15 juin au 20 août | June 15 to Aug 20
vernissage 15 juin 17h00 | June 15 ~ 5:00PM
fonderiedarling.org
ALISON KNOWLES
« HOUSE OF DUST »
Commissaires : Maud Jacquin, Sébastien Pluot et Jeff Guess
ALISON KNOWLES & A CONSTRUCTED WORLD - STEPHANE DEGOUTIN & GWENOLA WAGON - JEFF GUESS - MARTIN HOWSE - JONATHON KEATS - BYRON PETERS - AURÉLIE PÉTREL ET LES PARTICIPANTS DE ART BY TRANSLATION : LOU-MARIA LE BRUSQ - TYLER COBURN - JOSHUA SCHWEBEL - DANIELA SILVESTRIN
En 1967, l’artiste Fluxus Alison Knowles réalise The House of Dust, l’un des premiers poèmes générés par un ordinateur. Chaque quatrain commence par « Une maison en…» suivi par des permutations aléatoires de matériaux, de sites ou de situation, de sources lumineuse et de types d’habitants. En 1969, Knowles traduit l’un des quatrains sous la forme d’une architecture installée à Chelsea puis à CalArts où converge une communauté foisonnante d’artistes et d’étudiants qui y proposent des installations, performances, concerts, cours de poésie, projections de films. L’exposition présentée à la Fonderie Darling retrace l’histoire de The House of Dust et invite des artistes contemporains à s’emparer de ce poème-partition et à proposer des interprétations nouvelles.
In 1967, Fluxus artist Alison Knowles produced The House of Dust, one of the first computer-generated poems. Each quatrain began with “A house of ...” followed by random sequences of materials, sites or locations, light sources, and categories of inhabitants. In 1969, Knowles translated one of the quatrains into an architectural form, which was installed in Chelsea and then at CalArts, where a burgeoning community of artists and students were creating installations, performances, concerts, poetry courses, and film screenings. The exhibition presented at the Darling Foundry retraces the history of The House of Dust and presents contemporary artists’ new interpretations of the poem-score.
ANTOINE CARON
« UNITÉ D’HABITATION »
Antoine Caron, Unité d'habitation (tests)
Antoine Caron produit des œuvres sculpturales engagées politiquement et socialement. Pour l’œuvre de la Place Publique 2017, l’artiste propose de réinterpréter le concept d’unité d’habitation théorisé par Le Corbusier, en construisant un immeuble de verre dont chaque module-aquarium est habité par différentes sortes d’algues. En implantant un composant exogène (culture d’algues) à des composants préexistant (des objets récupérés dans la Fonderie Darling), l’artiste joue le rôle d’un planificateur urbain en portant un regard critique sur le phénomène de gentrification.
Antoine Caron produces politically and socially engaged sculptures. For the work in the Place Publique 2017, Caron reinterprets Le Corbusier’s concept of the unité d’habitation (living unit) by erecting a glass building in which each module (aquarium) is inhabited by a different kind of alga. By establishing an exogenous component (the growing of algae) to pre-existing components (objects gathered in the Darling Foundry), Caron plays the role of urban planner and casts a critical look at gentrification.
« PLACE PUBLIQUE »
performances tous les jeudi 18h00 | every Thursday 6:00PM
Modélisation du bar terrasse
Depuis 10 ans, la Fonderie Darling investit chaque été une partie de la rue Ottawa pour en faire un espace d'expression artistique et de rencontres. Cette portion d'asphalte, cible d'une réappropriation citoyenne, regroupe cette année encore, de nombreux acteurs dont les quatre Universités montréalaises qui ont conceptualisé des projets tant en architecture (McGill), en art visuels (Concordia), en design de l'environnement (UQÀM), qu'en histoire de l'art (Université de Montréal). La Place Publique sera ainsi activée, tout au long de la saison, de multiples façons: par des soirées de performance initiées par la Fonderie Darling et ses partenaires (Cercle Carré, GIV, Maison de la Poésie, RIPA), par une œuvre in situ ou encore par la mise en place d'une terrasse/bar.
Every summer for the past ten years, the Darling Foundry has taken over part of Ottawa Street and transformed it into a space for gathering and artistic expression. This year, this stretch of asphalt intended for citizen appropriation brings together participants from four Montreal universities who have designed projects in architecture (McGill), art (Concordia), environmental design (UQAM), and art history (Université de Montréal). Throughout the summer season, Place Publique will be activated in various ways: a series of performances by the Darling Foundry and its partners (Cercle Carré, GIV, Maison de la Poésie, RIPA), in situ artworks, and a bar/terrace.
ALISON KNOWLES
Aurélie Pétrel examine les relations entre The House of Dust et le travail de Peter Eisenman à partir de documents du CCA. D’autres œuvres interrogent les phénomènes de traductions entre différents types de langages, de médiums et de subjectivités, une dimension centrale de The House of Dust. Ainsi, A Constructed World interprète l’un des quatrains du poème en réalisant une « maison de papier » destinée à communiquer avec des anguilles vivantes et à servir de structure d’accueil à des ateliers, conférences et performances tout au long de l’exposition. Cette installation dialogue avec les propositions d’autres artistes invités dont les œuvres interrogent la communication entre les humains et non-humains, animaux, plantes ou machines : Stéphane Dégoutin et Gwenola Wagon, Jeff Guess, Martin Howse, Jonathon Keats, et les participants de Art by Translation Tyler Coburn, Lou-Maria Le Brusq, Joshua Schwebel et Daniela Silvestrin. Knowles propose également une nouvelle version de Gifts Objects For The House of Dust.
Aurélie Pétrel probes relations between The House of Dust and the work of Peter Eisenman through an examination of documents from the CCA. Other artists explore the phenomena of translation among different types of languages, media, and subjectivities – a central dimension of The House of Dust. For instance, in A Constructed World, the artist interprets one of the poem’s quatrains by making a “paper house” intended to communicate with live eels and to be used as a structure for hosting workshops, conferences, and performances for the duration of the exhibition. This installation relates to the offerings of other guest artists whose works explore communication between humans and nonhumans – animals, plants or machines: Stéphane Dégoutin and Gwenola Wagon, Jeff Guess, Martin Howse, Jonathon Keats, and the members of Art by Translation – Tyler Coburn, Lou-Maria Le Brusq, Joshua Schwebel, and Daniela Silvestrin. Knowles also presents a new version of Gift Objects for the House of Dust.
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