« POUSSIÈRE DE CRÉPUSCULE, OU DEVENIR JOUR »
25 fév au 1 avril | Feb 25 to April 1
vernissage 25 fév 15h00 | Feb 25 ~ 3:00PM
galerienicolasrobert.com
Le corpus d’œuvre présenté ici fait suite au travail entamé lors d’une résidence à la Josef and Anni Albers Foundation, au Connecticut. La matérialité et la physicalité des œuvres présentées en galerie semblent nous amener vers des espaces où le papier prend soudainement des allures de sculpture et d’installation. Jouant sur plusieurs répertoires, faisant allusion à différents médiums et brisant parfois certaines conventions de présentation, je travaille à brouiller les limites des disciplines.
This body of work takes its origin in a residency at the Josef and Anni Albers Foundation in Connecticut. The materiality and physicality of the pieces’ presented in the exhibition seem to lead us towards environments where the papers suddenly take on the appearance of a sculpture or an installation. Playing with several registers, alluding to different mediums and sometimes breaking certain conventions of presentation, I work towards blurring the boundaries between disciplines.
Poussière de crépuscule, ou devenir jour, est un hymne à l’espace construit, senti et perçu. Passant d’espaces indéfinis, jusqu’aux jeux de rabattements, inspiré de la photographie (du réalisme, du minimalisme, de l’abstraction), je cherche à constamment renouveler mes méthodes d’exploration du dessin dans le but de placer le regardeur à l’endroit exact de son vertige.
C’est à travers l’étude de la lumière et de ses effets que les œuvres effleurent la friction entre la perception d’espaces réels et représentés. Une déambulation à travers la rencontre fortuite entre paysage et architecture se déploie au rythme d’une marche en forêt, où notre attention est soudainement attirée par le pli incompréhensible d’un tapis de mousse ou par la lumière presque palpable filtrant à travers la canopée.
- Andréanne Godin
In Dusk’s Dust: To Become Day, is an anthem to perceived, experienced and constructed environments. Moving from indefinite spaces and playing on perspective, I use strategies extracted from photography – realism, minimalism and abstraction – to renew my investigation methods, confronting the viewer to his feeling of vertigo.
It is through the study of light and its effects that the work brushes against the friction between perception of real and represented spaces. A stroll through the fortuitous encounter of landscape and architecture unfolds at the rhythm of a walk in the forest, where our attention is suddenly attracted by the incomprehensible fold of a carpet of moss or by the almost palpable light filtering through the canopy.
- Andréanne Godin
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