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NADÈGE GREBMEIER FORGET @ espace projet

« I, »
29 mars au 22 avril | March 29 to April 22
vernissage 30 mars 17h00 | March 30 ~ 5:00PM
espaceprojet.net

Je pluriel.
It’s all about the tears.
Boite à lumière.
Cropping click.
Snif.

I, est une exposition qui vise à réfléchir au médium de la performance en altérant les codes de la représentation et en reconfigurant la dynamique entre l’artiste, le spectateur et l’œuvre. Il s’agit d’explorer comment cette discipline, alors que diffusée dans un format d’exposition, peut redéfinir la fonction de l’objet, créer un espace de narration complexe et interroger l’attitude et la hiérarchie performative. Produite à l’invitation d’Espace Projet, l’œuvre présentée répond à une carte blanche qui a été offerte à l’artiste avec comme seules contraintes d’avoir des collaborateurs et de prendre en compte l’espace d’exposition. Nadège Grebmeier Forget propose un résultat inédit où l’environnement presque vide est pleinement investi d’une réflexion sur le partage des récits pluriels pouvant découler de ces actions performatives. Il s'agit de la première exposition solo de Nadège Grebmeier Forget à Montréal.

SYLVIE MELANÇON @ luz

jusqu'au 1 avril | until April 1
galerieluz.com

Sylvie Melançon est née a Montréal. Diplômée de l’École Nationale de théâtre du Canada en scénographie. Elle a été membre de la Communauté Théâtrale de l’Epée de bois à Paris et créatrice de costumes à Radio-Canada, au théâtre et au cinéma de 1974 à 2001. Elle est boursière du Conseil des Arts du Canada et du Ministère des affaires culturelles du Québec. Artiste peintre elle a exposé à la Galerie de l’Étable du Musée des Beaux arts de Montréal, la Galerie l’Art Français, à l’évènement Centenaire de la ville d’Outremont et à Radio-Canada. Elle est représentée dans la collection publique de la ville de Longueuil.

Sylvie Melançon was born in Montreal. Set and Costume Designer graduated from the National Theatre School of Canada. She is a former member of the Communauté Théâtrale de l’Epée de bois in Paris, she has worked as a costume designer for Radio-Canada, on stage and in film from 1974 to 2001. She is a recipient of the Canada Council for the Arts and from Quebec’s Ministry of cultural affairs. As a painter, her art has been shown at the Stable Gallery of the Montreal Museum of Fine Arts, at Galerie L’Art Français, as part of the Centennial event of the city of Outremont, and at Radio-Canada. Her work is represented in the public collection of the city of Longueuil.

MATHIEU CARDIN + JEAN-PHILIPPE ROY @ circa

25 mars au 29 avril | March 25 to April 29
vernissage 25 mars 15h00 | March 25 ~ 3:00PM
circa-art.com

 

MATHIEU CARDIN
« THIS AND THAT : LE MÉLANGE TROPICAL OU LA THÉORIE DU CONTOUR PRESQUE TRANSPARENT »

Maître de la combine, Mathieu Cardin multiplie habilement les détournements, entre étonnement, embuscade et désenchantement. Il conçoit des écosystèmes aux allures tantôt tropicales, tantôt polaires, qu’il s’amuse, moqueur, à construire et à déconstruire. Ses installations s’inscrivent dans la tradition artistique du paysage, dont il saisit pleinement, avec ruse et dérision, les préceptes et les fondements. S’il s’agit d’une invention révélée par le regard, entre dévoilement et dissimulation, Mathieu Cardin restitue, par le biais du revirement, tout le caractère factice, artificiel et construit, à l’œuvre dans la production du paysage. Témoin complice, le spectateur investigue ses machinations dont les mécanismes, de prime abord, se dérobent à la vue. Pour ce faire, les compositions qu’il échafaude s’avèrent complexes, précaires et trompeuses. Le travail de Mathieu Cardin rappelle vaguement celui du géomorphologue qui, dans son laboratoire, a pour quête la compréhension et l’appréhension de la formation des reliefs terrestres. - Extrait de l’essai par Raphaëlle Cormier

 

JEAN-PHILIPPE ROY
« QUELQUE PART EN AMÉRIQUE »

Depuis plusieurs années, la pratique sculpturale de Jean-Philippe Roy est traversée par la notion de paysage, qu’il soit naturel, architectural, fantasmé, ou qu’il propose un mélange des trois. Par une méthodologie qui privilégie l’hybridation, l’assemblage et la rencontre d’éléments en apparence disparates, l’artiste recourt au vocabulaire de la sculpture, tout en questionnant un genre qui a longtemps appartenu à l’art pictural.

MICHÈLE LAPOINTE @ plateau-mont-royal

« METTRE LA TÊTE OÙ L’ON PENSE »
31 mars au 7 mai | March 31 to May 7
vernissage 1 avril 14h00 | April 1 ~ 2:00PM
accesculture.com/PlateauMontRoyal

L’installation Mettre la tête où l’on pense plonge le spectateur dans une transposition libre et visuelle du roman de Marie Auger, Carapace. L’artiste montréalaise Michèle Lapointe, dans sa constante tentative à saisir le sentiment profond de détresse chez l’être humain et la dualité de sa légèreté et de sa lourdeur, nous propose des œuvres hybrides, sortes d’objets-textes qui se situent entre illusions optiques, jeux typographiques, et poésie plastique. Il en résulte des sortes de gels d’images construits sur un canevas de délires lucides offert par Marie Auger : jeux de mots, métamorphoses, solitude, désarroi, maladie.

KAREN TAM @ sightings

« SOUVENIRS FROM THE JASMINE CAFÉ »
jusqu'au 17 juin | until June 17
ellengallery.concordia.ca/sightings

Karen Tam, Souvenirs from the Jasmine Café, 2017. Photo : Karen Tam

Dans Souvenirs du Jasmine Café, je revisite mon intérêt de longue date pour les restaurants chinois. J’y propose une installation d’objets et de documents provenant de ma collection d’objets-souvenirs de restaurants chinois datant des années 1920 aux années 2000, combinés avec des « artefacts » et des souvenirs plus récents que j’ai créés. Le restaurant chinois nord-américain est un terrain fertile pour réfléchir aux enjeux relatifs à la race, à la politique de l’exposition et à la représentation. C’est une archive et une collection vivantes de nourriture, de concepts, d’images, et d’objets produits et consommés par ceux et celles qui y travaillent et/ou qui y mangent. L’évolution de ces établissements peut être tracée au moyen d’objets éphémères connexes qui s’adaptent aux goûts changeants au fil des décennies.

In Souvenirs from the Jasmine Café, I revisit my long-time interest in the Chinese restaurant and propose an installation display of objects and documents from my collection of Chinese restaurant memorabilia that date from the 1920s to the 2000s along with newer restaurant ‘artifacts’ and souvenirs I have created. The North American Chinese restaurant is a fertile ground for the investigation of issues concerning race, the politics of display and representation. It is a living archive and collection of food, conceptions, images, and objects produced and consumed by those who work and/or eat there. The evolution of these establishments can be charted through their associated ephemera as they have adapted to suit shifting tastes over the decades.

ALEXIS LAVOIE @ outremont

« FAITS DIVERS »
6 au 30 avril | April 6 to 30
vernissage 6 avril 17h00 | April 6 ~ 5:00PM
galeriedartdoutremont.ca

À travers trois ensembles d’œuvres récentes, Alexis Lavoie provoque des rencontres entre optimisme et nihilisme, entre angoisse et insouciance, entre abstraction et représentation. Des espaces inquiétants y accueillent les traces défraichies d’un passé glorieux, voire les résidus prémonitoires d’une catastrophe anticipée. Les petits tableaux de la série Faits divers, qui donne son titre à l’exposition, sont peints alla prima, en une seule session de travail de deux ou trois heures. Les accidents, les décisions prises sur-le-champ éloignent les tableaux de leurs images sources, opérant par le fait même une distorsion sur le monde que l’on connaît. Pour certains d’entre eux, Lavoie s’applique à une représentation détaillée, alors que d’autres affichent des formes plus sommaires. Souvent, la dilution de la matière picturale crée un flou qui évoque autant l’image hors foyer, qu’elle soit photographique ou filmique, que les souvenirs diffus.

CÉCILE RONC @ chapelle du bon-pasteur

« À CHEVAL SUR MES SOIFS »
1 avril au 14 mai | April 1 to May 14
vernissage 1 avril 13h00 | April 1 ~ 1:00PM
ville.montreal.qc.ca/chapellebonpasteur

À cheval sur mes soifs, 2016, aquarelle sur papier arches, 56 x 76 cm

À cheval sur mes soifs, ces quelques mots empruntés au texte d’Anne Marbrun À port perdu, me paraissent être une belle allégorie du désir ; soifs de nouvelles formes, de nouvelles terres, soifs de nouvelles tâches, de nouvelles traces. Dans cette présentation de mes premières aquarelles, je poursuis en milieu aqueux ma lente et sinueuse exploration vers ce que j’aime appeler un géonirisme : l’exploration des liens pouvant se nouer entre les qualités sensibles de la nature et leur résonance en nous, l’exploration de la façon dont « le paysage donne à penser et dont la pensée se déploie comme paysage. »¹

LUDOVIC BONEY @ oboro

« AFIN D'ÉVITER TOUS CES NŒUDS »
8 avril au 20 mai | April 8 to May 20
vernissage 8 avril 17h00 | April 8 ~ 5:00PM
oboro.net

© L. Boney, 2017

Entre les mains de Ludovic Boney, l'espace devient une matière malléable. À OBORO, c'est l'aspect sonore et mouvant du plancher de la salle d'exposition qu'il reproduit et amplifie, exploitant son potentiel immersif. Fort de son expérience des formes intégrées à l'architecture, Boney plante un décor déstabilisant, une installation dont l'environnement acoustique passe par le corps et les sens. L'artiste propose une œuvre que le spectateur peut parcourir : 50 planches placées comme autant de rangées en culture sur lesquelles sont « ensemencées » 2000 tiges de métal couronnées de sacs de plastique récupérés. Au cœur d'un champ évocateur de problématiques contemporaines, la lecture sémantique est contaminée par l'expérience sensuelle.

My work in sculpture is concerned with the concept of passage as related to the experience of crossing and with the aesthetic experience of the senses. Through immersive installations, I wish our bodies to be confronted with objects, shapes, and dimensions. I am therefore proposing a work through which visitors can walk: 2000 metal rods crowned with recycled plastic bags are “planted” in 50 planks arranged like the many tiers of culture. At the centre of this sculptural field of plastic, evocative of contemporary issues, the semantic reading is contaminated by the sensory experience.

SUNSET TERRACE @ pangée

« PERIOD PIECES »
commissaire : Graham Landin
1 avril au 27 mai | April 1 to May 27
vernissage 1 avril 15h00 | April 1 ~ 3:00PM
projetpangee.com

Katrina Niebergal, Nebuchadnezzar, 2015, fabric and wood

MAYA BEAUDRY - VIKTOR BRIENSTENSKY - JOHN BURGESS - SIMONE JARVIS - EMMA LAMORTE - GRAHAM LANDIN - BENJAMIN MARVIN - SOLEDAD MUÑOZ - CHAD MURRAY - KATRINA NIEBERGAL - RYLEY O’BYRNE - TESS RAFAEL - ADAM SHIU YANG SHAW - MITCH SPEED - TRISTAN UNRAU

Il s’agit de la première exposition de groupe organisée par l’espace collectif d’exposition et de création Sunset Terrace de Vancouver. Les œuvres rassemblées émanent de quinze artistes qui ont assuré ensemble la gestion et l’administration de la galerie, tout en instaurant sous le même toit des pratiques en studio individuelles et collaboratives. Bien que la plupart d’entre eux vivent désormais dans des villes différentes, ils continuent à suivre attentivement leur travail et leur engagement respectif, étant bien au fait des démarches et des cheminements qui sous-tendent leurs projets actuels. Propice à l’examen de leurs créations actuelles au prisme d’une vie communautaire formatrice, l’exposition remet les œuvres d’art en contact avec leurs anciennes voisines et rend hommage aux lieux où les idées germent, divergent et se recoupent.

Period Pieces: A Sunset Terrace Retrospective is the first collective exhibition from Sunset Terrace, an artist-run gallery and studio in Vancouver. The show brings together new work from fifteen artists who worked alongside one another operating and maintaining the gallery, as well as building individual and collaborative studio practices under the same roof. Although many of the artists now live in different cities, they maintain a deep interest and investment in each other’s work, knowing the paths and trajectories that brought them to their current ideas. This exhibition is an opportunity to see their current work through the lens of a formative community, letting artworks get reacquainted with their old neighbours and celebrating the places where ideas grow, diverge and overlap.