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Une autre forme d’art-thérapie – en collaboration avec BAAM - Brigade Arts Affaires de Montréal
Fondation l'art pour la guérison, Rita Letendre à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont
La Fondation de l’art pour la guérison aurait installé, depuis 2002, pas moins de 9000 œuvres d’art dans 71 institutions médicales à travers le Canada. Ses fondateurs, les hommes d’affaires Earl Pinchuk et Gary Blair, ont eu l’idée d’habiller les murs des hôpitaux, après avoir passé du temps au chevet d’un ami malade qui se faisait soigner dans un environnement morne et triste.
Il n’y a aucun doute sur les effets bénéfiques de l’art et des projets tels que la Fondation de l’art pour la guérison ne sont qu’une ramification naturelle d’un mouvement grandissant, visant à incorporer l’art dans la vie de tous les jours. – Dorota Kozinska
Faire de l’art vs vivre avec l’art – Il n’est pas nécessaire de faire de l’art soi-même. Simplement le contempler – dans le meilleur des cas, vivre entouré d’œuvres – agit déjà sur notre santé. Mais comment cela se fait-il ? La joie que nous procure l’art, cette légèreté, d’où vient-elle et quelle partie touche-t-elle en nous ?
« HEXE »
jusqu'au 30 nov | until Nov 30
battatcontemporary.com
Marion Wagschal, Colossus, 2016
Les toiles et les œuvres sur papier sélectionnées ont toutes été réalisées au courant de l'année dernière, une période de production effervescente durant laquelle Wagschal a bénéficié de l'assistance du peintre Paul Hardy. Dans l'atelier des heures durant, ils ont discuté histoire, technique, forme. Pour accompagner cette exposition, Hardy raconte ses incursions dans l'espace réel et imaginaire de l'artiste. D'une manière toute sensible, il nous fait voir non seulement l'importance des détails biographiques et intimes dans la pratique de Wagschal, mais aussi la ténacité et l'ardeur qui troublent et propulsent son travail et sa vie de peintre.
The selected paintings and works on paper were for the most part executed in the last year, an effervescent period of production during which Wagschal enlisted the assistance of painter Paul Hardy. Spending afternoons in the studio side by side, they've discussed history, technique, form. To accompany the exhibition, Hardy chronicles his incursions in her space - real and imagined. Delicately encapsulating the significance of biographical and intimate details to her practice, his words also captures the relentlessness that troubles, and fuels, the work and life of the painter.
jusqu'au 21 oct | until Oct 21
art45.ca
Untitled Windows, 2011
Sélection de tirages originaux de photographies ainsi que de grands formats couleurs réalisées par Lynne Cohen (1944-2014), photographe de réputation internationale. Ces épreuves argentiques de petits formats sont les premiers indices de la vision artistique derrière un ensemble d’œuvres qui s’étend sur plus de quatre décennies. Par une clarté infaillible, les photographies de Lynne Cohen révèlent les particularités de lieux communs et nous permettent de porter un regard nouveau sur des endroits qui nous sont familiers tels que des laboratoires, des halls d’entrée et des salles d’attente.
Gagnante du premier Prix de Photographie Banque Scotia en 2011 et du Prix du Gouverneur général en 2005, le travail de Cohen se trouve dans plus de cinquante collections publiques incluant le Musée des beaux-arts du Canada, la Bibliothèque nationale de France à Paris, l’Art Institute of Chigago, le Metropolitan Museum of Art à New York et le Tate Modern à Londres. Art45 a exposé les œuvres de Lynne Cohen pour la première fois en 1989.
jusqu'au 7 oct | until Oct 7
parisianlaundry.com
JANET WERNER
« STICKY PICTURES »
Janet Werner, Hover (the distance between here and there), 2017, huile sur toile, 188 x 152.4 cm
Les tableaux récents de Janet Werner témoignent d’une nouvelle orientation dans la pratique de l’artiste. Celle-ci, reconnue depuis près de vingt ans pour ses portraits de femmes réalisés à partir de photographies extraites de magazines et de livres illustrés, met en relief les sources de ses œuvres à l’occasion de son exposition Sticky Pictures: non seulement le sujet photographié, mais aussi la matérialité de l’image imprimée, ses marques d’usure, sa présence sur un coin de table ou sur un mur, dans un espace que l’on imagine être celui de l’atelier. Dès lors, il ne s’agit plus tant de représenter une figure, de lui donner chair, que de mettre en scène la vie des images elles-mêmes — comme si l’image prenait sa revanche sur le portrait, et se frayait un chemin sur la surface du tableau, s’aidant de rideaux et d’ombres, de coups et de marques picturales.
Janet Werner’s recent paintings reveal a shift within the artist’s practice. For nearly two decades Werner has focused primarily on the female figure, painting a range of altered and exaggerated portraits, through the amalgamation of found images drawn from magazines and illustrated books. In Sticky Pictures, Werner makes visible the source material of her paintings – not only the subject in the photograph, but also the photograph itself; the material quality of the printed image, its traces of weathering, handling and use, its physical presence as an object lying on the corner of a table or hanging loosely on a wall, in a space that might be a studio. What is at stake in this work is not so much representing a figure and giving it flesh, but the staging of an image’s life — as if the image was taking revenge upon the portrait and pushing its way to the surface of the canvas, with the help of curtains and shadows, pictorial marks and brushwork.
GABRIELE BEVERIDGE
« SOFT SHRINKING TREMOR »
Gabriele Beveridge, Prophetic Souls, 2017, accessoires de magasin en chrome, verre soufflé à la main, 132 x 103 x 45 cm
Un corpus de sculptures et de photographies qui évoquent subtilement le contact à la fois sensuel et évanescent entre un corps et les instruments qui servent à son embellissement. Ces instruments – par exemple une affiche publicitaire démodée, rescapée d’un salon de beauté, ou des présentoirs de magasins défraîchis – sont réagencés grâce à des éléments conçus par l’artiste elle-même, en des assemblages qui en magnifient l’usure et la désuétude. Dans les œuvres de la série Clouds, des présentoirs maculés par les coulures décolorées qu’y ont laissé d’innombrables produits cosmétiques flirtent ainsi avec des panneaux perforés, laqués avec une palette de couleurs de vernis à ongles de manière à créer des dégradés vaporeux. Ailleurs, ce sont des structures en chrome flambant neuves qui sortent de leur anonymat de faire-valoir pour se transformer en de véritables sculptures murales: les tringles des Prophetic Souls sont déviées de leur agencement régulier, déformées, parées d’excroissances qui suggèrent une ossature, peut-être une cage thoracique.
Here, Beveridge assembles found objects and images with newly fashioned parts that subtly evoke the tactual and evanescent contact between the body and the accessories and processes that serve to embellish it. An abandoned beauty product advertisement, hair salon imagery, presentation walls and counters are salvaged and reassembled, their fatigue and disuse is magnified by the contrasts established through the artist’s juxtaposition of old and new. In works from the Clouds series, a palette of nail varnish shades is applied to the softly powder-coated pegboards that are fitted alongside shop panels covered in the discoloured drips of a thousand products that have lost their sheen. In Prophetic Souls, pristine chrome bars reveal themselves as more than simple presentation mechanisms, as their bends and curves suggest a skeletal form, perhaps a rib cage, deformed and appended.
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« DE BABYLON À THETA ROSE »
28 sept au 3 oct | Sept 28 to Oct 3
vernissage 28 sept 17h30 | Sept 28 ~ 5:30PM
galerie-erga.com
Les illusionistes au pouvoir, peinture sur mylar
Muriel Jaouich aborde le milieu de la peinture, avec sa longue histoire de prérogative masculine, et occupe ce territoire en y intégrant dans son champ l'univers féminin qui lui est propre. En tentant d'émuler la vulnérabilité organique du corps humain et de la psyché, les œuvres de Jaouich semblent prendre une vie provisoire ou même éphémère, animés par un élan psychologique invisible. Elle peint ce qu'elle voit et tente d'exprimer la vie dans toute sa réalité et ses mouvements. Elle entame le travail par un en angle critique d'abord, pour ensuite le considérer tel un espace où trouver beauté et poésie.
Muriel Jaouich takes the medium of painting, with its long history of masculine prerogative, and upends it by occupying its territory, and integrating into its field her feminine universe. Mimicking the organic vulnerability of the human body and psyche, works by Jaouich seem to take on a tentative or even ephemeral life of its own, enlivened by some invisible, psychological momentum. She paints what she sees and feels to express life in all its reality and movement. Her work starts always as a slight critique, then she takes it seriously and tries to find the beauty and poetry.
09:52 dans arts visuels | news, INSPIRATION, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
« BICÉPHALE »
Commissaires : Jean-Michel Correia et Jean-Michel Cholette
jusqu'au 15 oct | until Oct 15
galeriedentaire.com
ERIC BRAÜN
Éric Braün, Alarmiste, 2017, 16 x 20 po
Eric Braün, artiste multidisciplinaire, présente des acryliques sur toile mettant en scène une mythologie personnelle peuplée de chimères et de diableries.
Eric Braün, multidisciplinary artist, presents acrylics on canvas depicting a personal mythology crowded with chimeras and devilish creatures.
PATRICK ANKTIL
Patrick Anketil, Carma, 2013, bois, métal, 10 x 10 x 36 po
Patrick Anktil, sculpteur originaire de Québec présente ses sculptures sur bois et métal, sombres et ludiques, d'une esthétique macabre inspirée du dark art, des films d'horreur et du vaudou.
Anktil, a sculptor from Québec presents his sculptures on wood and metal, dark and playful, whose macabre aesthetics is inspired by dark art, horror films and voodoo.
09:29 dans ART TRASH ART, PEINTURE | PAINTING, SCULPTURE, UNDERGROUND | Lien permanent | Commentaires (0)
jusqu'au 7 oct | until Oct 7
lacastiglione.ca
DENIS FARLEY
Denis Farley, Network orange, 24 x 43 po., 2013, édition limitée de 5
MYRIAM GAUMOND
Myriam Gaumond, Maison no.3, série Le vent est tombé, 2013, 20 x 26 po., édition limitée de 3
NORMAND RAJOTTE
Normand Rajotte, Sans titre - Série Carcasse, 2015, 40 x 51.5 po., édition limitée de 6
LISE LATREILLE - ISA LAUSAS - LOUIS PERREAULT
Une exposition originale où sont présentés des maquettes/livres photographiques tous issus de travaux en cours de création. Chaque artiste nous présente sa maquette ou livre photo, accompagné de tirages au mur. Le livre photographique se veut une déclaration d’intention portée par un enchaînement visuel, qui propose un développement narratif, soit une série structurée d’images placées dans un certain ordre, permettant la compréhension du travail autour d’un sujet. Le livre photographique est bien plus qu’un simple répertoire d’images, il revêt la finalité d’une démarche créatrice, devenant une œuvre en soi. Le livre photo permet aux amateurs et collectionneurs d’art d’y trouver des pistes abordables de collection.
jusqu'au 14 oct | until Oct 14
artotheque.ca
Barbara Sala, Mother of Twins, 1996
ÉLODIE BERNIER - C. C. - ESTELLE CAMBE - LUCIE DESMARAIS - DIANE DESROCHERS - ANSOVINA DOLCE - SYLVIE FUSADE - GILLES GRÉGOIRE - DIANE GRENIER - NOËLLA GUILMETTE - MARJORIE LEMAY - IRIS LOPEZ - JANIS MAILHOT - MIGUEL MALO - BILLY MAUREAU - ANTONIO NOVO - MICHEL PIMPARÉ - BARBARA SALA - ÉRIC SOOS - MARGARET STUART - LIU FENG TAO
L’exposition L’art à l’état brut propose de mettre en valeur des œuvres de la collection permanente affiliées à l’art brut et d’instaurer un dialogue entre les œuvres de nos artistes et les créations de personnes non reconnues comme telles. Ces personnes, vivant dans l’altérité mentale ou sociale, possèdent une puissante force vitale qui les pousse à créer des œuvres singulières, munies de leur propre langage esthétique. Il s’agit donc de faire fi de l’appartenance des œuvres à un courant particulier au profit de rapprochements relevant de l’intériorité psychique et émotionnelle.
« TRAÇANT DES LIGNES DE JANVIER À DÉCEMBRE »
jusqu'au 16 déc | until Dec 16
sbcgallery.ca
Rita Letendre, Koumer, 1975, acrylique sur toile, don de M. Yves Gauthier, collection Musée d'art contemporain de Montréal, photo : Denis Farley
BILLY-RAY BELCOURT - MAGGIE GROAT - RITA LETENDRE - ANNIE POOTOOGOOK - WALTER SCOTT - JOSEPH TISIGA - CHARLENE VICKERS - ZOTOM
Wood Land School : Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Traçant des lignes de janvier à décembre est conçue comme une exposition d’une durée d’un an qui se déploie à travers une série de gestes – un ensemble d’activités qui font entrer et sortir des œuvres de l’espace de la galerie – de sorte que l’exposition est en constant devenir. Le premier geste s’intéressait au pouvoir d’une ligne, celui de marquer l’histoire et d’invoquer la mémoire, nous avons posé une question : qu’est-ce que ça veut dire que d’hériter une histoire? Le second geste nous a montré des manières d’occuper le présent, nous avons posé une question : comment la ligne se comporte-t-elle? Le troisième geste s’est déroulé à Kassel en Allemagne et faisait partie du programme d’anéducation de documenta 14. Il y s’agissait de questionner l’idée même de l’école. Tout en reconnaissant que nous émergeons du contexte oppressif des formes éducatives européennes, nous avons posé une question : comment la tendresse peut-elle structurer les manières par lesquelles nous parvenons au savoir?
Wood Land School: Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Drawing Lines from January to December is conceived as a single year-long exhibition that unfolds through a series of gestures—clusters of activity that bring works into and out of the gallery space—such that the exhibition is in a constant state of becoming. The first gesture was concerned with the power of a line to mark history and invoke memory, where we asked: what does it mean to inherit a history? The second gesture showed us ways of occupying the present, where we asked: how does the line behave? The third gesture, which took place in Kassel, Germany as part of the aneducation program at documenta 14, questioned the very idea of school. Acknowledging that we emerge out of an oppressive context of European educational forms, we asked: how can tenderness structure the ways we come to know?