« février 2017 | Accueil | avril 2017 »
jusqu'au 15 mai | until May 15
galerierobertpoulin.com
MAX WYSE
Max Wyse, Raviolis, chauve-souris, 2012, acrylique et pastel sur feuille d'acrylique, 63 x 61 cm
ADRIAN WILLIAMS
Adrian Williams, Dear Prester John, 2014, technique mixte sur papier, 70 x 100 cm
DANIEL ERBAN
Daniel Erban, The Security of Romance as a Payback for My Sexy Head, 2005, technique mixte sur carton, 100 x 152 cm
SHAUN MORIN
Shaun Morin, Je t'aime, 2006, technique mixte sur papier, 65 x 50 cm
Les dessins et tableaux de Nathan Alexis Brown, Daniel Erban, Shaun Morin, Anna Torma, Adrian Willams, Max Wyse et de Balint Zsako sont peuplés d’animaux et d’insectes, de personnages étranges et d’êtres hybrides. Ces œuvres, qui se moquent des repères chronologiques et spatiaux, nous racontent des histoires...comme ça.
« MIRROR DRAWING »
jusqu'au 14 avril | until April 14
lacentrale.org
La singularité est toujours plurielle; les individus sont à la fois uniques dans leurs différences et dans leurs relations avec les autres. Anthea Black et Thea Yabut créent des dessins, des livres, des gravures, des photographies et des films composites, simultanément et individuellement, chacune imitant les mouvements et les marques de l'autre sur la surface ou la page. Cette relation répétitive crée un motif allégorique, qui est une succession de singularités rassemblées et récapitulées dans toutes les directions. La qualité inégale et le poids des lignes enregistrées dans leurs Mirror Drawings permettent à la différence et à l'incertitude de se glisser dans la répétition. Le geste de chaque artiste est le même, mais l'effet ne l’est pas. Chaque mouvement contient sa propre possibilité. La répétition et l'effet de miroir sont des processus qui ne disparaissent pas dans l'image; plutôt, les images de Black et Yabut rendent ces processus visibles, en enregistrant les mains - la matérialité - des artistes ensemble et différemment. - Jen Kennedy
Singularity is always already plural; individuals are at once unique in their differences and relational to others. Anthea Black and Thea Yabut create drawings, book works, prints, photographs, and composite films simultaneously together and individually, each mimicking the other’s movements and marks on the surface or page. This repetitive relationality has an allegory in pattern, which is a succession of singularities brought together and recapitulated in all directions. The uneven quality and weight of the lines registered in their Mirror Drawings allows difference and uncertainty to slip into repetition. The gesture of each artist is the same but the effect is not. Every movement contains its own possibility. Repetition and mirroring are processes that don’t disappear into the image; rather Black and Yabut’s images make these processes visible, registering the hands—the materiality—of the artists together and differently. - Jen Kennedy
8 avril au 28 mai | April 8 to May 28
vernissage 9 avril 14h00 | April 9 ~ 2:00PM
pointe-claire.ca/galerie-dart
JIM HOLYOAK
Jim Holyoak, Norwegian Nocturnes, 2012, ink on Chinese paper, collection of Donald Browne
MATT SHANE
Matt Shane, Colin and Wendy’s Pond, 2016
Jim Holyoak et Matt Shane peignent et dessinent la nature des lieux qu’ils sillonnent et traversent, notamment la Colombie-Britannique, le Québec, l’Europe du Nord, l’Inde et l’Autriche. L’univers pictural qui découle de leurs errances foisonne d’arbres, d’océans, de volcans, de végétation. Ils travaillent en plein air, dessinant et peignant dans la forêt, au sommet des montagnes et à bord de bateaux. Bien que visiblement influencés par le courant romantique, l’univers pictural naturel créé par Holyoak et Shane s’en distancie par leur approche contemporaine, alors qu’ils rassemblent une documentation exhaustive de leur passage dans le paysage, où ils enregistrent sur papier et sur toile les données qualitatives des lieux qui les submergent. Holyoak pousse l’exercice de l’enregistrement encore plus loin et trace ses observations musicales lors de concerts, répondant ainsi de manière immédiate à l’art sonore de Nick Kuepfer.
Jim Holyoak and Matt Shane paint and draw the nature of the places through which they travel in British Columbia, Quebec, northern Europe, India, Austria, and elsewhere. The pictorial universe arising from their wanderings is full of trees, oceans, volcanoes and vegetation. They work outdoors, drawing and painting in the woods, on mountaintops, and on board ships. Although they are manifestly influenced by the romantic movement, they also distance themselves from it by the contemporary approach they use to question their natural pictorial universe: their movement through each landscape is exhaustively documented as they record on paper and canvas the qualitative data associated with places that overwhelm them. Holyoak carries the recording exercise even further, drawing on paper his musical observations at concerts. He thus provides an immediate response to the sound art of Nick Kuepfer.
NICK KUEPFER
Photo : Matt Shane
Nick Kuepfer accorde aux paysages une attention multimédia. Ses installations sonores et vidéo transforment la perception des lieux et renforcent le sentiment d’immersion. L’audition ainsi suscitée rend l’expérience paysagère complète et sensorielle. Les captations de Kuepfer forment un répertoire de sons naturels dans lequel se mêlent bruits de glaciers, d’eau, de forêts et de grottes; la matière sonore est tirée de ses déplacements dans l’océan Arctique, à Svalbard, en Europe, en Islande et au Canada.
Nick Kuepfer makes landscapes the object of multimedia attention. His sound and video installations transform our perception of places and strengthen a feeling of immersion. The hearing experience he creates helps us experience landscapes as something complete and sensory. Kuepfer’s recordings create a repertory of natural sounds produced by elements such as glaciers, water, forests and caves – sound material acquired during his journeys in the Arctic Ocean, Svalbard, Europe, Iceland, and Canada.
5 avril au 6 mai | April 5 to May 6
vernissage 5 avril 17h00 | April 5 ~ 5:00PM
parisianlaundry.com
« ATMOSPHERES OF FORM »
CELIA PERRIN SIDAROUS
Celia Perrin Sidarous, Open Form, 2016, impression jet d’encre sur papier mat, 76.2 x 93 cm, édition 1/5
Celia Perrin Sidarous s’inspire des thèmes du désir, des techniques d’affichage ainsi qu’aux traditions des natures mortes et de l’assemblage. En 2016, son installation photographique Notte coralli a été à la Biennale de Montréal.
Celia Perrin Sidarous draws on themes of desire, techniques of display and traditions of still life and assemblage. In 2016, her photographic installation Notte coralli was featured in La Biennale de Montréal.
ERIN SHIRREFF
Erin Shirreff, Drop (No. 16), 2015, acier laminé à chaud, 122 x 72 x 27"
Erin Shirreff travaille dans les domaines de la sculpture, de la photographie et de la vidéo. Ses œuvres étudient les manières dont ces médias se chevauchent, et l’espace entre les objets et leurs représentations. Originaire de Kelowna, en C.-B., elle a présenté des expositions à Fondazione Prada (Milan, Italie) ainsi qu’au Musée Solomon R. Guggenheim (New York, NY).
Erin Shirreff works in sculpture, photography and video. Her work looks at the ways in which these media overlap and the spaces between objects and their representations. She was born in Kelowna, BC and has exhibited at the Fondazione Prada (Milan, Italy) and the Solomon R. Guggenheim Museum (New York, NY).
LUCY SKAER
Lucy Skaer, My Terracotta Army, My Red Studio, My Amber Room II, 2013, 530 losanges en grès, laque tenmoku, dimensions variables
Lucy Skaer est une artiste multimédia qui étudie les liens entre les objets, la matérialité, la représentation et l’histoire. Ses œuvres ont été exposées au Metropolitan Museum of Art (New York, NY), au Tate Britain (Londres, R.-U.) ainsi qu’au Centre Georges Pompidou (Paris, France). En 2009, elle était en lice pour le prix Turner.
Lucy Skaer is a multimedia artist who investigates the links between objects, materiality, representation and history. Her work has been exhibited at The Metropolitan Museum of Art (New York, NY), Tate Britain (London, UK) and the Centre Georges Pompidou (Paris, France). In 2009 she was shortlisted for the Turner Prize.
KELLY JAZVAC
Kelly Jazvac, Looking at Yourself 1, 2016, vinyle adhésif recupéré, 30 x 24"
Kelly Jazvac est principalement connue pour ses œuvres de vinyle récupéré, qui s’inspirent de l’inorganique, de l’environnement et du langage publicitaire. Il a beaucoup attiré l’attention récemment en travaillant avec des plastiglomérats.
Kelly Jazvac is known primarily for her work in salvaged vinyl that draws on the inorganic, the environment and the language of advertising. Recently she has received attention for her work with plastiglomerates.
ROSE MARCUS
Rose Marcus, Imagine (Half F), 2017, impression jet d'encre sur vinyle monté sur vitre, sans encre blanche, cadre en aluminium, 51 x 75"
Rose Marcus saisit l’ambigüité de l’espace public dans ses photographies. Ses œuvres ont été exposées à la Night Gallery (Los Angeles, CA), à CANADA (New York, NY) et prochainement à l’ouverture de In the Abstract en mai 2017 à Mass MOCA (North Adams, MA).
Rose Marcus pictures the ambiguity of meaningful public space in her photographs. She has shown with Night Gallery (Los Angeles, CA), CANADA (New York, NY) and is included in In the Abstract opening in May 2017 at Mass MOCA (North Adams, MA).
MARGAUX WILLIAMSON
« A STORM »
Margaux Williamson, At the Federal, 2017, huile sur panneau, 121.9 x 152.4 cm
L’ambiance sombre et les détails saisissants des œuvres de Margaux Williamson dégagent une aura de romantisme mélancolique. Les coups de pinceau épais, les riches trames narratives et les références font écho aux dimensions tant historique que personnelle. Ce qui est remarquable avec la pratique de Williamson est la façon dont elle puise son inspiration des profondeurs poétiques et affectives des romantiques, sans traîner le bagage de souveraineté héroïque et individuelle. L’isolation est omniprésente dans son travail, mais elle est exprimée en rapport à sa complexité relationnelle, plutôt que d’être réduite à elle-même, comme un simple objet de fétiche.
The brooding ambiance and sparkling details of Margaux Williamson’s paintings radiate an aura of melancholic romanticism. Consider the thick brushstrokes, rich narratives and references to the historical and the personal. What is remarkable about Williamson’s practice is the way she is able to draw on the poetic and affective depth of the romantics without the baggage of heroic, individual sovereignty. Isolation can be sensed throughout her work, but it is rendered for its relational complexity rather than fetishized in itself.
Lire la suite "ATMOSPHERES OF FORM + A STORM @ parisian laundry" »
5 avril au 6 mai | April 5 to May 6
vernissage 5 avril 17h00 | April 5 ~ 5:00PM
galerieantoineertaskiran.com
DEREK SULLIVAN
« SEVERAL THINGS HAPPENING AT THE SAME TIME »
Derek Sullivan, #117, a book about left and right, 2017, 127 x 98 cm
Cette exposition réunit trois corpus d’œuvres, la série Poster Drawing, la série National Gallery Catalogue et la série Mirrors, toutes explorant le rôle du dessin dans la pratique de l’artiste. La série Poster Drawing est au cœur de l’exposition. En cours depuis 2005, elle est constituée de dessins rappelant les affiches promotionnelles que l’on retrouve dans les transports en commun ou sur les murs de chambres à coucher. Ces œuvres se servent du rythme changeant de la publicité comme une structure pour explorer les différents codes et systèmes linguistiques de la culture populaire ou de luxe. Elles se déclinent de diverses façons, allant de l’abstraction géométrique aux motifs répétés évoquant l’art moderniste et le design graphique, en passant par des allusions figuratives aux cahiers de livres dessinés et pliés. Rassemblant une gamme éclectique et très personnelle de références, chaque dessin est réalisé avec le même trait gestuel singulier qui dote ces œuvres d’une qualité esthétique à la fois naïve et méticuleuse. Combinant de nouvelles œuvres à des dessins réalisés au cours des six dernières années, il s’agit de l’exposition la plus importante de cette série à ce jour.
The exhibition brings together three bodies of work, the Poster Drawing series, the National Gallery Catalogues series and the Mirrors series, exploring the place of drawing within Sullivan’s practice. Central to the show is Sullivan’s Poster Drawing series. Ongoing since 2005, the Poster Drawings are uniformly formatted works on paper. Akin to promotional posters found in public transport or on bedroom walls, the works use the changing rhythm of advertising as a structure for an exploration of high and low cultural vernaculars. The works vary between monochromatic geometric abstractions, repeating patterning that recalls late modernist art and graphic design, figurative allusions, and drawn and folded book signatures. Conflating an eclectic and highly personal range of references, each drawing is executed with the same idiosyncratic gestural mark making that imbues these works with a naïve, yet meticulous aesthetic. Including new work alongside drawings from the past 6 years, this will be the largest presentation to date of this series.
DOMINIQUE PÉTRIN
« I JUST WISHED MARTHA STEWART WAS HERE TO TELL ME TO CHILL DOWN,
LIKE REAL DOWN »
Inspirée de l’espace du living room et générée par un algorithme tiré des médias sociaux, cette installation immersive est composée de collages ornementaux et de motifs accumulés et saturés qui proposent une série d’angoisses universelles, tout en restant anonymes et génériques. Cette installation fait introduction à son exposition individuelle qui sera présentée à la galerie en septembre 2017. La pratique en sérigraphie de Dominique Pétrin s’est développée en installation avec l’utilisation de papier sérigraphié à la main, découpé et collé à la surface des murs et du plancher, créant un espace immersif. Elle s’intéresse aux moyens d’altérer la perception et la conscience visuelle et spatiale en déjouant les processus cognitifs de la vision. Ces installations monumentales, souvent éphémères et conçues spécifiquement pour leur environnement, sont librement inspirées des fresques de Pompéi, de l’histoire de l’ornementation et de la culture Internet.
Inspired by the concept of the living room and generated through an algorithm drawn from social media, this immersive installation is composed of ornamental collages and saturated patterns which address universal anguishes while remaining anonymous and generic. This installation will lead up to her upcoming solo exhibition at the gallery in September 2017. Dominique Pétrin’s practice incorporates silkscreen on paper that have been cut and glued to the wall and floor, underlining the physical labour involved in creating an immersive environment. Most of her work is ephemeral and specifically conceived for its environment, enhancing the visual impact of the screen printed colours. These large-scale installations are freely inspired by Pompeii’s frescos, the history of ornamentation and cyberculture.
Lire la suite "DEREK SULLIVAN + DOMINIQUE PÉTRIN @ antoine ertaskiran" »
« BLANC »
projection 31 mars 20h45 | March 31 ~ 8:45PM
cinematheque.qc.ca
Ouverture sur un cinéparc enneigé : un écran de cinéma blanc au centre du paysage invite le spectateur à s’y perdre. S’enchaîne une suite de déplacements robotiques aériens. Le sublime du paysage nordique canadien est survolé par un œil-machine, associé au point de vue du spectateur.
The work opens onto a snow-covered drive-in: a white movie screen in the middle of the landscape, inviting viewers to lose themselves within its frame. What follows are a series of robotic aerial manoeuvres: an eye-machine hovers over the sublime Nordic countryside, in line with the viewer’s perspective.
07:39 dans arts visuels | news, festival, Film, PROJECTION, VIDEO | Lien permanent | Commentaires (0)
« INTERIOR ELEMENT »
1 avril au 20 mai | April 1 to May 20
vernissage 1 avril 14h00 | April 1 ~ 2:00PM
patrickmikhailgallery.com
Paul Bureau, Studio View, 2017. Photo : Sara A. Tremblay
Ce nouveau travail, avec un autre titre énigmatique et spirituel - la marque du Bureau au fil des ans - poursuit la longue recherche de l'artiste sur l'abstraction, tant du point de vue de ses racines québécoises que d'une perspective plus internationale. ÉLÉMENT D'INTÉRIEUR se déploie en deux parties. Dans une sélection de peintures, les barres latérales en miroir révèlent au spectateur, d'une manière étrange, les nombreuses couches et couleurs que Bureau a constamment employées pour construire ses toiles. À l'inverse, d'autres peintures de l'exposition exigent une évaluation frontale directe - souvent affichée dans une couleur ou une couleur principale avec des gouttes inhabituelles, presque effrontées, d’une autre couleur fortement contrastée. Dans les tableaux de Bureau, c'est presque comme si la couleur dominante s'efforçait de contenir l'intrus émergent. Dans d'autres toiles unicolores, les diagonales font irruptions sur la surface révélant la profondeur des couches de peinture impliquées, taquinant le spectateur dans la détection d'un éclatement. L'effet entier est évocateur de la signature du style Bureau : subtil mais complètement humoristique.
This newest body of work, with yet another enigmatic and witty title—Bureau’s trademark over the years—continues the artist’s long investigation into abstraction both from the perspective of his Québec roots, and from a more international perspective. INTERIOR ELEMENT unfolds in two components. In one selection of paintings, mirrored sidebars reveal to the viewer, in a quirky fashion, the many layers and colors Bureau has consistently employed to build up his canvases. Conversely, other paintings in the exhibition demand a direct frontal appraisal—often displayed in one color or a principal color with odd, almost cheeky, blobs of strongly contrasting color. In Bureau’s paintings, it is almost as if the dominant color is striving to restrain the emerging intruder. In other one-color canvases, diagonals erupt on the surface revealing the depth of paint layers involved, teasing the viewer into sensing an outburst. The entire effect is evocative of Bureau’s signature style—subtle yet completely humorous.
07:24 dans arts visuels | news, INSTALLATION, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0)
« INALTÉRABLES PERSISTANCES »
jusqu'au 6 mai | until May 6
galeriebernard.ca
L'exposition réunit des sculptures en bronze et des œuvres en papiers matières. Artiste, sculpteur, illustrateur, conteur d’histoires improbables, poète, collectionneur d’objets et de mots, Rusdi Genest est un artiste inclassable. En plus de maîtriser ses médiums avec précision et passion, l’artiste nous fait découvrir son univers foisonnant et poétique où s’entrechoquent le réel parfois obscur et une féerie surréelle à travers un réseau de reprises et d’échos inlassables.
« CHŒUR(S) POUR CASTELET »
6 avril au 21 mai | April 6 to May 21
vernissage 6 avril 17h00 | April 6 ~ 5:00PM
agencetopo.qc.ca
Chœur(s) pour castelet est à la base une installation dont le cœur est fait de poésie. Dans la vitrine, au centre d’un petit plateau noir, se tiennent un certain nombre de personnages. Ce sont les habitants d’un castelet particulier, hommes et femmes, qui interpellent le visiteur.
« Viens ici. Psst, psst... Veux-tu entendre un poème ? »
Ce sont des poètes, du Québec et de la Belgique. Des présences poétiques différées et ramenées aux proportions du castelet. Lorsque, pour répondre à l’appel, les visiteurs s’approchent de la vitrine, les poètes récitent en même temps un flot de vers qui pourtant ne sont pas confus. Puis, graduellement, ils se cèdent mutuellement la parole. Les vers s’enchaînent, rapidement au début, puis plus lentement jusqu’à ce qu’un seul poète se fasse entendre. Il dit son poème — les autres le laissent dire — puis s’efface graduellement, laissant la place à une trame sonore et visuelle, un paysage faisant écho à la poésie. Puis le sol s'anime, le texte se fait visuel. Quand tombe le dernier mot du poète, les autres reviennent et interpellent de nouveau le visiteur.