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30 oct au 8 déc | Oct 30 to Dec 8
vernissage 2 nov 17h00 | Nov 2 ~ 5:00PM
concordia.ca/fofa-gallery
SANDRA VOLNY
« WHERE DOES SOUND GO, WHERE DOES IT COME FROM »
Boîte noire
Where does sound go, where does it come from (installation view) (2016), Sandra Volny. Installation, video and sound. Place of Production: Concepcion, Chile & Montreal, Canada. Photo: Richard-Max Tremblay
L’installation vidéo Where does sound go, where does it come from (« où va le son, d’où vient-il ») explore la frontière – voire le point de tension – entre le son et la vision, entre ce qui est vu et ce qui ne peut être vu, mais seulement entendu. Cette installation alterne entre voir/entendre et écouter/visualiser, en s’appuyant sur le bruit blanc de l’océan comme un espace auditif d’où émergent des récits appartenant tantôt à l’imaginaire individuel tantôt à l’imaginaire collectif. Alors qu’elle se trouve en résidence à la baie de Coliumo, au Chili, pour étudier les différents modes d’orientation des pêcheurs de cette région, Sandra Volny découvre qu’ils sont capables de naviguer les eaux périlleuses et brumeuses de la côte pacifique grâce au son. Intriguée, elle organise une série d’entrevues dans lesquelles elle fait écouter aux participants – des pêcheurs des environs– des enregistrements réalisés sur la côte. Les pêcheurs se révèlent tous en mesure de localiser avec précision les baies, les côtes et les péninsules d’après l’écho des vagues contre les rochers.
Where does sound go, where does it come from explores the distance and tension inherent in the intersection of sound and sight, of seeing what cannot be seen and only heard. The video installation flips back and forth between seeing/hearing and listening/visualizing, relying on the white noise of the ocean as an auditory space for narratives of individual and collective imagination to emerge. While in Coliumo bay, Chile, investigating different modes of orientation by local fishermen, Sandra Volny discovered that they were able to navigate the treacherous, dark and foggy conditions of the Pacific coast by relying on sound. In order to explore these findings, a series of interviews were organized where field recordings of the shore were presented to participants. The local fishermen were able to precisely geolocate specific bays, shores, and peninsulas by listening to the echo of the waves against the rocks.
JERRY ROPSON
« THE DISTANCE BETWEEN OUR OUTREACHED ARMS (DEADFLAG) »
Vitrines du corridor York
Vestiges gênants d’un passé colonial, les drapeaux puisent leurs origines historiques dans la navigation et la guerre. Drapeaux et étendards constituent un motif commun dans l’œuvre de Jerry Ropson depuis de nombreuses années. Intrigué par l’appropriation culturelle et matérielle de l’étoffe, l’artiste s’intéresse à la capacité du drapeau à communiquer une allégeance, à signifier un lieu et à affirmer une idéologie. Or, en subvertissant son usage, Ropson propose une représentation iconoclaste du drapeau.
With origins deep-rooted in nautical history and warfare, flags stand as an uneasy remnant of colonial history. Flags and the act of flagging have been a common motif in Jerry Ropson’s work for many years. Intrigued by cultural and material appropriations of the flag, the artist is interested in the ability of flags to communicate allegiances, to signify place, and affirm ideologies. In subverting its use, Ropson aims to incite an iconoclastic representation of the flag.
ELISABETH BELLIVEAU & TIM BELLIVEAU
« DIGITAL ERRATICS »
Elisabeth Belliveau, LILY, 2016, animation still
Digital Erratics explore les espaces animés et les transformations matérialisées. Frère et sœur, les artistes Tim et Elisabeth se rejoignent beaucoup dans leurs pratiques respectives, parcourant l’histoire de la sculpture et de l’image en mouvement dans un dialogue avec les outils numériques. Au moyen de matériaux et de technologies rudimentaires et de pointe, ils examinent l’aspect théâtral des matériaux. Ce dialogue fluide entre le vieux et le nouveau crée un milieu où l’imagination peut se libérer grâce à la technologie numérique tout en s’ancrant dans le monde physique. On assiste alors à de nouvelles façons de concevoir des formes sculpturales dans l’espace et le temps, dans ce que les artistes nomment l’erraticité numérique.
Digital Erratics is an investigation into animated spaces and materialized transformations. Tim and Elisabeth are siblings that share many intersections in their individual practices, both artists explore histories of sculpture and the moving image in dialogue with digital tools. They employ high and low materials and technologies to investigate how materials perform. The opportunity afforded by this fluid dialogue of old and new, invites the imagination to be liberated by digital technology while simultaneously anchored in the physical world. New possibilities for conceiving sculptural forms in space and time emerge here, in what they are calling the Digital Erratic.
« PATRIMOINES »
jusqu'au 25 nov | until Nov 25
ville.montreal.qc.ca/centre-culturel-et-communautaire-henri-lemieux
Yann Pocreau, Portrait d'Auriette Breton, 2016, film HD, couleur, son, 14 min 50 s. Avec la collaboration d'Anna Lupien. Vue de l'exposition Yann Pocreau. Patrimoines, Galerie de l'UQAM, 2016. Photo : Paul Litherland
Depuis quelques années, Yann Pocreau a la chance unique d’assister à la construction du nouveau Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Dans le cadre de la Politique des arts à l’architecture, il y développe une œuvre processuelle qui culminera sous la forme d’un livre en 2021. Parallèlement, il accompagne sa mère depuis plus de trois ans dans sa démence traitée au CHUM. Devant ce double état de fait devenu son quotidien, une évidence s’est imposée : celle de réfléchir, en tant qu’artiste, sur le milieu hospitalier et sur les notions de patrimoine qu’il engage. Ainsi, le point de départ de l’exposition Patrimoines repose sur la disparition de l’actuel Hôpital Saint-Luc, une composante du CHUM bientôt démantelée, puis remplacée par une nouvelle construction. S’il est ici question d’architecture hospitalière, le projet souligne surtout notre attachement, même paradoxal, à ces lieux qui ont marqué notre existence, soit notre rapport à la naissance, à la santé, à la mort, et surtout à ces amis et parents que le cœur nous impose d’accompagner un jour ou l’autre, sinon d’un jour à l’autre.
Over the past years, Yann Pocreau has had the unique opportunity to witness the construction of the new Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Under the Art and Architecture Integration Policy, he has been developing a process-driven work there that will culminate in 2021 in the form of a book. For over three years, he has also been accompanying his mother on her visits to the CHUM, where she is being treated for dementia. In the dual situation that has become his day-to-day reality, one thing has emerged clearly: the imperative to reflect, as an artist, on the hospital environment and the notions of heritage it conjures. The starting point of this exhibition is the disappearance of the existing Hôpital Saint-Luc, a component of the CHUM that will soon be dismantled and replaced by a new building. Hospital architecture is part of the project’s theme, but its main focus is our sometimes paradoxical attachment to these places that shape our lives and our relationships to birth, health and death – and, above all, to the friends and relations who at some point we are obliged by love to chaperone, often repeatedly.
« THIS TIME AROUND »
jusqu'au 28 oct | until Oct 28
larochejoncas.com
X.X.2, 2017, huile sur toile, 16 x 20''
Composée exclusivement de nouvelles huiles sur toile dans lesquelles l'artiste continue d'explorer un espace pictural qui lui est propre. Jean-Philippe Harvey est présentement candidat à la maîtrise en arts visuels à l'université Laval, Québec.
The artist presents a new series of paintings that further explores a pictorial space which is renewing the vocabulary that the artist had explored previously. Jean-Philippe Harvey is now completing a masters degree in Visual Arts at Laval University in Québec City.
09:14 dans PARTENAIRES | PARTNERS, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
« LE MYSTÈRE DU PLACARD DE VERRE »
jusqu'au 18 nov | until Nov 18
espaceprojet.net
Avec Le mystère du placard de verre, Nathalie Muchamad et Johan Sordelet ont abordé des problématiques qui leurs sont chers et que l’on retrouve à même leurs démarches respectives. S’intéressant tous les deux à une décolonialité des savoirs, leur travail porte sur les questionnements liés au genre, à l’approche postcoloniale et à la microhistoire. Ils travaillent à partir des récits minoritaires qui émergent de ces communautés souvent exclues de la place publique et des institutions, dont les mémoires s’effacent ou n’ont simplement jamais existé. Les deux artistes, qui avaient déjà travaillé ensemble avant leur résidence à Montréal, proposent un projet commun qui favorise une circulation de ces récits, ici en s’attardant principalement aux questions autochtone et queer. Ils ont fait émerger et circuler des récits minoritaires issus d’une recherche documentaire et littéraire et d’une collecte sur le territoire. Ils ont créé ainsi un canal de circulation entre l’espace de la galerie et l’espace public et invitent les visiteurs à prendre part à cet échange.
Collaborateurs : Pascale C. Annoual, Josianne Dulong-Savignac, Ludmila Steckelberg, Ifé Day, Marguerin Le Louvier, J. Ellise Barbara
Lire la suite "NATHALIE MUCHAMAD & JOHAN SORDELET @ espace projet" »
09:07 dans ART ENGAGÉ, COLLABORATION, RESIDENCE | Lien permanent | Commentaires (0)
« TEIAKWANAHSTAHSONTÉHRHA’ »
28 oct au 20 jan | Oct 28 to Jan 20
vernissage 28 oct 13h00 | Oct 28 ~ 1:00PM
centrevox.ca
Skawennati, Becoming the Peacemaker (Iotetshèn:’en), machinimagraphie tirée de Le retour du Pacificateur, 2017. Permission de l’artiste
Je m’appelle Iotetshèn:’en et j’habite sur la Terre — la plupart du temps. Pour l’instant, nous sommes en route vers la première rencontre des cinq planètes amies les plus proches de notre galaxie. On m’a invité à cette expédition historique parce que j’ai un don particulier…
Ainsi s’amorce Le retour du Pacificateur, une saga futuriste campée en 3025 qui puise ses racines jusqu’au récit fondateur de la Confédération Haudenosaunee (iroquoise), mettant en vedette des figures historiques telles que Tekanawí:ta, Jacques Cartier et un président accro à Twitter! Cette nouvelle machinima — vidéo d’animation réalisée sur la plateforme de réalité virtuelle Second Life — figure au centre de l’exposition Teiakwanahstahsontéhrha’ | Nous tendons les perches, créée spécialement pour les enfants de 5 à 11 ans par l'artiste d'origine mohawk Skawennati. Les visiteurs de tous âges sont également invités à y (re)découvrir certaines traditions transfigurées et actualisées par l’artiste dans son « musée du futur », une installation inédite.
My name is Iotetshèn:’en, and I live on Earth—usually. Our planet is united under the Great Law of Peace. […] Earth has been attacked by more than one visitor from outerspace, and our harmonious way of life is being threatened. So for now, my home is this spaceship. We are travelling to the first meeting of the five nearest, friendliest planets in our galaxy. The goal of our mission is to create a union that will protect us from attacks and also help us share our very different knowledges. I have been invited on this historic voyage because I have a special power…
Thus begins The Peacemaker Returns, a futuristic saga set in 3025 yet firmly rooted in the ancestral Haudenosaunee (Iroquois) confederation story and featuring historical figures such as Tekanawí:ta, Jacques Cartier, and a president addicted to Twitter! This new machinima—an animation-style movie produced on the virtual reality platform Second Life—is the core of the children’s exhibition Teiakwanahstahsontéhrha’ | We Extend the Rafters, designed specifically for kids aged 5 to 11 by Skawennati. Audiences of all ages are invited to (re)discover some traditions in the artist’s “museum of the future,” an original installation.
« HYBRIDITÉS »
28 oct au 9 déc | Oct 28 to Dec 9
vernissage 28 oct 15h00 | Oct 28 ~ 3:00PM
visualvoicegallery.com
Hybrides Sarah-Microorganismes / Élia-Microorganismes, série Hybridités, 2017, art biologique (culture de microorganismes sur photographie, Petri de verre, résine)
Par des « autoportraits multiespèces » évoquant à la fois notre visage humain et notre contrepartie invisible, notre microbiote, Isitan nous présente une humanité dont la peau n’est ni contenant, ni frontière, mais plutôt une zone floue en constante transition. Entre photographie et science, ses œuvres sont créées dans des boîtes de Petri, à l’aide de microorganismes prélevés sur chacun de ses sujets, afin de créer des images vivantes. En effet, par leurs propres actions, ces microorganismes retouchent les portraits de leurs « hôtes » en déplaçant les encres contenues dans la pellicule photo, dissolvant ainsi les frontières de chacun pour souligner notre état hybride, à la fois humain et microbien, macro et micro, individus et écosystème.
Isitan presents "multispecies self-portraits" evoking both our human face and our invisible evolutionary counterpart, our microbiota, to suggest a humanity whose skin isn't a limit, a border, but an ever-changing permeable zone. Each artwork is created in a Petri dish, using a photograph and microorganisms taken from her subjects’ faces to create living images. Indeed, through their own agencies, these microorganisms "edit" the photographs of their "hosts" by shifting around the inks of the film, dissolving their boundaries while highlighting our hybrid state, both human and microbial, macro and micro, individual and ecosystem.
08:50 dans arts visuels | news, INTER-DISCIPLINES | Lien permanent | Commentaires (0)
« MOMENTS IN TIME »
jusqu'au 4 nov | until Nov 4
beauxartsdesameriques.com
L’exposition des nouvelles œuvres de Barry Gealt, capture ces moments éphémères dont nous faisons tous l’expérience de temps en temps, des instants dont nous connaissons le caractère évanescent et qui échapperont désormais à notre perception. Ces phénomènes se produisent presque toujours en présence de la lumière, surtout lorsqu’elle compose avec l’atmosphère pour créer une effet singulier et inusité. Barry Gealt est un maître et on pourrait penser qu’il aurait pu se contenter de réaliser de magnifiques paysages traditionnels qu’on aurait célébrés. Il a cependant toujours conservé une expression des plus contemporaines. Ainsi, chaque fois qu’il se rend à son atelier, il repousse les limites du matériau. Le paysage servant de point de départ (dont il semble d’ailleurs avoir un souvenir absolu), il invente une toute nouvelle forme de représentation et le spectateur est incité à suivre sa prodigieuse envolée. Avec la présente exposition, il entame une exploration de l’univers du verre travaillé à la chaleur en compagnie de Frank Kelly, un ami collectionneur. Tel un enfant toujours émerveillé, s’appuyant sur sa vaste expérience et cherchant toujours à élargir le cadre de la recherche dans laquelle il est engagé, l’artiste nous offre comme contrepoint aux nouveaux tableaux de magnifiques joyaux en verre fusionné.
Moments in Time, Barry Gealt’s exhibition of new works, captures those ephemeral moments that we all see from time to time and which we recognize instinctively that we may never witness again. These phenomena are almost always about light and how it combines with the atmosphere to create something very special and unusual in some incredible way. While Gealt is a master painter of the first order and could have been content to make beautiful and traditional landscapes for which he would have received the highest accolades, he has never ceased to express himself in the most contemporary terms. He pushes the material ahead of its time on every single trip to his studio. Taking the landscape as a point of departure (and of which he seems to have total recall), he proceeds to invent an entirely new way of presenting it and, in so doing, the viewer takes that quantum leap with him. This time he has ventured into molten glass with friend and collector Frank Kelly. Like a delighted child and because Barry has so much experience and skill to bring to the adventure, the result is a suite of beautiful fused glass jewels as a counterpoint to the new paintings.
08:32 dans PARTENAIRES | PARTNERS, PEINTURE | PAINTING, SCULPTURE | Lien permanent | Commentaires (0)
« SWEET DREAMS »
jusqu'au 18 nov | until Nov 18
station16gallery.com
Abigail Goldman, Funderground, Diorama sculpture in plexi case, 8.5 x 8 x 8 inches
Créés à l'échelle de 1:87, les «die-o-ramas» de Goldman représentent des scènes de crime et des actes violents. Après avoir travaillé pendant de nombreuses années dans le système judiciaire, Goldman s'appuie sur son expérience de travail pour créer des pièces axées sur notre fascination pour la criminalité. Dans une entrevue avec le magazine Juxtapoz, Goldman explique : « J'ai été attirée par les reportages et les enquêtes en raison de mon intérêt pour la criminalité et les mauvais comportements tout au long de ma vie. Observer et travailler dans le système judiciaire m'a donné accès à la fascinante dynamique de la criminalité. Le crime peut puiser dans tout : la misère, l'amour, la méchanceté, le sexe, le chagrin, l'humour, l'humanité et l'inhumanité, la vie et la mort. J'essaie d'imprégner tout mon travail de ce mélange mortel en miniature.»
Created at a scale of 1:87, Goldman's "die-o-ramas" present intricately gruesome crime scenes and violent acts. Having worked many years as a reporter and investigator for the Federal Public Defender in Las Vegas, Goldman draws on her work experience to create pieces that put an interesting spin on society’s fascination with crime. In an interview with Juxtapoz magazine, Goldman explains: "I was drawn to reporting and investigating because of my lifelong interest in crime and bad behavior. Observing and working in the legal system gave me sideline access to the fascinating, fluid dynamics of crime – and crime can tap into everything: misery, love, malice, sex, grief, humor, humanity and inhumanity, life and death. I try to imbue all my work with that mortal mix, in miniature."
07:48 dans SCULPTURE | Lien permanent | Commentaires (0)
jusqu'au 25 nov | until Nov 25
m-a-i.qc.ca
TOMOYO IHAYA
« EYES WATER FIRE »
Eyes Water Fire, dessin, 2015. Tomoyo Ihaya © Tomoyo Ihaya
Dans Eyes Water Fire, Tomoyo Ihaya propose vidéos, installation en techniques mixtes et dessins à petite et grande échelles qui font écho au réconfort qu’elle apporte depuis longtemps aux miséreux réfugiés tibétains installés dans le Nord de l’Inde. Native du Japon et vivant maintenant à Vancouver, Ihaya possède une maîtrise en beaux-arts (gravure) de l’Université de l’Alberta. Depuis 2005, elle a visité l’Inde plus d’une douzaine de fois et y a noué des amitiés sincères avec plusieurs membres des communautés tibétaines en exil.
Tomoyo Ihaya’s Eyes Water Fire, comprises videos, mixed-media installation and small-and large-scale drawings that record the artist’s longstanding engagement with the lives and struggles of Tibetan refugees in northern India. Originally from Japan, and now based in Vancouver, Ihaya holds an MFA in printmaking from the University of Alberta. She has returned to India more than a dozen times since 2005, establishing close friendships with members of exiled Tibetan communities.
SHYRA DE SOUZA
« BLISS POINTS »
Bliss Points. Phantom Limb, installation, 2015. Shyra Desouza © Latitude 53, Edmonton
Avec Bliss Points, sorte d’épine dorsale où fusionnent de vieux objets restaurés, l’artiste interdisciplinaire Shyra De Souza soumet en quelque sorte le spectateur à sa stratégie d’exacerbation mimétique. Installée à Calgary, De Souza a présenté ses œuvres en sols canadien, américain et européen. En 2016, le centre Oboro situé à Montréal a présenté Vestigial Manœuvres, une installation de grande envergure entièrement composée d’objets trouvés dans les boutiques d’occasion locales.
Bliss Points, by interdisciplinary artist Shyra De Souza is a vertebrate-like span of reworked and melded second-hand objects that bring viewers face to face with De Souza’s strategy of “mimetic exacerbation”. Currently based in Calgary, De Souza has screened and presented her work in Canada, the United States and Europe. In 2016 Oboro (Montreal) commissioned and presented her Vestigial Manoeuvres, a room-sized installation composed entirely of objects found in local thrift shops.