20 oct au 18 nov | Oct 20 to Nov 18
vernissage 19 oct 18h00 | Oct 19 ~ 6:00PM
parisianlaundry.com
JOSEPH TISIGA
« IBC: DYSTOPIC AUTONOMY »
Commissaire : Ben Diaz
Joseph Tisiga, Impractical but Necessary, 2017, aquarelle sur papier, 22 x 30"
Une série de tableaux sur toile non tendue représentent des personnages tirés des célèbres bandes dessinées Archie, en pleine interaction avec des clichés de la culture autochtone. Les aquarelles font référence à une légende de la nation Kaska qui évoque une bête mythique mangeuse d’hommes, le déguisement et la transformation. La légende est ici réinterprétée dans des stationnements, en graffiti sur un mur de briques, et dans une exhibition inconfortable de parties génitales. Du gazon artificiel, des intermédiaires de transmission, les victimes de la méthode heuristique sont dévoilées. Les œuvres assemblées pour IBC: Dystopic Autonomy poursuivent la réflexion de Joseph Tisiga sur l’histoire, les identités hybrides et sur sa mythologie personnelle en constante évolution. Ses œuvres combinent des images inspirées par les influences sociales et philosophiques qui teintent le point de vue de l’artiste. Ultimement, le travail de Tisiga manifeste un intérêt indéniable pour les nouvelles approches narratives, en privilégiant toujours un angle atypique.
A series of paintings on un-stretched canvas portray characters from the iconic Archie comic books interacting with representational tropes of indigenous culture. Watercolours reference a Kaska folk legend that features a man-eating mythical beast, disguises and transformation, reinterpreted here in paved car lots, spray painted on brick walls, and in awkward displays of genitalia. Astroturf makes an appearance. Transmissions of proxy occur. And, the casualties of heuristics are revealed. In the works assembled for IBC: Dystopic Autonomy Joseph Tisiga continues to reflect on history, hybrid identities and an evolving personal mythology. His work combines imagery inspired by social and philosophical influences that have shaped his perspective. Ultimately, Tisiga’s work reflects a love of new approaches to storytelling; the more unconventional, the better.
LUC PARADIS
« WIPE THE DUST FROM YOUR MIRRORS »
Luc Paradis, I hear a new world calling me, 2017, acrylique sur panneau de bois, 42 x 54"
Le visiteur qui découvre Wipe the Dust From Your Mirrors est une fois de plus plongé dans une représentation à travers l’approche holistique de l’artiste quant à la création d’expositions. Paradis a enveloppé le bunker d’un rideau soyeux, qui rappelle les lieux de théâtre et de performances. Ses toiles reposent sur des chevalets perpendiculaires qui surgissent des murs, comme des marionnettes manipulées par une force inconnue, dissimulée derrière le rideau. Leurs imageries statiques semblent prendre vie grâce à la perception de mouvement suggéré par la théâtralité de cette installation. Une tête grandeur nature tourne sans cesse sur son socle, évoquant la nature cyclique et persistante de la scène. En se déplaçant dans l’espace, on constate que les œuvres récentes de Paradis représentent des êtres pris dans des non-espaces irréels, des êtres hybrides parfois sans visage ni genre, des figures qui ne se situent nulle part, qui ne sont ni l’un, ni l’autre, et qui représentent une certaine liberté, ou une totale négation de la spécificité.
In Wipe the Dust From Your Mirrors, the viewer is once again fully immersed into a scene through the artist’s holistic approach to exhibition making. Paradis has enveloped the bunker in a soft curtain suggesting the space of a theatre or performance. His canvases are installed on perpendicular stands that extend from the walls as if they were puppets to be manipulated from some unknown force behind the curtain. Their static imagery becomes activated by a sense of the potential for movement through this looming installation that heightens the notion of the theatrical. A life size head on a tall plinth rotates endlessly in the gallery space, prompting the scene in its persistent circular cycle. Moving across the room, we see that Paradis’ recent works represent beings in surreal non-spaces, at times they are faceless, genderless and hybrid, these figures are neither here nor there, one or the other, they represent a certain freedom or negation of specificity. As with surreal gestures of the past, Paradis offers the viewer moments of dreamlike projection onto bodies and imaginary places.
JOSEPH TISIGA
Joseph Tisiga a étudié au Nova Scotia College of Arts and Design. Il a présenté des expositions individuelles à la Kitchener-Waterloo Art Gallery (Kitchener, ON), au Yukon Art Centre (Whitehorse, YT), à Diaz Contemporary (Toronto, ON) et à Arts Underground (Whitehorse, YT). Tisiga a également participé à de nombreuses expositions collectives, notamment INSURGENCE/RESURGENCE à la Winnipeg Art Gallery (Winnipeg, MB), Wood Land School: Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Traçant des lignes de janvier à décembre à SBC galerie d’art contemporain (Montréal, QC), Oh, Canada au MASS MoCA (North Adams, MA, USA), An Evening Redness in the West au Museum of Contemporary Native Arts, (Santa Fe, NM
, USA), Plus grand que nature à la Galerie d’art d’Ottawa (Ottawa, ON
), Le Projet Peinture: Un instantané de la peinture au Canada, à la Galerie de l'UQAM (Montréal, QC) et Monster au West Vancouver Museum (Vancouver, B.C
.). Ses œuvres se retrouvent dans les collections du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de Montréal, de la Kitchener-Waterloo Art Gallery, de la collection RBC, ainsi que dans plusieurs collections privées. Tisiga été finaliste au Concours de peintures canadiennes RBC en 2009 et a été sélectionné pour le Prix Sobey pour les arts en 2011. Il a récemment reçu REVEAL, Prix en art autochtone.
Joseph Tisiga studied at Nova Scotia College of Arts and Design. He has had solo exhibitions at the Kitchener-Waterloo Art Gallery (Kitchener, ON), Yukon Art Centre (Whitehorse, YT), Diaz Contemporary (Toronto, ON) and Arts Underground (Whitehorse, YT). Tisiga has also participated in several group exhibitions including INSURGENCE/RESURGENCE at The Winnipeg Art Gallery (Winnipeg, MB), Wood Land School: Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Drawing Lines from January to December at SBC Gallery of Contemporary Art (Montréal, QC), Oh, Canada at MASS MoCA (North Adams, MA, USA), An Evening Redness in the West at the Museum of Contemporary Native Arts, (Santa Fe, NM , USA), Larger Than Life at the Ottawa Art Gallery (Ottawa, ON ), The Painting Project: A Snapshot of Painting in Canada at UQAM Gallery (Montréal, QC) and Monster at the West Vancouver Museum (Vancouver, B.C .). Tisiga’s work can be found in institutional collections such as the National Gallery of Canada, the Montréal Museum of Fine Arts, the Kitchener-Waterloo Art Gallery, the RBC Collection, as well as in numerous private collections. Tisiga was a finalist in the 2009 RBC Painting Competition and was long-listed for the Sobey Art Award in 2011. He was recently named a REVEAL Indigenous Art Award winner.
LUC PARADIS
À l’image des gestes surréalistes du passé, Paradis propose aux visiteurs de se projeter dans des fragments oniriques, dans des corps et des lieux imaginaires. Bien que l’expérience des visiteurs soit ancrée dans la réalité physique des accessoires et des marionnettes qui les entourent, ils deviennent de véritables acteurs dans le théâtre de Paradis, hypnotisés par la rumeur incessante de leurs semblables automatisés. La frontière entre le conscient et le subconscient se dissipe, ouvrant un espace au-delà des barrières qui séparent les œuvres des spectateurs.
While anchored in a physical experience, as we move around these props and puppets, the viewer becomes an actor in Paradis’ theatre, hypnotized by the incessant hum of a their automated counterpart. The thresholds of conscious and subconscious peel back, and the space opens up beyond the barriers separating viewer and subject.
Luc Paradis has been involved in many multidisciplinary projects in the artistic community of Montreal. He has collaborated with musicians, creating posters and album covers, has contributed to painting performances and has illustrated books. His work has been exhibited at Galerie Éphémère (Montreal, QC), at Œil de Poisson (Québec, QC), at the 27th Symposium for contemporary art of Baie Saint-Paul (Baie Saint-Paul, QC), at NADA New York (NY, USA) and at Ortega y Gasset Projects (Brooklyn, NY, USA). In 2014, Paradis was a resident artist at Les Recollets (Paris, France) through the support of the Darling Foundry (Montreal, QC). His work is found in numerous private collections as well as the Collection prêt d’œuvres d’art of the Musée National des beaux-arts du Québec, the TD Bank collection and the Museum of Contemporary Art of Baie Saint-Paul.
Luc Paradis a participé à de nombreux projets multidisciplinaires dans la communauté artistique montréalaise. Il a notamment collaboré avec des musiciens, créant des affiches et des couvertures d’albums, a participé à des performances artistiques et a illustré des livres. Ses œuvres ont été exposées à la Galerie Éphémère (Montreal, QC), à l’Œil de Poisson (Québec, QC), au 27ème Symposium international d’art contemporain de Baie Saint-Paul (Baie Saint-Paul, QC) à NADA New York (NY, USA) et à Ortega y Gasset Projects (Brooklyn, NY, USA). En 2014, Paradis a été artiste résident aux Recollets (Paris, France) grâce au soutient de la Fonderie Darling (Montréal, QC). Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections privées, ainsi que dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée National des beaux-arts du Québec, dans la collection de la TD Banque et dans la collection du Musée d’art contemporain, Baie Saint-Paul.
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