2 mars au 21 mai | March 2 to May 21
vernissage 2 mars 17h30 | March 2 ~ 5:30PM
commissaire : Lorraine Simms
boxotel.com
Clara Lacasse, collage 11 (détail), Lise Boisseau
BARRY ALLIKAS - LISE BOISSEAU - HOWARD LONN
Ces artistes citent librement le riche langage de l'abstraction comme stratégie pour en renouveler l’approche. Des fragments et des détails provenant de formes architecturales, de composants technologiques, de phénomènes météorologiques, de peintures bien connues ou même des mots, deviennent des points de repère dans de nouveaux mondes de couleur, de trace et de matière. Comme un mirage, ces indices surgissent des surfaces peintes et affleurent aux abords du reconnaissable. Dans ces toiles, les couleurs vibrantes créent des illusions qui résonnent avec l'espace, la matérialité et la présence physique.
These artists freely quote the rich language of abstraction to renew strategies of style and approach. Fragments and details of architectural forms, technological components, weather phenomena, well-known paintings and even words become touchstones in new worlds of colour, mark and matter. Like a mirage these clues appear from within the painted surfaces and hover on the periphery of recognition. In these paintings vibrant colour relationships create illusions of space, materiality and physical presence.
En investiguant la perception à travers la couleur et la forme, les tableaux de Barry Allikas, résonnent de clarté géométrique. Ses bandes de couleur pure bataillent dans un jeu de push and pull qui perturbe la surface plane du champ pictural. Son travail s’éloigne de l’association stylistique avec l’abstraction hard-edge par l'inclusion de mots. S'agit-il alors du «mensonge» évoqué dans ces œuvres? Ou faut-il chercher plus loin pour découvrir les vérités proposées par ces tableaux ?
Les tableaux de Lise Boisseau déploient un silence mystérieux et contemplatif. Peints avec des traits rythmés et contrôlés, éclairés par sa connaissance de la calligraphie chinoise, ces œuvres confondent notre sens de l'espace. Des formes qui paraissent aussi solides qu'un mur ou un sentier font contrepoids à des passages éphémères qui évoquent les conditions atmosphériques. À l’instar des illusions d’optique, l’image oscille entre familiarité et potentialité ; les détails de peintures abstraites bien connues laissent place à des motifs qui deviennent à leur tour des formes et des plans architecturaux.
Les peintures de Howard Lonn compressent le temps, rassemblant des références éparses de l'histoire en récits incertains. Les formes archaïques et contemporaines maintiennent un équilibre précaire sur leurs surfaces, tandis que le caractère de ses couleurs évoque des souvenirs perdus. La peinture est traînée, écorchée, lavée, posée goutte à goutte et accumulée sur la surface où elle s’agglutine comme par magie pour suggérer la solidité d'une forme tridimensionnelle, pour soudainement se dissoudre à nouveau en traces peintes.
Investigating perception through colour and form, Barry Allikas’ paintings resonate with geometric clarity. Stripes of pure colour wrestle, pushing and pulling against the flat surface of the pictorial field. His works belie their stylistic connection to hard-edge abstraction by the inclusion of language. Is this the “lie” referred to in these works? Or, must we search further to discover the truths these paintings propose?
Lise Boisseau’s paintings convey a mysterious, contemplative silence. Painted with rhythmic, controlled marks informed by her knowledge of Chinese calligraphy these works confound our sense of space. Geometric shapes that appear solid as a wall or footpath counterpoint ephemeral passages that evoke atmospheric conditions. Forms shift between recognition and possibility like optical illusions; details of well-known abstract paintings give way to patterns that in turn become architectural shapes and planes.
Howard Lonn’s paintings compress time, gathering references scattered throughout history into slippery narratives. Archaic and contemporary forms are held in precarious balance on their surfaces, while the temperament of his colours evoke lost memories. Paint is dragged, scumbled, washed, dripped and built up over the surface, magically coalescing for a moment to suggest the solidity of a three dimensional form, only to suddenly dissolve back into paint.
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