales et l’acceptation de la différence. Elle entend démontrer à quel point l’art a le pouvoir à la fois d’entretenir et de remettre en cause les croyances les plus répandues.
This multidisciplinary exhibition offers a new interpretation of the Western film genre by examining its links to the visual arts (painting, sculpture, photography) from the middle of the 19th century to today. This exhibition studies the creation, transmission and transformation of the Western myth in North America, in both the United States and Canada. Over 400 paintings, sculptures, installations, photographs, artefacts, film stills and excerpts show how the genre has evolved through ongoing dialogue between the fine arts and cinema. Initiated by the MMFA, the exhibition is co-produced with the Denver Art Museum (DAM).
ONCE UPON A TIME … THE WESTERN celebrates the beauty of the Western while revealing some of its more sombre aspects. It deals with certain prejudices against the peoples of the First Nations that it helped to perpetuate, and explores themes related to questions that are still current today, such as violence, the stereotypical representation of the sexes, interracial relationships, and the acceptance of difference. It shows the extent to which art has the power to both maintain and challenge the most widespread beliefs.
20 oct au 18 nov | Oct 20 to Nov 18
vernissage 19 oct 18h00 | Oct 19 ~ 6:00PM
parisianlaundry.com
JOSEPH TISIGA
« IBC: DYSTOPIC AUTONOMY »
Commissaire : Ben Diaz
Joseph Tisiga, Impractical but Necessary, 2017, aquarelle sur papier, 22 x 30"
Une série de tableaux sur toile non tendue représentent des personnages tirés des célèbres bandes dessinées Archie, en pleine interaction avec des clichés de la culture autochtone. Les aquarelles font référence à une légende de la nation Kaska qui évoque une bête mythique mangeuse d’hommes, le déguisement et la transformation. La légende est ici réinterprétée dans des stationnements, en graffiti sur un mur de briques, et dans une exhibition inconfortable de parties génitales. Du gazon artificiel, des intermédiaires de transmission, les victimes de la méthode heuristique sont dévoilées. Les œuvres assemblées pour IBC: Dystopic Autonomy poursuivent la réflexion de Joseph Tisiga sur l’histoire, les identités hybrides et sur sa mythologie personnelle en constante évolution. Ses œuvres combinent des images inspirées par les influences sociales et philosophiques qui teintent le point de vue de l’artiste. Ultimement, le travail de Tisiga manifeste un intérêt indéniable pour les nouvelles approches narratives, en privilégiant toujours un angle atypique.
A series of paintings on un-stretched canvas portray characters from the iconic Archie comic books interacting with representational tropes of indigenous culture. Watercolours reference a Kaska folk legend that features a man-eating mythical beast, disguises and transformation, reinterpreted here in paved car lots, spray painted on brick walls, and in awkward displays of genitalia. Astroturf makes an appearance. Transmissions of proxy occur. And, the casualties of heuristics are revealed. In the works assembled for IBC: Dystopic Autonomy Joseph Tisiga continues to reflect on history, hybrid identities and an evolving personal mythology. His work combines imagery inspired by social and philosophical influences that have shaped his perspective. Ultimately, Tisiga’s work reflects a love of new approaches to storytelling; the more unconventional, the better.
LUC PARADIS
« WIPE THE DUST FROM YOUR MIRRORS »
Luc Paradis, I hear a new world calling me, 2017, acrylique sur panneau de bois, 42 x 54"
Le visiteur qui découvre Wipe the Dust From Your Mirrors est une fois de plus plongé dans une représentation à travers l’approche holistique de l’artiste quant à la création d’expositions. Paradis a enveloppé le bunker d’un rideau soyeux, qui rappelle les lieux de théâtre et de performances. Ses toiles reposent sur des chevalets perpendiculaires qui surgissent des murs, comme des marionnettes manipulées par une force inconnue, dissimulée derrière le rideau. Leurs imageries statiques semblent prendre vie grâce à la perception de mouvement suggéré par la théâtralité de cette installation. Une tête grandeur nature tourne sans cesse sur son socle, évoquant la nature cyclique et persistante de la scène. En se déplaçant dans l’espace, on constate que les œuvres récentes de Paradis représentent des êtres pris dans des non-espaces irréels, des êtres hybrides parfois sans visage ni genre, des figures qui ne se situent nulle part, qui ne sont ni l’un, ni l’autre, et qui représentent une certaine liberté, ou une totale négation de la spécificité.
In Wipe the Dust From Your Mirrors, the viewer is once again fully immersed into a scene through the artist’s holistic approach to exhibition making. Paradis has enveloped the bunker in a soft curtain suggesting the space of a theatre or performance. His canvases are installed on perpendicular stands that extend from the walls as if they were puppets to be manipulated from some unknown force behind the curtain. Their static imagery becomes activated by a sense of the potential for movement through this looming installation that heightens the notion of the theatrical. A life size head on a tall plinth rotates endlessly in the gallery space, prompting the scene in its persistent circular cycle. Moving across the room, we see that Paradis’ recent works represent beings in surreal non-spaces, at times they are faceless, genderless and hybrid, these figures are neither here nor there, one or the other, they represent a certain freedom or negation of specificity. As with surreal gestures of the past, Paradis offers the viewer moments of dreamlike projection onto bodies and imaginary places.
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« UNCHAINED MELODY »
19 oct au 18 nov | Oct 19 to Nov 18
vernissage 19 oct 19h00 | Oct 19 ~ 7:00PM
dazibao.art
HUBERT CARON-GUAY
« ARROYOS »
© Hubert Caron-Guay, Arroyos, 2017
Nourri du rapport de proximité, voire de l’intimité, qu’il développe avec ses protagonistes, le travail d’Hubert Caron-Guay s’intéresse d’abord à la condition humaine, bien que forcément les politiques qui la gouverne s’y trouvent questionnées. L’œuvre présentée ici, Arroyos ― qui se traduit par flux ― offre un portrait troublant tant du corridor emprunté par de nombreux migrants à la frontière entre le Mexique et les États-Unis que de ceux qui y circulent ou s’y trouvent confinés. Une projection grand écran donne à voir des paysages qui traduisent la perte de repères, l’étendue de la traversée, de même que l’insécurité inhérente au parcours des migrants. S’ajoutent à ces images, une série de portraits intimistes rendus accessibles sur des téléphones portables. À la démesure de la traversée se confronte le détail des drames individuels où clairement les barrières, les frontières opèrent une forme de répression qui dépasse celle de leurs limites physiques.
The work of Hubert Caron-Guay, which grows out of the proximity, one might even say the intimacy, he develops with his protagonists, explores first and foremost the human condition, even as the policies governing this condition are interrogated. The work presented here, Arroyos ― which translates to “flows” ― offers a disquieting portrait of the corridor taken by many migrants at the border of Mexico and the United States and the people who find themselves confined there. The work’s large-screen projection shows landscapes that convey the loss of bearings, the scale of the crossing and the inherent insecurity of the migrants’ journey. Adjacent to the projection is a series of intimate portraits for view on mobile telephones. The vastness of the crossing is confronted with the details of individual dramas in which barriers and borders carry out a form of repression that goes beyond the confinement of their physical demarcations.
HILLSIDE PROJECTS (EMILY MENNERDAHL & JONAS BÖTTERN)
« SEARCHING FOR THE EUROPEAN ROLLER »
Performance : 19 oct 18h30 | Oct 19 ~ 6:30
© Hillside Projects, Searching for the European Roller, 2016, performance/installation, Westergasfabriek. Photo: Iris Duvekot
Searching for the European Roller, un projet en évolution depuis 2011, propose ici une performance/lecture, une vidéo et une installation composée de divers artefacts retraçant l’histoire d’un oiseau. Il y a longtemps, l’espèce du Rollier d’Europe vivait et se reproduisait librement au nord de l'Europe. Sans raisons apparentes, l’espèce s’est lentement décimée et sa dernière nidification connue en Suède remontait à 1967. Récemment, toutefois, en redécoupant le paysage et en concevant des environnements spécifiques pour attirer l’oiseau, des scientifiques tentent de réintégrer l’espèce sur le territoire suédois. Une étude approfondie de la cartographie et des modèles migratoires de cet oiseau a mené Hillside Projects à analyser ce désir de réintroduire une espèce et à se demander pourquoi certaines espèces seraient plus souhaitables que d’autres ou bénéficieraient d’une légitimité irrévocable sur un territoire donné? L’histoire du Rollier d’Europe est ainsi devenu un point de départ métaphorique pour une plus vaste enquête sur l’idée de frontière, de limite et de migration ainsi que sur les notions d’appartenance, d’acceptation et de partialité.
Searching for the European Roller, a project in evolution since 2011, takes the form here of a performance/reading, a video and an installation made up of various artefacts tracing the history of a specific species of bird. Long ago, the European Roller lived and reproduced freely in northern Europe. For no apparent reason, the species slowly went into steep decline and its last known nesting in Sweden dates from 1967. Recently, however, by breaking up the landscape and designing specific environments to attract the bird, scientists are attempting to reintegrate the species in Sweden. An in-depth study of cartography and of this bird’s migratory models has led Hillside Projects to analyse this desire to reintroduce a species, and to wonder why some species are more desirable than others, or have irrevocable legitimacy in a given territory. The history of the European Roller thus became a metaphorical starting point for a broader investigation into the notions of borders, limits and migration, as well as the notions of belonging, acceptance, and partiality.
LISL PONGER
« PASSAGES »
© Lisl Ponger, Passages, 1996
Pour Passages (1996), Lisl Ponger récupère des films amateurs consacrés au voyage. D’abords destinés à un usage familial, ces images touristiques paraissent a priori gaies et bienveillantes, une sorte d’idéal d’album postcolonial. Lentement toutefois, l’éclat et l’exotisme des images contrastent avec le propos. L’apparente légèreté des souvenirs de voyage prend une autre dimension. À l’évasion suggérée par le voyage s’oppose des récits sans issus, des récits sans répit d’histoires individuelles de réfugiés fuyant la terreur nazie, de juifs forcés à quitter Vienne qui s’entremêlent à d’autres relatant les tortures et les prisons subies en tentant de se réfugier à Vienne. Par une sorte de cartographie imaginaire du monde postcolonial du 20e siècle et de ses migrations Passages semble annoncer les déplacements du siècle suivant.
For Passages (1996), Lisl Ponger salvaged amateur films devoted to travelling. Initially intended for home use, these touristic images seem at first merry and good-hearted, an album of post-colonial idealism. Slowly, however, the dazzle and exoticism of the images contrast with the discourse. The seemingly light tone of the travel memories takes on another dimension. The sense of escape suggested by travel is contrasted by stories with no conclusion, no respite; individual accounts of refugees fleeing Nazi terror and Jews forced to leave Vienna, voices recounting the torture and imprisonment of people trying to take refuge in Vienna. Through a kind of imaginary cartography of the twentieth-century post-colonial world, Passages foreshadows the displacements of the following century.
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« UNCHAINED MELODY »
14 oct au 18 nov | Oct 14 to Nov 18
vernissage 14 oct 15h00 | Oct 14 ~ 3:00PM
galerienicolasrobert.com
Jacob Whibley, lonely embers smoulder, 2017, papiers trouvés sur panneau, 17.25" x 15.25"
Diplômé du Collège d'art et de design de l'Ontario, Jacob Whibley travaille principalement le collage et la sculpture. Sa pratique prend racines dans les fondements de l'art moderne, de l'architecture et du design pour adresser les notions de la temporalité, de travail manuel et de technologie. Ses plus récentes expositions incluent imperfect aspect à Open Studio, Toronto (2016), Point and Duration à Bourouina Gallery, Berlin (2014), More Than Two (Let it Make Itself) à The Power Plant, Toronto (2013) et Freedom of Assembly aux Oakville Galleries, Oakville (2012). Son travail a été acquis par la Collection RBC, la Collection BMO, la Collection TD et le Musée des beaux-arts de l'Ontario.
A graduate of The Ontario College of Art and Design in the Communication Design program, Whibley works predominantly in collage and sculpture. His practice roots through modernist art, architecture and design concepts to address issues of temporality, labour and technology. His recent exhibitions include imperfect aspect at Open Studio, Toronto (2016), Point and Duration at Bourouina Gallery, Berlin (2014), More than Two (Let it Make Itself) at The Power Plant, Toronto (2013) and Freedom of Assembly at Oakville Galleries, Oakville (2012). His work has been acquired by the RBC Collection, BMO Collection, TD Collection and the Art Gallery of Ontario.
07:26 dans arts visuels | news, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
« J’AI LA TETE PLEINE DE TROUS … »
jusqu'au 24 oct | until Oct 24
artmur.com ~ espace 6
Cet ensemble de travaux a été conçu à partir d’une résidence de création que Diane Dubeau a effectuée, il y a maintenant trois ans auprès de chacun de ses parents. Ceux-ci seront atteints de deux démences différentes, diagnostiquées à quelques mois d’intervalles; son père, de la maladie d’Alzheimer ; sa mère, d’une démence à corps de Lewy. Deux diagnostics avec deux tableaux symptomatiques assez différents. Ils se retrouveront rapidement dans deux résidences distinctes. La résidence de création se poursuivra sur une période de dix mois à raison d’une visite par semaine, du petit déjeuner jusqu’en début de soirée. Pendant cette période, elle amassera du matériel de toutes sortes qui inspirera cette série.
07:18 dans ART TEXTILE ART, INSTALLATION, SCULPTURE | Lien permanent | Commentaires (0)