30 nov au 15 jan | Nov 30 to Jan 15
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STEFAN NITOSLAWSKI
« LIGHT FLAPS : CHRONIQUE DE LA LUMIÈRE »
Stefan Nitoslawski, De la série Light Flaps : chronique de la lumière, 2012, 100x70 cm
Exposition qui allie photographie, vidéo et son dans un environnement sensoriel unique. Motivé par la croyance voulant que le sacré se manifeste dans l’anodin, l’artiste s’inspire des puissantes fluctuations de la lumière solaire pour créer des images harmonieuses dont la simplicité rétorque, selon l’artiste, à la complexité de notre monde. À l’aide de miroirs installés dans le sable, Stefan Nitoslawski manipule la lumière naturelle pour créer une variété de formes et des volumes aux lignes droites et aux tonalités dictées par la position du soleil. Ici, la lumière bénéficie de la même présence « matérialisée » que l’ombre. C’est d’ailleurs avec la volonté de donner à la lumière un poids égal à l’ombre que l’artiste a cherché à découvrir ses pourtours et à faire ressortir ses formes.
ELENA PERLINO
« PIPELINE - LA TRAITE HUMAINE EN ITALIE »
Elena Perlino, Joy sortant de la forêt, Turin (Italie), 2006, tirage numérique, impression Fine Art texturé, 50x60 cm
L'Office des Nations unies contre la drogue et le crime a classé le Nigeria dans la liste des huit pays les plus affectés par la traite des êtres humains. Depuis 2008, la photographe italienne Elena Perlino documente ce sujet sensible, se concentrant principalement sur ses connexions avec l’Italie, pays où se développe une vaste industrie du sexe, basée sur la traite de femmes africaines. Le travail d’Elena Perlino tente de montrer la complexité et les contradictions de l’expérience de ces femmes en témoignant de leur quotidien dans différentes villes italiennes, de Turin à Gênes, en passant par Rome, Naples jusqu'à Palerme.
STEFAN NITOSLAWSKI
Il en résulte des compositions abstraites géométriques, parfois sérielles, dont certaines ne sont pas sans rappeler la peinture hard edge. Cette similarité est toutefois trompeuse puisque les formes d’ombre et de lumière captées par l’objectif de l’artiste ne sont qu’éphémères. Elles sont vouées à se transformer, jusqu’à disparaître complètement puis à réapparaître, selon le mouvement de rotation de la Terre.
L’exposition est également investie d’une composition électroacoustique, qui trace des parcours et tisse des liens entre les photographies et la projection vidéo, entre les images fixes et mobiles. Cette tapisserie sonore, qui transcende le réel, reconfigure les lieux. Ainsi, l’espace sonore marque l’expérience du visuel et vice versa, de telle sorte que les spectateurs sont complètement immergés dans l’univers onirique de Stefan Nitoslawski.
ELENA PERLINO
En collectant les histoires des prostituées de Benin City (dans l’État d’Edo, au Nigeria), d’où proviennent près de 80 % des femmes victimes de la traite, ce reportage témoigne des multiples raisons de leur migration – qu’elle soit forcée ou volontaire. Elena Perlino nous livre un travail documentaire franc et poignant sur la vie de ces femmes.
L'exposition Pipeline a été présentée pour la première fois au Québec à New-Richmond à l'été 2015 pour la 6e édition des Rencontres Internationales de la Photographie en Gaspésie. Une entrevue vidéo de l'artiste peut être visionnée à cette adresse : vimeo.com/142147237
Un ouvrage photographique éponyme a été publié aux éditions André Frère (version française) et aux éditions Schilt Publishing (version anglaise). Site internet des maisons d'édition : andrefrereditions.com / schiltpublishing.com
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