« BRISE GLACE SOLEIL BLANC »
jusqu'au 23 déc | until Dec 23
galerieantoineertaskiran.com
#1 de la suite soleil blanc, 2016, archival pigment print, 91 x 91 cm, édition de 3 + 2 APs
Composé d’une vidéo et d’une série d’œuvres photographiques, ce nouveau corpus poursuit les réflexions de l’artiste sur les différents rapports du corps à l’environnement et nos manières d’envisager et de s’approprier le territoire. À travers une mise en scène qui allie direction artistique, improvisation des performeurs et mouvements chorégraphiés, l'artiste pose un regard sur nos manières d'interpréter et d'occuper le territoire.
Featuring a video and a series of photographs, this new body of works continues the artist’s explorations on the different relationships that exist between the body and the environment and the various ways in which we see and appropriate space. Through staging, which incorporates artistic direction, improvisation from the performers and choreographed movements, the artist questions ways to embody the landscape.
La double projection présentée dans la seconde salle d'exposition a été réalisée en deux temps et s'inscrit au cœur d’un site fluvial. Deux duos en mouvement arpentent et composent des paysages à la fois tangibles et imaginés. De ces rencontres, l’altérité persiste face à la recherche physique des performeurs qui se confrontent au paysage. La série photographique présentée dans la salle principale, pose, quant à elle, une narration où s’opposent les contrastes. Dans une facture onirique et fragmentée, une énergie se crée à la rencontre des différentes situations mises en place, notamment dans la tension entre le froid et la chaleur, le figé et le liquide, l’homme et la femme, la douceur et l’aridité, la couleur et le noir et blanc.
Plutôt que d’adopter une approche contemplative du territoire, les performeurs qui évoluent dans brise glace soleil blanc sont appelés à établir un rapport direct avec la matière des éléments. Par le biais d’une recherche physique et sensorielle qui implique des actions corporelles telles que détruire, percuter ou s'immiscer, des traces laissent leur mémoire sur cet environnement, modelant un paysage psychologique et émotionnel. La trame temporelle se prolonge alors que les éléments résistent à la répétition et à la persistance des gestes performés.
Jacynthe Carrier est titulaire d'une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia. Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions personnelles et collectives, notamment au Fresnoy (France), lors de La Triennale Québécoise 2011 présentée au Musée d’art contemporain de Montréal, lors de la 4e Manifestation internationale d’art de Québec, dans le cadre de l’exposition ELLES Photographes au Musée des beaux-arts de Montréal, au centre CLARK, à la Galerie de l’UQAM, au Musée régional de Rimouski et au Centre d’art actuel Bang. Ses œuvres font partie de plusieurs collections privées et muséales, telle que celle du Musée national des beaux-arts du Québec, la collection SidLee, celle du Cirque du Soleil, d’Hydro-Québec, de la Caisse Desjardins et plusieurs autres. Jacynthe Carrier a été nominée au Prix Sobey pour les arts en 2013, récipiendaire du Prix Pierre-Ayot en 2012 et du Prix Videre Création en 2015. Elle participera à la 8e édition de la Manif d’art – La biennale de Québec, qui aura lieu en 2017.
A double projection, presented in the second exhibition space, showcases a video that has been created in two phases. Near a river, two duos stride and compose tangible and imagined landscapes. From those encounters remains the otherness in spite of the performers’ physical search as they confront the landscape. The photographic series exhibited in the main space brings forward a narration where different contrasts take place. Dreamlike and fragmented, an energy is generated from the tension between hot and cold, frozen and liquid, man and woman, softness and dryness or colour and black and white.
Rather than adopting a contemplative approach as they move around in brise glace soleil blanc, the performers are asked to establish a direct relationship with the elements. Through physical and sensorial actions such as destroying, striking or intruding, they leave traces in this environment, shaping a psychological and emotional landscape. Time lengthens while the elements resist the repetition and the persistence of the performed gestures.
Jacynthe Carrier holds a Master’s degree in Visual Arts from Concordia University. Her work has been presented as part of many solo and group exhibitions including at the Fresnoy (France), La Triennale Québécoise 2011 at the Musée d'art contemporain de Montréal, the 4th Manifestation internationale d’art de Québec, SHE Photographs at the Montreal Museum of Fine Arts, Centre CLARK, Galerie de l’UQAM, Musée régional de Rimouski and Bang Centre for contemporary art. Her work is found in many private and museum collections such as the Musée national des beaux-arts du Québec, SidLee, Cirque du Soleil, Hydro-Québec, Caisse Desjardins and many more. Jacynthe Carrier was nominated for the Sobey Art Award in 2013. She won the 2012 Pierre-Ayot Award and the 2015 Prix Videre Création. She will participate in the upcoming 8th Manif d’art – La biennale de Québec in 2017.
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