« septembre 2017 | Accueil | novembre 2017 »
« NAISSANCE À REBOURS »
25 oct au 11 mars | Oct 25 to March 11
vernissage 24 oct 17h30 | Oct 24 ~ 5:30PM
dhc-art.org
Bill Viola, Ascension, 2000. Projection vidéo; stéréo. Performeur: Josh Coxx. Photographie: Kira Perov. Permission de Bill Viola Studio
Connu comme un pionnier de la vidéo, Bill Viola a une carrière qui s'étend sur plus de quarante années. Monobandes et installations vidéo, environnements sonores, performances musicales électroniques et émissions de télévision: dans son œuvre, il sonde des thèmes universels comme la vie, la mort, l'éveil de la conscience, l'esprit et la condition humaine. La présentation à DHC/ART réunit quatre œuvres vidéo sur écrans plats, soit The Return (2007), Ancestors (2012), Walking on the Edge (2012) et The Encounter (2012), de même qu'une œuvre projetée intitulée Ascension (2000). Son installation vidéo la plus récente, Inverted Birth (2014), sera présentée pour la première fois au Canada. Cette projection monumentale illustre les cinq étapes de l'éveil dans une série de transformations violentes qui explorent la nature même de notre existence: vie, mort, naissance et renaissance. « La naissance n'est pas un commencement, la mort n'est pas une fin », fait remarquer Viola, citant le philosophe chinois Tchouang-tseu (370-287 av. J.-C.).
Bill Viola is recognized as a pioneer in video art, with a career spanning over forty years. His work across single channel video, video installation, sound environments, electronic music performances, and broadcast television deeply examines the universal themes of life, death, the unfolding of consciousness, the spirit, and the human condition. The presentation at DHC/ART brings together four flat panel video works, The Return (2007), Ancestors (2012), Walking on the Edge (2012), and The Encounter (2012), as well as the projection work Ascension (2000). Making its Canadian debut is his most recent major installation, Inverted Birth (2014). This monumental projection depicts the five stages of awakening through a series of violent transformations, exploring the very nature of our existence: life, death, birth, and rebirth. "Birth is not a beginning, death is not an end," as Viola has remarked, quoting from the Chinese philosopher Chuang Tzu (370–287 BC).
10:30 dans arts visuels | news, INSPIRATION, INSTITUTIONS, INTER-DISCIPLINES, PERFORMANCE, VIDEO | Lien permanent | Commentaires (0)
4 nov au 20 déc | Nov 4 to Dec 20
vernissage 9 nov 17h00 | Nov 9 ~ 5:00PM
artmur.com
NICHOLAS CROMBACH
« BEHIND ELEGANTLY CARVED WOODEN DOORS »
Dans Behind Elegantly Carved Wooden Doors, Nicholas Crombach ausculte l’obsession de la civilisation pour sa suprématie sur le règne animal à travers une série de propositions sculpturales inédites. En introduisant des anachronismes dans des motifs appartenant au registre du tableau de chasse, Crombach nous invite à interroger nos modes de vie, à la lumière d’un patrimoine iconographique souvent cruel. Lors de sa récente résidence d’un an au Florence Trust à Londres, Crombach s’est laissé influencer par la culture ancestrale et les coutumes rurales anglaises et s’y réfère dans plusieurs œuvres. Nicholas Crombach est diplômé d'un baccalauréat en beaux-arts de l'université OCAD, majeure en sculpture et installation.
Nicholas Crombach has mined art historical tradition, assembling a body of work rich in citation. The visual language of sport hunting over the course of history informs much of the work; incongruities exist within existing art historical traditions, and too, manifest in the reconfiguring of forms and tradition that plays a role in Crombach’s practice. Nicholas Crombach graduated from OCAD University’s Sculpture and Installation program. He works predominantly with human and animal figures, creating narratives including mundane objects, suggestive titles and abnormal scenarios within his work. Crombach is the recipient of numerous awards including the Hayden Davies Memorial award and the Samuel Lazar Kagan award.
INGRID BACHMANN
« ANGRY WORK »
Ingrid Bachmann est connue pour ses installations interactives combinant la technologie et des objets du quotidien. Multidisciplinaires, ses travaux relèvent des domaines du textile, de la sculpture et de l'art cinétique. Son utilisation de la technologie vise à la démystifier et à l'humaniser, en y intégrant une dimension sensuelle et émotionnelle destinée à contrer l'aliénation souvent associée à la machine. L’artiste installée à Montréal explore ici une émotion : la colère, celle qu’il est préférable de passer sous silence, et celle qui s’exprime, non sans violence.
Angry Work contains a latent violence—that which is found in childhood games, stories, myths, novels, and in the tools of the everyday. Ingrid Bachmann is an interdisciplinary artist who explores the complicated relationship between the material and virtual realms. Bachmann uses redundant as well as new technologies to create generative and interactive artworks, many of which are site-specific. She is currently an Associate Professor and Graduate Program Director in the Studio Arts Department at Concordia University in Montreal, Canada. She is also a founding member of Hexagram: Institute for Research and Creation in the Media Arts and is the Director of the Institute of Everyday Life.
10:29 dans INSTALLATION, SCULPTURE | Lien permanent | Commentaires (0)
jusqu'au 18 nov | until Nov 18
galeriesimonblais.com
JEAN-SÉBASTIEN DENIS
« EXTENSIONS, DÉCALAGES ET PROPOS AMBIGUS SUR LA PLASTICITÉ »
Jean-Sébastien Denis propose, sous le titre Extensions, décalages et propos ambigus sur la plasticité, une exposition éclatée en investissant les salles 2 et 3 de la Galerie Simon Blais. Fidèle à sa méthode de construction additive, l’artiste y présente douze œuvres sur papier récentes, à la différence près que cette fois-ci il a procédé par collage temporaire d’éléments bien plus que par l’utilisation du numérique. Les couleurs vives parfois fluorescentes qui ont fait leur apparition dans le travail des dernières années sont bien présentes sur le papier Mylar et contribuent au chaos organisé par l’artiste.
Split into two parts, an exhibition of works by Jean-Sébastien Denis entitled Extensions, décalages et propos ambigus sur la plasticité will occupy both Galleries 2 and 3. Faithful to his method of creating through addition, the artist will present a dozen recent works on paper, although this time that has involved the provisional collage of various elements more than the use of the digital. The bright, sometimes fluorescent, colours that have made their appearance in his work of the last few years are certainly present here on Mylar, and contribute to the artist’s organized chaos.
LOUIS-PHILIPPE CÔTÉ
« DÉRIVES ET REPLIS »
Depuis 2015, Côté est réfractaire à l’idée de montrer ce qui nous est trop visible, et en particulier la violence des images. Plus que jamais, il cherche, dans l’acte de peindre, un état d’esprit, une complexité imprévisible et une nécessité toujours plus profonde. Pour cette nouvelle série de peintures, la lecture d’auteurs japonais tels que Junichirō Tanizaki et Osamu Dazai a amené Côté à travailler un sujet paisible : sur un lac, deux jeunes filles dans un canot s’apprêtent à quitter la rive.
Since 2015, Côté has been resistant to the idea of showing what is too obvious to us, in particular, the violence of images. Now more than ever, through the act of painting he seeks a state of mind, an unpredictable complexity, and an ever more profound need. In this new series of paintings, reading the works of Japanese writers like Junichirō Tanizaki and Osamu Dazai has led Côté to tackle a peaceful subject: on a lake, two girls in a canoe are preparing to leave the shore.
Lire la suite "JEAN-SÉBASTIEN DENIS + LOUIS-PHILIPPE CÔTÉ @ simon blais" »
09:45 dans INSTALLATION, INTER-DISCIPLINES, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
jusqu'au 28 oct | until Oct 28
galerieluz.com
RANAJIT SINHA
« EMBODIMENT OF IDENTITY »
Dans mon travail, je me concentre sur l’individu en tant que point central concret ; un carrefour de forces abstraites mondiales et locales. Cet intérêt est issu de ma propre expérience en tant qu’immigrant indien vivant maintenant au Canada. J’ai une relation avec ces deux régions géographiques ; ces deux espaces physiques qui sont situés à des extrémités opposées du globe, mais qui se recoupent dans l’espace interne de mon corps, et même plus profondément, dans mon esprit. Cette dualité a joué un rôle important dans chaque aspect de ma vie personnelle et artistique.
SANDRA HAWKINS
Les thèmes récurrents de ma pratique axée sur la recherche en arts visuels contemporains (dont la peinture et les arts médiatiques) portent sur le changement climatique rapide, et plus particulièrement sur ses répercussions sur les niveaux d’eau et l’identité à l’échelle locale et planétaire. Par exemple, ma série de petites peintures sous forme de techniques mixtes utilise des cartes marines. Les sondes numériques, qui sont les niveaux d’eau, et les symboles de navigation deviennent un espace esthétique qui émerge et disparaît avec l’œuvre picturale. De cette façon, on retrouve une référence phénoménologique à notre dissociation psychologique et identitaire touchée par les géographiques changeantes. Les trois plus grands tableaux sélectionnés de la série Eau sont mes expériences viscérales d’une dynamique inspirée par mes activités de voile et de kayac. Elles se situent dans une discussion d’art contemporain plus large sur le changement climatique et les transformations identitaires. Je considère ces peintures comme des espaces qui évoquent du mystère et qui stimulent l’imaginaire ainsi que l’interprétation personnelle des visiteurs.
09:28 dans PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
24 oct au 9 déc | Oct 24 to Dec 9
vernissage 23 oct 17h30 | Oct 23 ~ 5:30PM
galerie.uqam.ca
MELANIE AUTHIER
« CONTRARIÉTÉS ET CONTREPOINTS »
Commissaire : Robert Enright
Melanie Authier, En vol en voiles, 2017, acrylique sur toile, 182.9 x 274.3 cm. Permission de Georgia Scherman Projects
L’artiste présente une peinture à la fois énergique et délicate, qui revisite les héritages contradictoires de la pratique picturale. Les riches espaces peints par Melanie Authier, artiste établie à Ottawa, nous rappellent qu’une myriade de questions restent à résoudre au sujet de l’art après le modernisme. Pour Authier, les tableaux ne sont pas de simples objets esthétiques sans lien les uns avec les autres. Ils s’inscrivent dans un vaste réseau relationnel.
The artist shows paintings that are both dynamic and delicate, while revisiting the contradictory legacies of pictorial practice. The visually rich spaces in artist Melanie Authier’s paintings remind us that we are still negotiating a myriad of questions when we consider art after Modernism. For Authier, paintings are not simply discrete aesthetic objects. They exist within an expanded set of relations.
CAROLYNE SCENNA
« JE SUIS LA PIRE À CE QUE JE FAIS LE MIEUX ET POUR CE DON JE ME SENS BÉNIE »
Carolyne Scenna, Papier mâché, 2017, photomontage, image tirée du diaporama J’aurais fait mieux
L’exposition inaugure une installation où l’artiste recompose et revisite de manière obsessive ses archives photographiques. Un espace délimité par des rideaux de velours blanc, des projections vidéo lo-fi et une maquette de volcan forment un parcours où les spectateurs sont invités, grâce à divers dispositifs de projection, à découvrir un assemblage d’images hybrides.
The exhibition presents an installation in which the artist obsessively recomposes and revisits her photographic archives. A space bounded by white velvet curtains, lo-fi video projections and a model of a volcano form a route where spectators are invited to discover an assemblage of hybrid images through various projection devices.
« 20 ANS D'ILLUSTRATIONS »
20 oct au 15 fév | Oct 20 to Feb 15
vernissage 20 oct 19h00 | Oct 20 ~ 7:00PM
librairiezbookstore.com
L'artiste derrière les affiches déjantées du festival Fantasia, illustrateur de couvertures de livres et pochettes de films de genre, expose une sélection d'œuvres à librairie z spécialisée en bandes dessinées.
« HOCHELAGA ROCK »
21 oct au 19 nov | Oct 21 to Nov 19
vernissage 20 oct 19h00 | Oct 20 ~ 7:00PM
articule.org
Hannah Claus, hochelaga rock (détail), 2017
L’intention derrière cette exposition est de mettre en lumière la fluidité du temps et du savoir autochtone ainsi que les contraintes imposées à cette vision par les structures occidentales de chronologie et d’archive. En utilisant l’image de la Roche Hochelaga, une pierre commémorative pour le village et les habitants rencontrés par Jacques Cartier en 1535, qui se trouve sur le campus de l’Université McGill à Tiohtià:ke / Montréal, Claus souhaite briser sa solidité pour exprimer la dislocation en temps, en espace et en compréhension entre les visions du monde occidental et autochtone. Ce nouveau corpus d’œuvres repositionne l’interaction entre le tailleur de la pierre, la plaque et son texte pour faire place à d’autres voix, perturbant les vérités coloniales et questionnant ce que nous connaissons et ce dont nous nous souvenons.
The intent with this exhibition is to highlight the fluidity of Indigenous knowledge and time, and the constraints imposed upon this understanding by Western structures of chronology and record. Utilizing the image of the Hochelaga Rock, the commemorative stone for the village and people encountered by Jacques Cartier in 1535 that sits at McGill campus in Tiohtià:ke / Montreal, Claus wishes to interrupt its solidity to express the dislocation in time, space and understanding between Western and Indigenous worldviews. This new body of work repositions the interplay of the stone marker, its plaque and the plaque’s text, to make room for other voices, hoping to unsettle colonial truths and question what we know and how we remember.
« GRAVURES »
jusqu'au 18 nov | until Nov 18
piroir.com
Je travaille presque exclusivement à la pointe sèche, ce qui me permet de dessiner à même les plaques de cuivre ou de zinc. J’imprime en grande partie mes gravures. Tout en explorant le thème de la nature – je suis fasciné par les oiseaux et les poissons – , c’est le corps humain qui reste au centre de mon travail de recherche, avec un intérêt et une passion pour le portrait qui ne se sont jamais démentis. Cette exposition est une nouvelle occasion de montrer mon travail à Montréal. Pour cette occasion, j’ai sélectionné une série de gravures réalisées au cours des dix dernières années.
I work almost exclusively with the dry point technique which allows me to draw directly onto copper or zinc plates. Most of my work I have printed myself. Although I have occasionally explored the theme of nature in my work - I am fascinated by birds and fish - my chief concern has always been the human body, in particular the portrait. This exhibition is the first time my work is presented in Montreal since 1992 and I have chosen a variety of work executed over the past ten years for the occasion.
« THE DREAM MACHINE »
21 oct au 30 nov | Oct 21 to Nov 30
vernissage 21 oct 14h00 | Oct 21 ~ 2:00PM
patrickmikhailgallery.com
Janet Jones, Hot Spots, 2017, acrylic, mixed media on canvas, 78 x 48 inches
L'artiste torontoise continue de s'intéresser au présent - la « sensation » sociale, politique et psychologique de vivre maintenant. Elle commence souvent son travail en parcourant l'environnement urbain et en observant ce qu'elle voit jusqu'à ce qu'elle déclenche une connexion. Ce sont ces observations de tous les jours que Jones présente comme des signes de notre monde hybride et global actuel, le zeitgeist de notre temps. LA MACHINE À RÊVES fait allusion à l'intérêt de Jones pour les idées contradictoires d'utopie / dystopie acquise en étant un observateur attentif du présent et de son histoire personnelle passée : un voyage en Russie et à travers la Sibérie via le transsibérien en 1992, quelques mois après l'effondrement de l'Union soviétique ; une résidence au Bauhaus à Weimer, en Allemagne ; et un voyage à travers l'Amérique centrale en 2009, juste après la crise économique. Dans son travail, elle demande: Quelle est la « machine » qui crée ces rêves ? Pourquoi changeons-nous nos rêves? Quelle sera notre future « utopie » ?
Toronto artist Janet Jones continues her interest in the present—the social, political, psychological “feel” of experiencing now. She often begins her work by roaming the urban environment and observing what she sees until it triggers a connection. It is these everyday sightings that Jones presents as signs of our present hybrid, global world—the zeitgeist of our time. THE DREAM MACHINE alludes to Jones’ interest in the contending ideas of utopia/dystopia gained by being a close observer of the present and her past personal history: a trip to Russia and across Siberia via the trans-Siberian railway in 1992, just after the collapse of the Soviet Union; a residency at the Bauhaus in Weimer, Germany; and a 2009 road trip through middle-America, right after the economic collapse. In her work, she asks: What is the “machine” that creates these dreams? Why do we change our dreams? What will be our future “utopia?”
07:58 dans arts visuels | news, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)