« INTERIOR ELEMENT »
1 avril au 20 mai | April 1 to May 20
vernissage 1 avril 14h00 | April 1 ~ 2:00PM
patrickmikhailgallery.com
Paul Bureau, Studio View, 2017. Photo : Sara A. Tremblay
Ce nouveau travail, avec un autre titre énigmatique et spirituel - la marque du Bureau au fil des ans - poursuit la longue recherche de l'artiste sur l'abstraction, tant du point de vue de ses racines québécoises que d'une perspective plus internationale. ÉLÉMENT D'INTÉRIEUR se déploie en deux parties. Dans une sélection de peintures, les barres latérales en miroir révèlent au spectateur, d'une manière étrange, les nombreuses couches et couleurs que Bureau a constamment employées pour construire ses toiles. À l'inverse, d'autres peintures de l'exposition exigent une évaluation frontale directe - souvent affichée dans une couleur ou une couleur principale avec des gouttes inhabituelles, presque effrontées, d’une autre couleur fortement contrastée. Dans les tableaux de Bureau, c'est presque comme si la couleur dominante s'efforçait de contenir l'intrus émergent. Dans d'autres toiles unicolores, les diagonales font irruptions sur la surface révélant la profondeur des couches de peinture impliquées, taquinant le spectateur dans la détection d'un éclatement. L'effet entier est évocateur de la signature du style Bureau : subtil mais complètement humoristique.
This newest body of work, with yet another enigmatic and witty title—Bureau’s trademark over the years—continues the artist’s long investigation into abstraction both from the perspective of his Québec roots, and from a more international perspective. INTERIOR ELEMENT unfolds in two components. In one selection of paintings, mirrored sidebars reveal to the viewer, in a quirky fashion, the many layers and colors Bureau has consistently employed to build up his canvases. Conversely, other paintings in the exhibition demand a direct frontal appraisal—often displayed in one color or a principal color with odd, almost cheeky, blobs of strongly contrasting color. In Bureau’s paintings, it is almost as if the dominant color is striving to restrain the emerging intruder. In other one-color canvases, diagonals erupt on the surface revealing the depth of paint layers involved, teasing the viewer into sensing an outburst. The entire effect is evocative of Bureau’s signature style—subtle yet completely humorous.
Le peintre montréalais Paul Bureau poursuit la longue tradition de l'abstraction québécoise qui a commencé avec des notables comme Borduas, Riopelle, Molinari et Gaucher. Connu pour ses recherches profondes et parfois inhabituelles dans l'abstraction, employant des matériaux allant de la toile traditionnelle et du papier, au carton et à l'argile, chaque enquête / spectacle est thématique dans la forme aussi bien que dans le titre. Ses expériences en solo sont toujours bizarres et spirituelles, par exemple «Florilege» en 1998 et «Out of Shape» en 2015. Il existe une évolution logique et cohérente dans son exploration de l'art abstrait conduisant à des résultats révélateurs et plaisant pour les yeux.
Son travail lui vaut des retours favorables et des textes par des critiques et des conservateurs tels que Robert Enright, Gary Michael Dault, Mark Lanctot, René Viau, James D. Campbell et feu John Bentley Mays. Bureau a également participé au livre de Roald Nasgaard «Abstract Painting in Canada». Son travail se trouve dans de nombreuses collections privées et publiques, dont la Banque Royale, le groupe Aldo, la Banque d'œuvres d'art du Canada et Cenovus Energy. Son historique d'expositions tant au Canada qu’à l’international, tant en solo qu'en groupe, est vaste. Il a également exposé dans de nombreuses foires d'art en Europe et en Amérique du Nord. Paul Bureau est titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtrise de l'Université Concordia et d'études supérieures à Paris.
Bureau carries on the long tradition of Québec abstraction begun with such notables as Borduas, Riopelle, Molinari, and Gaucher. Known for his deep and sometimes unusual investigations into abstraction, Bureau employs materials ranging from traditional canvas and paper to cardboard and clay. Each investigation is thematic in form as well as in title, and his exhibition titles are always quirky and witty: “Florilege” in 1998 and “Out of Shape” in 2015. There is a logical and consistent evolution in his exploration of abstract art leading to revelatory and eye-pleasing results.
Paul Bureau’s work has been the focus of professional reviews, texts, and critical discourses by Robert Enright, Gary Michael Dault, Mark Lanctot, Rene Viau, James D. Campbell, John Bentley Mays, and his work earned a mentioned in Roald Nasgaard’s 2008 Abstract Painting in Canada. His work can be found in private, corporate, and public collections including those of the Royal Bank of Canada, Aldo Group, Art Bank of Canada, and Cenovus Energy. He has exhibited in solo and group exhibitions both nationally and internationally, and has participated in numerous art fairs in Europe and North America. Bureau earned both a BFA and MFA from Montréal’s Concordia University, and has since furthered his studies in Paris.
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