« OCCIDENT EXPRESS »
jusqu'au 8 nov | until Nov 8
lamdd.org
En collaboration avec Amnistie internationale Canada francophone. Occident Express est un essai photographique produit pendant le mois de septembre 2015, lors de l'accélération subite de la crise migratoire en Europe alimentée par l'appel favorable d'Angela Merkel aux réfugiés. Michel Huneault y a documenté la route rapide des Balkans qui a alors pris forme spontanément, et sans coordination, qui a mené les migrants à travers la « forteresse Europe » vers l'accueillante Allemagne. Dans ce travail effectué dans six pays, Huneault se concentre sur l'expérience vécue dans les points de jonction – et parfois de congestion – qui continuent aujourd'hui de ponctuer ce parcours historique : gares de train, postes frontaliers, camps de réception ou de transition. Malgré le resserrement des frontières qui a depuis suivi, le temps nous dira si Occident Express a documenté une anomalie historique ou une nouvelle tendance à long terme, plus juste et durable pour tous.
Avant de se dédier à la photographie et aux arts visuels en 2008, Michel Huneault a travaillé plus d'une dizaine d'années en développement international, une carrière qui l’amené dans une vingtaine de pays, dont une année entière en Afghanistan, à Kandahar. Il détient une M.A. en études latino-américaines de l’Université de Californie à Berkeley où il fut un Rotary World Peace Fellow, étudiant le rôle de la mémoire collective suite à un traumatisme de grande ampleur. À Berkeley, il a également été l’élève et l’assistant-professeur du photographe Gilles Peres, membre de l’agence Magnum, puis son apprenti à NewYork. Aujourd’hui, sa pratique se concentre sur les problématiques liées au développement, aux traumatismes personnels et collectifs, et aux géographies complexes. Son travail de longue haleine sur la tragédie de Lac-Mégantic - mêlant photographies, vidéos et témoignages audio – a remporté en 2015 le prestigieux prix Lange-Taylor du Center for Documentary Studies de l'Université de Duke, aux États-Unis. Début 2016, il a également co-reçu, avec Sarah Champagne, le R. James Travers Foreign Corresponding Fellowship pour continuer son travail sur les enjeux migratoires.
La Maison du développement durable tient à remercier l'artiste, les conférenciers, le Conseil des arts et des lettres du Québec, Centre Sagamie, Amnisitie internationale Canada francophone, COPTICOM, Novae, le Journal Métro ainsi qu’Alcoa, son partenaire principal à la programmation. Les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des participants de la programmation 2016 sont compensées grâce à un partenariat avec Planetair.
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