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Bon printemps chers lecteurs et chères lectrices ! Je profite du bulletin pour vous inviter joyeusement au lancement de mon deuxième livre d'artiste - L'antépisode mexicain - à la librairie Le Port de tête, jeudi prochain 4 mai, dès 18h00. Faites-moi signe si vous voulez réserver votre copie ! Je vous invite également à lire mon compte rendu bien personnel de la foire Papier, qui avait lieu le weekend dernier, et où j'ai eu beaucoup beaucoup de plaisir :)
« MATERIELLEMENT RIEN, POTENTIELLEMENT TOUT »
28 avril au 10 juin | April 28 to June 10
artdiagonale.org
© Guillaume Adjutor Provost, Materiellement rien, potentiellement tout, 2017
L’exposition est un acte de mémoire pour reformuler le club Nuit Magique, lieu de rassemblement du nightlife montréalais entre 1976 et 1983. Le manque d’archives tangibles aura conduit à comprendre ce lieu culte à travers des anecdotes transmises par les anciens propriétaires, mais surtout à travers les écrits d’une frange de la scène littéraire. Le projet a débutée avec la découverte d’un recueil de poèmes de Spiros Zafiris, Midnight Magic (1981), dans lequel il met en scène ce lieu refuge pour poètes et chanteurs, fréquenté notamment par Leonard Cohen. En reliant ce premier document aux textes du poète Henry Moscovitch et de Cohen, il est possible de voir l’influence que le club Nuit Magique a eu sur l’inconscient collectif à la fin de la décennie 1970.
This exhibition is a kind of memorial to Nuit Magique, a popular Montreal nightclub that ran from 1976 to 1983. Since few tangible archives of this cult venue still exist, our understanding of it relies on anecdotes from its former owners, and more importantly, on writings from the fringe literary scene. The exhibition project began with the discovery of a book of poems by Spiros Safiris titled Midnight Magic (1981), where he describes the nightclub as a refuge for poets and signers, among them the legendary Leonard Cohen. Through links made between this book and the poems of Cohen and Henry Moscovitch, it becomes clear that the Nuit Magique scene had an indelible influence on the collective unconscious of the late 1970s.
jusqu'au 11 juin | until June 11
mont-royal.net
MARTIN TREMBLAY * gagnant catégorie Portrait
« QUEEN STREET »
Les revendications des transgenres canadiens ont occupé l’actualité cette année. Sur Queen street, Brandon Mcilvenna et son ami(e) aiment provoquer les passants au cœur du nightlife de Toronto. – La Presse, 23 mai 2016
IVANOH DEMERS * gagnant catégorie Nouvelles
« DANS LES YEUX DE GUY TURCOTTE »
Le cardiologue Guy Turcotte, accusé d’avoir tué ses deux enfants, que l'on voit ici regarder à travers une porte vitrée, était présent dans le box des accusés lors du témoignage de son ex-femme, Isabelle Gaston. Il était accompagné de plusieurs avocats. – La Presse, 28 septembre 2015
SÉBASTIEN ST-JEAN
« KARIM OUELLET – L’HOMME EST UN LOUP POUR L’HOMME »
Portrait de l’auteur-compositeur-interprète Karim Ouellet, sur l'avenue Mont-Royal, à Montréal. – Agence QMI, 5 mars 2016
OLIVIER PONTBRIAND
« SUR LA LIGNE DE FEU »
Un feu a complètement détruit trois immeubles vacants du Vieux-Montréal, qui faisaient l'objet d'un énoncé d'intérêt patrimonial de la Ville de Montréal. Malgré l'intervention de plus de 150 pompiers, l'embrasement généralisé ne leur a pas permis d'entrer à l'intérieur des édifices de trois à cinq étages. – La Presse, 24 mai 2016
Présentée par l’Avenue du Mont-Royal et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, et produite par Odace Événements, l’exposition réunit 24 projets de photos finalistes et gagnants du Prix Antoine-Desilets 2016, ainsi qu’une sélection de 21 photos de l’édition 2015. Le prix Antoine-Desilets, attribué par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, honore les photographes ayant produit les meilleures photos de presse du Québec dans sept catégories : arts et spectacles, enjeu contemporain, nouvelles, photoreportage, portrait, sports et vie quotidienne.
11 mai au 10 juin | May 11 to June 10
vernissage 11 mai 17h00 | May 11 ~ 5:00PM
galeriecoa.com
ZOLTAN VEEVAETE - NICK FLATT & PAUL PUNK - MAURO C. MARTINEZ - DAVID ROSADO - MIC LINDER
Cette exposition collective propose de multiples regards croisés sur la création en arts visuels, à l’ère post-internet. À une époque intrinsèquement caractérisée par la surenchère d’information, la connectivité omniprésente, la pensée nuagique et la dématérialisation généralisée, l’œuvre d’art, l’esthétique, ainsi que les approches et la méthodologie créatrices sont métamorphosées.
jusqu'au 3 juin | until June 3
facebook.com/McFrontenac
JÉRÉMIE ST-PIERRE
« SPECTRES »
Jérémie St-Pierre, Ils regardent un film, 2017, acrylique sur toile, 183 cm x 152,5 cm. Photographe : Valériane Noël
L’exposition jette un regard critique sur les bouleversements globaux engendrés par les mouvements migratoires humains, de ses causes à ses effets. St-Pierre s’interroge sur les bouleversements sociaux qui ont un impact sur les enjeux politiques et territoriaux dans des contextes où les conditions de survie sont de plus en plus extrêmes. Par un travail en peinture motivé par des stratégies de défiguration, Jérémie St-Pierre met en évidence de nouveaux espaces psychologiques, à la limite de l’hallucination, en réaction à la déprédation du monde face à l’anéantissement des valeurs humanistes.
BABE HEMLOCK & CARLA HEMLOCK
« TEHATIKONHSATATIE : POUR CELLES ET CEUX QUI NOUS SUIVRONT »
Commissaire : Hannah Claus
Babe et Carla Hemlock, Continuance, 2015. Photographe : Stephen Lang
Tehatikonhsatatie offre un panorama de la démarche singulière des artistes kahnawakeró:non (de Kahnawá:ke) Carla Hemlock et Babe Hemlock, avec une sélection de leurs œuvres majeures. Le couple d’artistes transcende les matières coutumières en créations d’art contemporain, fidèles au vécu et aux valeurs des Kanien'kehá:ka (nation Mohawk) et inspirées par la riche histoire de leur peuple. On y retrouve les thèmes des légendaires Équilibristes du Ciel (Skywalkers), bâtisseurs des gratte-ciels qui structurent nos villes ; le jeu de la crosse transmis aux Haudenosaunee (« peuple des maisons longues ») comme médecine régénératrice, ainsi que la résilience des familles face au colonialisme gouvernant les territoires appelés Canada. Une présentation du Printemps autochtone d’Art 3, biennale multidisciplinaire orchestrée par les Productions Ondinnok.
Lire la suite "JÉRÉMIE ST-PIERRE + TEHATIKONHSATATIE @ frontenac" »
« TOUTES CES CHOSES »
Commissaires : Daniel Fiset et Milly-Alexandra Dery
3 mai au 9 sept | May 3 to Sept 9
vernissage 3 mai 17h30 | May 3 ~ 5:30PM
expo.umontreal.ca
Jueves #4217, 2016, impression au jet d’encre sur Museo Silver Rag, 97 x 118 cm encadrée
L'exposition couvre 15 ans de pratique de l'artiste québécoise. Sous forme de photographies et d'installations, le projet est commissarié par Daniel Fiset et Milly-Alexandra Dery, deux commissaires indépendants émergents. Toutes ces choses montre des œuvres majeures, dont trois présentées en primeur : Morts annoncées (2017) et L’Entreposoir (2017), deux installations inédites constituées d’une projection et de piles d’images sous vitrine, conçues spécialement pour l’exposition ; des images du projet Aux puces sont également présentées en primeur. Ces œuvres s’inspirent du marché aux puces et des petites annonces sur le web, deux lieux d’échange qui proposent des modes de consommation alternatifs. À ces trois corpus s’ajoutent les séries photographiques Avant l’Heure : les ateliers (2002-2004), des restes (2002) et DES RESTES II (2015), en plus d’une sélection d’images alliant texte et photographie issue de l’installation Cabinet d’un imposteur sincère (2006-2008).
« DISAPPEAR AND DISAPPEAR »
jusqu'au 4 juin | until June 4
accesculture.com/maisondelaculturenotredamedegrace
Diffractions #10 (détail) © Guy L'Heureux
Les dessins au marqueur aux tonalités subtiles de Nikki Middlemiss reposent sur l’accumulation contrôlée de lignes tracées à main levée, qui forment souvent une grille serrée. Ce motif original est ensuite érodé ou obscurci (par l’application de peinture, la vaporisation d’alcool ou d’autres méthodes), puis reconstruit afin de créer une surface complexe et illusoire, où les lignes translucides se superposent sur le support de Mylar imperméable. Il s’agit d’un processus délibéré de production, de détérioration et de reconstruction afin d’arriver au rendu final. Ces dessins demandent temps et patience, et les traces de ceux-ci subsistent dans les œuvres terminées, dont la complexité ne se révèle entièrement que par un examen approfondi.
« SCORES »
en collaboration avec John Ebata
28 avril au 27 mai | April 28 to May 27
venissage 28 avril 13h00 | April 28 ~ 1:00PM
beauxartsdesameriques.com
Rhythmic Rotation, 2017, encre et acrylique sur washi, 20 x 20 cm
L'exposition intitulée « SCORES » origine d'une suggestion de John Ebata, compositeur, musicien, producteur et ami proche, lorsqu'il me fit part d'un projet : s'inspirer de mes tableaux pour composer de la musique. Il venait de faire l'acquisition d'un nouvel instrument innovateur, le Piano Arc, et envisageait d'en expérimenter les possibilités. Je m'empressai aussitôt d'accepter.
“SCORES” came about after John Ebata, composer, musician, producer and dear friend suggested to me that he wanted to do some compositions based on my paintings. He recently acquired the newly developed instrument, Piano Arc and wanted to experiment. Of course, I unhesitatingly agreed.
6 mai au 17 juin | May 6 to June 17
vernissage 6 mai 15h00 | May 6 ~ 3:00PM
artmur.com
CLINT NEUFELD
« GRID ROADS AND A DEAD MAN’S HAND »
Clint Neufeld, Three Deuce’s, 2010
Le sculpteur Clint Neufeld propose un ensemble de huit œuvres créées entre 2011 et 2016. Sept objets et une vidéo qui ont comme dénominateur commun la céramique, les moteurs et la domesticité. Pour fabriquer ses sculptures en céramique, Neufeld procède d’abord par moulage direct de différentes composantes de moteurs choisis. Il transpose ensuite ces dernières en céramique en pratiquant par coulage. Après avoir appliqué les glaçures, il effectue la cuisson des composantes.
The title of Clint Neufeld’s ceramic incarnation of a Detroit diesel engine, Screaming Jimmy, the first time we met in that field I knew you were the one (2016), now in the collection of the Remai Modern, speaks volumes. That a diesel engine should have a nickname—Screaming Jimmy—is emblematic of the artist’s practice of using objects that come with baggage, with their own histories; and too, it references the stories Neufeld finds reflected back at him, an anthropology by engine. The title also chronicles Neufeld’s first compelling encounter with the (real) Detroit diesel, what the artist describes as something not more complicated than a recognition of beauty, and a desire to share with others the rethinking of the engine as aesthetic object.
RENATO GARZA-CERVERA
« HUMAN TIDES (HUMAN CONFLICTS II) »
Renato Garza Cervera, Human Tides (Conflicts II), 2017
L’œuvre de Renato Garza Cervera, multidisciplinaire et multiforme, porte un regard critique sur les sociétés contemporaines, mettant entre autre en lumière la marginalisation systémique de groupes sociaux (Fun Enhancers, Of Genuine Contemporary Beast) et les phénomènes d’appropriation culturelle (Springbreaker Tsantsas). Par des corpus traversés d’ironie, l’artiste élabore une recherche sur la notion d’identité, développée par de constants allers-retours entre l’identification et la différenciation, entre la proximité et la distance, où la monstration de l’autre, si étranger soit-il, semble aussi être un appel à s’y reconnaître.
When does a line on a page become figurative? The series of drawings by Mexican artist Renato Garza Cervera entitled Human Tides (Conflicts II) satisfies this question: each vertical line assumes a human body; each horizontal line provides its shadow. The drawings, created with India ink on cotton paper, represent bodies reduced to an elemental state. We require no more or less detail in order to read Cervera’s mark-making as figures in an expansive and featureless place.
JESSICA HOUSTON
« THIS MOUNTAIN »
Jessica Houston, Heritage Of All, 2017
Issue d’un séjour sur l’île de Baffin, la série This Mountain poursuit les réflexions de l’artiste new-yorkaise Jessica Houston quant à l’Arctique canadien et à la couleur (Horizon Felt, présenté en 2015 à Art Mûr, et I Colori di Corigliano, 2010). Dans cette exposition, l’artiste s’oppose à la conception idéalisée du Nord immaculé et la confronte à un environnement habité changeant au rythme du développement de l’industrie minière dans la région.
Jessica Houston’s most recent works look north. What is north? Where is it? Is it a fixed place, or something else? Her second solo show at Art Mûr brings together paintings, a sound sculpture, and chine collé prints, all of which reveal a fragile, fluid, and often fractured, north.
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