Commissaires : Mathieu Beauséjour et Alain Paiement
jusqu'au 23 avril | until April 23
lesateliersjeanbrillant.com
MAUDE BERTRAND - CHARLES DAGENAIS - ROSE DE LA RIVA - MARINE GOURIT - ANNE-MARIE HOULE - ÉTIENNE LAPIERRE - CLAUDEL LAUZIÈRE VANASSE - STÉPHANIE L’ITALIEN - ARCHIE REID - KATHRINE ROSE - MALIKA ROUSSEAU - CRISTEL SILVA - GUILLAUME SYLVESTRE - SARABETH TRIVINO
Cette exposition rend public le résultat le travail et les recherches artistiques d’étudiant.es terminant leur baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM. Les exposant.es ont élaboré ce projet collectif sur une période d’un an dans un va-et-vient constant entre l’école et l’atelier, entre l’incertitude et l’affirmation d’une pratique personnelle émergente. Pendant qu’il fait mauvais est un état d’entre-deux. Personne veut sortir quand il fait frette, mais tout le monde va au cinéma quand il pleut.
Just some activities
Dans le vent qui souffle, la tempête provoque l’acharnement, la persistance. Dans la tempête, le vent coupe le souffle et demande arrêt.
Dans l’approfondissement d’une technique, d’une gestuelle, faire parler la matière. Laisser s’écouler. Décharge, surcharge. Comme une grosse tempête de neige, la distance impose le refuge. S’extirper de l’hyperactivité ambiante et l’activer dans ses mains. Répéter des gestes qui tissent plus grand. Dégager du temps.
Accumuler. Bricoler un imaginaire collectif déficient. Réassembler les symboles. Malmener Walt Disney.
Construire une cabane
Dans l’abri se cache l’idée d’une structure comme protection et recueillement. Le corps-architecture trace des lignes; frontières qui délimitent pour inviter à entrer, ou pour se détourner de l’Autre.
La cabane est une tanière, l’état d’une réflexion identitaire. Le corps cumule le vécu et agit comme mémoire poreuse. C’est une maison-de-tête qui imagine pour subsister. Bâtie par les souvenirs, c’est un fort-cachette qui s’active. En attendant.
Repère et repères
Dans un souffle d’insolence, les œuvres dialoguent, se content des blagues. L’idée du repère évoque aussi le potentiel de manigance. La tourmente peut parfois susciter l'émergence de quelques sorcières, cultivant leurs pouvoirs dans la convergence et la contingence de leurs esprits féministes.
Le territoire apparaît comme un atelier-repère et une constellation de repères où vient se loger le corps et la recherche. La pratique confronte et se confronte au territoire. À l’approche du paysage, la ville devient matière brute, à la fois point de ralliement cartographié et perte de repères.
Entre les grands ébats politiques et le petit temps quotidien, se parle l’angoisse et l’activité. Dialogues de tensions qui mettent en doute, ne laissent jamais place à une assise confortable. Le mauvais temps paralyse et active. Il met en marche. Silence ou cri; l’inconfort comme tremplin, ou alors, comme épuisement. Les rêves naissent-ils de la fatigue ?
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