« METTRE LA TÊTE OÙ L’ON PENSE »
31 mars au 7 mai | March 31 to May 7
vernissage 1 avril 14h00 | April 1 ~ 2:00PM
accesculture.com/PlateauMontRoyal
L’installation Mettre la tête où l’on pense plonge le spectateur dans une transposition libre et visuelle du roman de Marie Auger, Carapace. L’artiste montréalaise Michèle Lapointe, dans sa constante tentative à saisir le sentiment profond de détresse chez l’être humain et la dualité de sa légèreté et de sa lourdeur, nous propose des œuvres hybrides, sortes d’objets-textes qui se situent entre illusions optiques, jeux typographiques, et poésie plastique. Il en résulte des sortes de gels d’images construits sur un canevas de délires lucides offert par Marie Auger : jeux de mots, métamorphoses, solitude, désarroi, maladie.
Les différents éléments de l’installation sont composés principalement de verre soufflé ainsi que de papier, de photographies, de textes et de collages. Par leurs formes et leurs effets optiques ils évoquent des fondus enchaînés, des plongées et des contre-plongées. Emplis d’appropriations, d’emprunts et de greffes, ces mises en abyme qui oscillent entre beauté et malaise font émerger des images qui explorent les zones d’ombres de l’être humain par la fusion de deux langages, l’un visuel et plastique, l’autre littéraire et poétique.
Michèle Lapointe vit et travaille à Montréal, elle fait partie de l’équipe d’Espace verre et y enseigne depuis 1990. Elle a à son actif plusieurs œuvres d’art public et des expositions individuelles et collectives au Québec, en Ontario, en Alberta, aux État Unis, en France, en Belgique et en Corée du Sud. Ses œuvres se retrouvent dans des collections publiques dont celle du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée de la civilisation du Québec, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée Sars-Poteries en France, des collections d’art public de la Ville de Montréal, de la Ville de Repentigny et de la Ville de North Bay, Ontario.
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