« DISSIPATE »
jusqu'au 5 avril | until April 5
galerieave.ca
Les travaux de cette exposition sont basés sur les souvenirs de la nature, que j’approche avec un sens d’émerveillement, de révérence, d’admiration et de mystère. Mes dessins et collages évoquent certains paysages et procédés géologiques en explorant comment les matériaux naturels prennent place avec le temps. Ils s’inspirent de mes observations sur les rochers, l’érosion ainsi que les grands et petits changements que les vagues créent en bordures des divers rivages. Exécutés au graphite, les dessins dans Dissipate témoignent du levé, de l’emprise du mouvement de va et vient des sédiments alors qu’ils sont soulevés par les vagues sans jamais êtres déposés de la même façon. J’enregistre ces petites actions et ces traces tout en prenant compte des marques de mouvements plus larges.
The works in this exhibition are based on memories of nature, which I approach with a sense of wonder, reverence, awe and mystery. My drawings and collages evoke certain landscapes and geological processes, exploring how materials settle into place over time. They draw inspiration from my observations of rocks, erosion, and the large- and small-scale changes that waves create along various shorelines. Executed in graphite, the drawings in Dissipate record the lift, drag and back-and-forth movement of sediment as it is carried by waves, never deposited in the same position twice. I record small actions and traces along with larger sweeping marks.
Mes collages explorent comment les rochers peuvent se reconstruire depuis les fragments qui restent après que ces procédés d’érosion et d’affaissement aient eu lieu. Utilisant des fragments de photographies de rocher que j’ai été incapable de rapporter de Nouvelle-Écosse, j’ai construit de nouvelles surfaces rocheuses, imaginant l’apparence des rochers avant qu’ils ne se brisent ou comment ils peuvent apparaître différents après le passage des vagues qui les détruisent.
Mes mémoires des différents paysages que j’ai visités, ou des images photographiques ou satellites que j’ai observé, ont une forte influence sur les associations que je fais lorsque je vois quelque chose pour la première fois. En naviguant à pieds dans l’espace, et à travers le processus de création de mon travail, je suis capable de me rappeler ces associations afin de faire du sens avec les éléments rencontrés dans les différents paysages ou sur les surfaces de mes papiers. Plutôt que de fuir les éléments, mes dessins tentent d’attirer l’attention de l’individu vers les phénomènes naturels qui sont souvent négligés et d’y percevoir les similitudes avec son expérience personnelle afin de faire du sens de ce qui est présenté.
Le travail de Sarah Kernohan met l’emphase sur le paysage, les évènements physiques naturels à grandes échelles ainsi que la mémoire. Elle a reçu sa maîtrise Beaux-arts de l’université de Waterloo (2015) et son baccalauréat en Beaux-arts de l’OCAD (2008). Sarah Kernohan a exposé nationalement et internationalement, incluant des expositions à la Terrain Biennal à Waterloo, à Art Mûr à Montréal et à la galerie d’art de l’université de Waterloo. Son travail se trouve dans des collections publiques et privées, incluant le Perimeter Institute of Theoretical Physics de Waterloo et la Line Gallery à North Bay. Elle est récipiendaire de plusieurs prix incluants l’Ontario Graduate Scholarship, le President’s Scholarship de l’université de Waterloo, le Keith and Win Shantz Fellowship ainsi que de multiples bourses du Arts Counsil d’Ontario. Elle vit et travaille à Kitchener en Ontario.
sarahkernohan.com
My collages explore how rocks can be reconstructed from the fragments that remain after the processes of erosion and collapse have taken place. Using fragments of photographs of rocks that I was unable to bring home from Nova Scotia, I have built new rock surfaces, imagining what the rocks may look like before they break down, or how they may appear different after waves wear them down.
My memories of different landscapes that I have visited, or viewed in photographs or satellite images, have a strong influence on the associations that I make when I view something for the first time. By navigating a space on foot and through the act of making my work, I am able to call on these associations to make sense of what I encounter in the landscape or on the surface of my paper. Instead of running away from the elements, my drawings attempt to draw one’s attention to natural phenomena that are often neglected, and to look for commonalities from personal experience to make sense of what is presented.
Sarah Kernohan’s work focuses on landscape, large-scale natural physical events and memory. She received her MFA from the University of Waterloo (2015) and a BFA from OCAD (2008). She has exhibited her work nationally and internationally, including in exhibitions at the Terrain Biennial, Waterloo; Art Mûr, Montreal; and the University of Waterloo Art Gallery. Her work is in private and public collections including the Perimeter Institute for Theoretical Physics, Waterloo; and Line Gallery, North Bay. She is the recipient of several awards, including the Ontario Graduate Scholarship, University of Waterloo President’s Scholarship, Keith and Win Shantz Fellowship, and grants from the Ontario Arts Council. She lives and works in Kitchener, Ontario.
sarahkernohan.com
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