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Commissaire : Seema Goel
27 mai au 24 juin | May 27 to June 24
vernissage 27 mai 15h00 | May 27 ~ 3:00PM
visualvoicegallery.com
ASH ALBERG AVEC DR. MELANIE MARTIN - DANA KLETKE & DR. TIINA KAUPPINEN - HEATHER KOMUS & DR. KRISTINE COWLEY - CHANTEL MIERAU & DR. JERRY KRCEK - LESLEY NAKONECHNY & DR. MIKE JACKSON - ANN STINNER & DR. TABREZ SIDDIQUI - GAËTANNE SYLVESTER & DR. EFTEKHAR EFTEKHARPOUR - PETER TITTENBERGER & DR. GILBERT KIROUAC - MICHELLE WILSON & DR. MARC DEL BIGIO
Le conseil des métiers d'art du Manitoba a débuté en 2014 un partenariat avec la Société pour la neuroscience du Manitoba dans le but de faciliter l'échange entre artistes de métiers d'art et chercheurs en neuroscience. Neurocraft est une exposition, signé par la commissaire Seema Goel, avec neuf artistes collaborant avec des chercheurs pour créer des œuvres d'art inspirées par le cerveau.
The Manitoba Craft Council began a partnership with the Manitoba Neuroscience Network in 2014 to facilitate the exchange between craft artists and neuroscience researchers. Neurocraft is an exhibition, curated by Seema Goel, featuring nine artists collaborating with neuroscientists to create works of art inspired by the brain.
« LES DERNIERS CAPRICES »
Commissaires : Louis Cummins et Karl-Gilbert Murray
jusqu'au 23 juin | until June 23
graff.ca
Les derniers caprices no 3, 2016, collage, 50,8 x 76,2 cm
Une exposition posthume d’œuvres inédites, qui rend hommage à cet artiste, historien et critique d’art décédé le 7 avril 2016. Alain Laframboise s’est joint aux artistes de la galerie Graff en 1985. Depuis, il nous a successivement fait voyager dans les petits univers grandioses de ses sculptures et dans la lumière dorée de ses visions. À travers la lentille de son impressionnante connaissance de l’art occidental, nous voyons se télescoper les grandes figures et moments de son histoire. Et c’est grâce à sa sensibilité pour les objets du quotidien et tragédies ordinaires qu’il a su nous faire glisser dans les coulisses du grand théâtre des signes et des choses qu’est notre réalité.
A posthumous exhibition of previously unseen works that pay tribute to this artist, historian and art critic who passed away on April 7, 2016. The opening will be held on Thursday, May 25 at 5 p.m. with curators, Louis Cummins and Karl-Gilbert Murray. Ever since Alain Laframboise joined galerie Graff’s artists in 1985, he has taken us on a journey through his sculpture’s small and extravagant worlds, and into the golden glow of his visions. Through the lens of his vast knowledge of western art, we saw historical figures and key moments seamlessly weave into one another; following his keen sensibility for everyday objects and commonplace tragedies, he inspired us to look behind the curtain of this great theater of objects and signs we call reality.
3 juin au 22 juillet | June 3 to July 22
vernissage 3 juin 15h00 | June 3 ~ 3:00PM
projetpangee.com
André Ethier, Untitled 18, oil on canvas, 18 x 24 inches
André Ethier peint des paysages psychologiques mythiques dans lesquels des scènes tropicales tirent leurs origines de rêves, et où des créatures deviennent tantôt une auto-analyse, tantôt une réflexion, en particulier autour de thèmes comme celui de la paternité. Dans une de ses peintures, une créature canine semble blottir son bébé tendrement, mais en regardant plus attentivement nous réalisons que la créature est en train de donner naissance, et que la scène se passe dans une animalerie. Des moments de beauté, de tendresse, mais aussi de mélancolie surnaturelle comme celui-ci rayonnent dans nombre de ses oeuvres. Ethier peint avec des huiles fortement diluées produisant ainsi des scènes aux allures d'aquarelles immergées dans les textures graisseuses, humides et collantes de la peinture à l'huile. Cette technique permet une luminosité et une profondeur optique inégalées. On remarque également la dextérité du coup de pinceau d'Ethier et son expressivité. Ethier réfléchit sur sa propre expérience, se concentre sur sa vie familiale, mais c'est un récit ouvert qu'il construit et qu'il partage avec le public.
André Ethier paints mythical images of psychological landscapes where tropical scenes come from dreams, and creatures become either self-examination or reflection, particularly around themes like parenthood. In one painting, a dog-like creature appears to snuggle a baby with care, but upon looking twice we see the creature is actually giving birth in a pet shop. Moments of beauty and tenderness like these spark throughout the works. Ethier paints with heavily thinned oils producing watercolour-like scenes submerged in the greasy, wet, sticky and runny characteristics of oil paint. This technique permits an outstanding luminosity and optical depth, which is also underlined by Ethier's dexterity and confident brushwork. By examining personal and internal views of himself and his family life, Ethier constructs narratives that become rich and layered shared experiences.
Jasmine Reimer, Guilty Pleasures (MountSin)
Jasmine Reimer explore l'expérience corporelle et sensuelle du quotidien. Elle mélange des objets trouvés avec des matériaux organiques et minéraux qui sont pour elle autant d'éléments constituants la matrice d'un corps primitif. Elle s'intéresse à un état d'être qui situe le corps dans un temps primordial, loin du langage et de ses normes. L'expérience qu'elle appelle de ses voeux est incohérente, mais incarnée, bien réelle. Reimer influencée par l'esthétique du grotesque traditionnel : corps grotesques, exagération ou ornementation grotesques. Elle est également inspirée par la beauté des fétiches ancestraux. Elle croit dans l'intuition, la transformation, la fluidité, les rituels. Elle se passionne pour le corps féminin et l'objet de la séduction. Elle choisit les objets et les matériaux qu'elle utilise dans ses sculptures en fonction de leur potentiel symbolique, de la charge émotive qu'ils pourront exercer sur le spectateur. On peut apprendre à se connaître en apprenant à connaître une chose. Plus cette chose est étrange, plus elle nous est étrangère, plus il nous est possible de nous poser des questions. Reimer désagrège des objets préexistants, les mélange avec de la matière brute. Elle transforme, elle pervertit, elle corrompt. L'artiste passe ici par le chaos pour pénétrer l'ordre de la beauté, c'est une création qui refuse les mots, elle est strictement corporelle.
Jasmine Reimer explores the sensual, corporeal experience of the everyday. She combines found objects and visceral materials to explore the ‘primitive’ body; a state of being that situates the body outside of normative language and within an incoherent, embodied experience. Her interests reside within the traditional grotesque (including the grotesque body, exaggeration and ornamentation), fetish objects and intuition, transformation, fluidity, ritual and the female body. Through her practice, she aims to re-assert the value of embodied experience. She selects objects based upon their inherent ability to seduce and her capability to infinitely increase its power as a thing of fetish, symbol, sentience and persuasion. To degrade an object is to create an opportunity to deal with its intricacies, to know a thing only as you know yourself. For Reimer, creating a peculiar alien status through perversion or corruption is of utmost importance. Meaning is re-ordered, sometimes eradicated and re-invented, language is overcome by the silent unknown of embodied experience.
08:35 dans arts visuels | news, PEINTURE | PAINTING, SCULPTURE | Lien permanent | Commentaires (0)
« NON NON-OBJECTIVE STRUCTURE »
1 au 10 juin | June 1 to 10
portes ouvertes 1 juin 17h00 | June 1 ~ 5:00PM
perte-de-signal.org
Ayam Yaldo. Photo : Camille Montuelle
Le non-objectivisme signifiait la volonté de désengager l’art de la réalité: les formes représentées ne pouvant être « actualisées » que dans un monde abstrait. L’installation joue sur le renversement de la présence factuelle – et pas seulement dans les musées – de l’abstrait dans le concret, de la non-objectivité dans l’objectivité, en soutirant les formes disposées sur un plan retrouvées dans les peintures suprématistes pour les articuler dans un environnement en trois dimensions. Le dynamisme de cette construction de lignes est notamment achevé par les projections visuelles et l’animation renouvelée du spectateur à travers l’exploration active de son espace.
« TRAUMA »
26 mai au 4 juillet | May 26 to July 4
occurrence.ca
Joan Fontcuberta, Trauma IV, 2016
Depuis plus de trente ans, la posture critique de Joan Fontcuberta à l’égard de la photographie s’avise à défier le potentiel de conviction de l’image, son pouvoir de vraisemblance, sa pseudo-vérité, de même que la puissance des discours d’autorité qui déterminent notre regard sur le monde, qu’ils soient discours sur l’art, la science, le journalisme ou la religion. Dans cette perspective, une bonne part de sa production exploite, avec l’humour et la dérision qui le caractérise, les mécanismes de déconstruction de l’image photographique qui mettent à l’épreuve les propriétés matérielles et conceptuelles qui lui sont inhérentes. Regroupées sous le titre générique Trauma, les séries Blow up Blow up, Gastropoda et Trauma s’inscrivent à leur manière dans cette logique de déconstruction. À défaut d’accorder à cette surface du visible la valeur de preuve et de réel dont elle s’est longtemps réclamée, les œuvres de ces trois séries lui substituent une autre forme de visibilité, celle-ci inscrite dans le corps, voire la matérialité même de l’image alors dépouillée de son référent initial. [...]
- Extrait du texte de Mona Hakim
« LOOK OUT »
jusqu'au 10 juin | until June 10
galerieantoineertaskiran.com
Blanket, 2017, huile et impression jet d'encre sur toile, 154 x 122 cm, collection particulière
Connu pour sa peinture extrême, ses couleurs vives, l’interprétation du paysage canadien et des réflexions sur sa vie personnelle, Dorland fait de sa peinture une collection de contradictions et de contrastes. En cherchant sans cesse à repousser les frontières de sa propre pratique, Dorland est un expérimentateur dans l’âme qui explore de nouvelles façons de penser le langage de la peinture. Pour Dorland, cette exposition est une sélection de moments, comme si chaque tableau y opérait à la manière d’un court récit ou d’une résurgence de souvenirs. Entre autres, le climat sociopolitique qui prévaut actuellement l’a amené à tourner son regard vers le domestique en portant une attention accrue aux détails de sa vie intime. Conçu comme un moyen de défense quasi instinctif contre les images et les sentiments d’oppression qui s’imprègnent inévitablement dans notre conscience, ce nouveau corpus invite le spectateur à contempler des moments de confort succinct.
Known for his extreme painting, vibrant colours, interpretation of Canadian landscape and reflections on his personal life, Dorland’s work is a collection of contradictions and contrasts. In pursuit of pushing the limits of his own practice, Dorland is an experimenter at heart who looks for new ways to rethink the language of painting. For Dorland, this exhibition is an assortment of moments, almost as if each painting is a short story or a flash from the past. Understood as an almost instinctual defense against the images and feelings of dread that inevitably seep into consciousness, Dorland offers the user a new body of work depicting moments from a temporary comfort. His attention is turned towards the intimate household details in his midst, a certain consequence of the new socio-political climate.
08:07 dans PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
jusqu'au 23 juin | until June 23
centreclark.com
NICOLAS GRENIER
« VERTICALLY INTEGRATED SOCIALISM »
Nicolas Grenier, Vertically Integrated Socialism
La genèse du projet Vertically Integrated Socialism prend sa source dans les rues du quartier Skid Row, à Los Angeles, où se retrouvent chaque soir entre 10 000 et 20 000 sans-abris. Son atelier étant situé à cet endroit, Nicolas Grenier s’y rendait quotidiennement, le forçant ainsi à développer une vision de Los Angeles qui implique la coexistence journalière de deux mondes diamétralement opposés. D’un côté, on retrouve la réalité du monde des arts avec ses galeries, musées et autres lieux culturels, alimentée par les fortunes personnelles et corporatives, et occupée par différents enjeux artistiques, philosophiques et esthétiques. De l’autre, on découvre la réalité de la misère extrême se déployant dans la rue et régie par une économie basée sur les besoins primaires, dont l’assouvissement difficile et répétitif accapare les sans-abris jour après jour. Deux mondes dichotomiques qui ne se côtoient pas, parmi les dizaines d’autres mondes isolés les uns des autres qui constituent Los Angeles. Dans ce contexte social qui ne cache pas ses iniquités, comment réfléchir à la place des classes au sein de la société?
The genesis for Vertically Integrated Socialism can be traced back to the streets of Los Angeles’ Skid Row neighbourhood, where each night, between 10 000 and 20 000 homeless people converge. Nicolas Grenier’s studio was in that neighbourhood, and his regular presence there forced him to develop an understanding of LA that includes the daily coexistence of two diametrically opposed worlds. On one hand is the art world, with its galleries, museums and other cultural sites, fuelled by private and corporate wealth, and driven by a range of artistic, philosophical and aesthetic concerns. On the other, the harsh reality of extreme poverty on display in the streets, ruled by an economy of basic needs that can never be fully met, and which monopolize the homeless day after day. These two conflicting worlds – and dozens more – can be found in Los Angeles, each one existing in isolation from the other. In light of such blatant disparity, how can the ongoing issue of classes be reconsidered?
SUNITA PRASAD
« STRANGERS AND STAND-INS »
À travers le film, la vidéo et la performance, Sunita Prasad s’intéresse à différentes méthodes de recherche qui lui permettent de traiter des questions de genre et d’identité. Ses œuvres sont des hybrides entre le documentaire et la fiction, tournant souvent autour du concept de re-enactment par lequel l’artiste rejoue ou fait rejouer des scènes afin de remettre en question tout ce qui touche aux comportements attendus dans la société. L’œuvre Presumptuous, que le visiteur pourra voir à l’entrée de la salle, est d’ailleurs réalisée à partir de ce concept. Munie d’une caméra cachée, Prasad filme des individus qui agissent de manière incongrue dans l’espace public. À titre d’exemple, dans le métro de Paris, un homme s’assoit à côté d’un autre homme et place sa main sur son genou. L’individu répond en prenant la main de l’inconnu et en la caressant. Ce bref moment d’intimité révèle à la fois quelque chose d’inattendu et de fortement sensuel, suscitant potentiellement de l’embarras chez certains passagers. Là réside l’intérêt de cette vidéo : créer des moments d’inconfort dans des lieux fréquentés par tout le monde (terrasse d’un restaurant, guichet automatique, parc, etc.). Et si cette expérience devait nous arriver, comment réagirions-nous?
Through her film, video and performance work, Sunita Prasad examines how different research methods allow her to address issues of gender and identity. In the hybrid genre of docu-fiction, she uses re-enactment as a way to play or replay scenes that question certain expected behavioural conventions within our society. In her video titled Presumptuous, presented at the gallery’s entrance, Prasad uses a hidden camera to film individuals acting in strange ways within public space. For example, a man sits next to another man on the Paris metro, and places his hand on the other’s knee. The latter responds by taking the stranger’s hand in his and caressing it. This brief moment of intimacy reveals something both unexpected and very sensual, but could also provoke unease among other riders. Herein lies the work’s main objective: to create moments of discomfort and uncertainty in highly public contexts such as a restaurant patio, an ATM machine, a park, etc. The work seems to ask, if this were to happen to me, how would I react?
« BLANC »
jusqu'au 8 juillet | until July 8
galeriesimonblais.com
Marc Séguin, Paysage nordique 13, 2016, huile et pigments sur toile, 91,5 x 122 cm
Paysages était le titre de la dernière exposition de Marc Séguin à la galerie, en 2013. Mais à cette époque, l’artiste nous amenait dans des paysages urbains empreints d’une aura de drame. Sa nouvelle série de « paysages » n’a plus rien à voir avec cette urbanité; l’être humain y est à peine suggéré par endroits. Cette fois-ci, Marc Séguin nous place devant l’immensité des paysages nordiques : des paysages nus baignés par une luminosité éblouissante où l’humain cherche ses repères. Fidèle à lui-même, Séguin s’emploie avec une économie de moyens à traduire l’émotion qui nous submerge face à cette nordicité peu foulée par l’humain. Il nous rappelle que nous devons faire montre d’une grande humilité par rapport au territoire.
The last exhibition of works by Marc Séguin held at the gallery, in 2013, was entitled Landscapes. At that time, the artist took us to city landscapes that had a certain air of the dramatic about them. His new series of “landscapes” has absolutely nothing in common with that urban world; in it, a human presence is only barely suggested here and there. This time, Marc Séguin presents us with the immensity of northern landscapes—bare expanses of land bathed in dazzling light in which one struggles to find one’s bearings. True to form, Séguin employs an economy of means to convey the feeling overwhelming us in the face of that northern environment, so little tread upon by humankind. He reminds us that we must show great humility in respect to the land.
07:27 dans PARTENAIRES | PARTNERS, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
« VARIATIONS »
1 juin au 22 juillet | June 1 to July 22
vernissage 1 juin 19h00 | June 1 ~ 7:00PM
beauxartsdesameriques.com
Deep Woods (Summer), 2017, huile sur toile, 116.84 x 162.56 cm