6 oct au 12 nov | Oct 6 to Nov 12
accesculture.com/maisondelacultureduplateaumontroyal
GABRIEL MOREST
« VIVRE DANS L'ÎLE »
Le projet d’exposition Vivre dans l’île a comme prémices une photographie d’un calendrier publicitaire du MIAMI DELI RESTO qui s’est retrouvé par hasard dans l’atelier de l’artiste. C’est en observant les photos kitch de plages désertes attribuées à chaque mois de l’année que lui est venue l’idée de travailler à partir de ce leitmotiv : l’île de rêve. Que l’on pense à l’Odyssée, les Voyages de Gulliver, à Robinson Crusoé, à L’île du docteur Moreau ou au roman Sa Majesté des mouches, nous constatons que le sujet est riche en conjonctures. À travers ces récits romanesques, l’île se révèle un espace protecteur, mais néfaste à la fois. C’est un endroit utopique et dystopique, un lieu et un non-lieu. L’île peut nous faire rêver de par sa féerie naturelle, mais elle peut également devenir cauchemardesque dans sa nature sauvage inexplorée. Ce sont des huit clos par excellence qui s’y déroulent.
LAURENT BOUTÉRAON
« BIRMANIE (MYANMAR) »
Voyagez au cœur du Myanmar (ex-Birmanie) avec les clichés de Laurent Boutéraon. Ses ethnies, paysages, temples, coutumes, marchés et l’accueil de ses habitants en font, depuis son ouverture sur le monde extérieur, un des plus beaux et fascinants pays de l'Asie et de notre planète.
GABRIEL MOREST
Dans les mythologies, quels êtres existe-t-il sur l’île déserte ? La réponse serait que l’homme y existe, mais un homme peu commun, un prototype énigmatique. C’est un cyclope mi-homme mi-dieu, une sorcière nébuleuse, ce sont des êtres qui imposent leurs propres règles. Vivre dans l’île c’est vivre dans un cadre annonciateur d’événements qui n’est soumis qu’à ses propres lois. C’est donc l’isolation qui fait de l’île ce qu’elle est.
Réalisée dans des styles bigarrés où s’entremêlent peintures, dessins, photographies et sculptures, cette exposition trouble mêle les genres et les carcans qui régissent notre appréhension des codes esthétiques de l’histoire de l’art. Ce sont des mythes étiologiques qui sont mis en scène. Vivre dans l’île est un endroit peu commun, un endroit séparé, créateur et peuplé d’histoires imagées dont nous ne sommes que simples témoins.
Originaire de l’Outaouais, Gabriel Morest s’installe à Montréal pour étudier les arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Il complétera son baccalauréat en 2010. Durant son passage à l’UQAM, il remporte le prix McAbbie en peinture et la mention du jury pour le prix Albert Dumouchel. En 2009, il profita du programme inter universitaire pour compléter un trimestre à l’école des arts décoratifs de Strasbourg. Depuis 2010 il a pris part à diverses expositions collectives à Montréal (Centre CLARK, Arprim, CIRCA), à Rouyn-Noranda (l’Écart) et en France (Sarcelle). Son travail a également été présenté en solo à la maison de la culture de Gatineau en 2011. En 2015-2016, il présente quatre expositions solos : CIRCA (Montréal), l’Œil de poisson (Québec), L’imagier (Gatineau) et au centre B-312 à Montréal. Cet été il a représenté le Québec en sculpture au concours culturel des Jeux de la francophonie qui se déroulaient à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Il y a obtenu une mention spéciale du jury.
Pour mener à bien ces projets d’exposition, il a obtenu des bourses du Conseil des arts et lettres du Québec. Artiste multidisciplinaire, sa démarche artistique s’oriente autour de questionnements concernant la société et de notre perception face à son histoire, ses icônes, sa violence, ses joies, ainsi qu’à ses échecs et à ses gains.
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