« ÉCLIPSE DE L’OBJET »
jusqu'au 14 oct | until Oct 14
artmur.com
Cette exposition porte sur une manière d’aborder et de représenter l’espace, la visibilité et la matérialité en photographie, en rupture à la temporalité et en dehors de ce qui permet de nommer les choses ou les objets. Le choix des œuvres exposées veut rendre compte d’une approche et d’une expérience en photographie qui relève de l’utopie descriptive et d’un art infinitésimal, ainsi que d’une quête du plus voir, du concret et de l’absolu. L’exposition se veut aussi une réflexion sur nos manières d’appréhender le monde, de concevoir et de produire de l’espace, en ce qu’il a d’expressif en soi, ainsi que sur la perception réelle et de l’image.
Il s’agissait en outre d’explorer une posture photographique, plutôt naïve et éventuellement propice à la découverte. Une posture à la fois liée à la notion d’apparition photographique, c’est-à-dire à l’instantanéité d’une multitude d’informations discrètes, à saisir dans un rapport unique au visible des choses, ainsi qu’à la premièreté de ce qui se présente à soi dans une simplicité parfois désarmante ou dans toute sa complexité.
Denis Rioux est un artiste photographe qui vit et travaille à Montréal. Il a exposé ses œuvres au Québec et à l’étranger. Dans sa pratique il s’intéresse à la représentation photographique comme expérience singulière du visible, de la saisie et du saisissement, à la fois instance lumineuse, inscription dans la matière et espace autonomisant. Il s’intéresse aussi à l’expérience photographique en tant qu’espace intemporel, brut et muet. Ses photographies peuvent ainsi être considérées comme une rencontre aporétique du saisissement et de la saisie, ou comme un regard posé sur la minceur des choses dans l’expérience du visible.
Ce projet d’exposition a été réalisé dans le cadre d’un doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Remerciement: Je voudrais sincèrement remercier ma directrice de recherche Angela Grauerholz et mon codirecteur David Tomas. Merci aussi : au Fonds de recherche Société et Culture du Québec; à la Fondation UQAM; à Hexagram UQAM, à Natalie Lafortune et Lorella Abenavoli; au Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM (SCCUQ); à la SIM Residency de Reykjavik; au MILIEUX Institute for Arts, Culture and Technology de l’Université Concordia et à la générosité de Raymonde April, à Thomas Kneubühler, à Jacques Bellavance et à Velibor Božović. Merci à Lyne Jolette pour la révision de texte et enfin, un très gros merci à Marie-Suzanne Désilets.
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