8 sept au 9 oct | Sept 8 to Oct 9
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ANDRÉANNE ABBONDANZA-BERGERON
« [DIS]JUNCTION »
Andréanne Abbondanza-Bergeron, Space Dependance (no. 3), 2016
Une installation in situ qui investit l’entièreté du lieu et vient questionner les notions de limites, de structures et de dématérialisation à travers un langage matériel sculptural et une expérience physique dans l’espace. Que ce soit par la sculpture, la photographie ou son travail d’installation, Andréanne Abbondanza-Bergeron étudie les liens entre espace et relations humaines. Ses œuvres questionnent, déstabilisent parfois mais surtout mettent l’accent sur le sens de présence dans un lieu physique. Elle tient en effet à sensibiliser le visiteur à l’espace qu’il occupe dans son environnement immédiat en stimulant sa conscience des structures urbaines et numériques qui peuplent sa vie de tous les jours.
PIERRE DURETTE
« THEY LIVE 2 : ARCHÉOLOGIE DU FUTUR »
Pierre Durette, Enfants sauvages, 2016, huile sur toile, 61 x 61 cm
La notion de civilisation est un élément fondamental dans la recherche artistique de Pierre Durette. Il a longtemps été inspiré par les encyclopédies qui renferment les connaissances acquises par les sociétés à une époque précise. Durant les dernières années, il a approfondi ses recherches autour des idées de l’archivage, de l’histoire et de la mémoire. L’idée de l’encyclopédie a fait son chemin et son travail actuel rappelle les capsules temporelles où une sélection de données est rassemblée comme des artéfacts de notre présence pour un futur indéterminé. C’est par la création de séries d’œuvres thématiques qu’il tente de placer l’humain au premier plan.
ANDRÉANNE ABBONDANZA-BERGERON
Abbondanza-Bergeron a fait des études en architecture et a agit comme inspecteur en bâtiments et structures. De là sans doute son intérêt pour des matériaux tels que l’aluminium, l’acier inoxydable, les mousses de polyuréthanes et les panneaux de plafond suspendu. De l’utilisation subversive qu’elle fait de ces matériaux émerge un questionnement sur des enjeux plus profonds comme les tensions, la sensation de manque, voire de prise ou de perte de contrôle, ainsi que la fragmentation des dimensions sociales et spatiales. En reliant les éléments sculpturaux et l’espace qu’ils habitent, les installations de l’artiste traduisent ces enjeux en une expérience concrète où le visiteur est soumis à un espace qu’il doit confronter et négocier seul ou avec les autres visiteurs qui partagent l’expérience.
L’exposition [dis]JUNCTION conclut la maîtrise en beaux-arts (MFA) – sculpture – qu’Andréanne Abbondanza-Bergeron a entamée à l’Université Concordia. Lauréate de la bourse d’études supérieures en arts visuels Yvonne L. Bombardier, son travail a été présenté dans plusieurs lieux à l’international (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Mexique, États-Unis) ainsi qu’au Canada, notamment à Circa Art Actuel (2015) et à la 12e édition de IGNITION à la Galerie Leonard & Bina Ellen (2016). http://abbondanzabergeron.com
PIERRE DURETTE
They live 2 : Archéologie du futur regroupe une quinzaine d’œuvres inédites. Cette exposition se veut une incursion dans le fantasme de la conquête d’un nouveau monde. Pointillisme, pixels et autres trames forment des filtres aux images et créent un flou onirique aux œuvres lesquelles se veulent une incursion dans un univers iconographique où chaque image est une nomenclature d’une société présente, mais lointaine. Ce qui semble être à première vue des fictions visuelles se retrouvent à la limite d’un passé fragmenté et d’un futur anticipé.
Par le biais du thème sous-jacent de l’exploration spatiale, cette nouvelle production renvoie à la réalité des exilés. L’artiste propose sa vision d’un monde primitif, sauvage et anarchique. Il fait ressortir la place de l’homme par rapport à ses semblables et les thèmes de la fuite et du fantasme. Pour y arriver, Durette s’inspire des images d’actualités et de scènes prisent dans des films de science-fiction ayant une esthétique postnucléaire.
Fort d’un baccalauréat en arts visuels de l’UQÀM, Pierre Durette a présenté plusieurs expositions individuelles dont They live – Atelier Galerie Alain Pioir, 2015, Base 1 – Galerie d’art d’Outremont, 2015, Les fondations de Mercure – Galerie Lacerte, 2014 et Propagation – Cuadro Gallery, Dubai, 2013 ainsi que plusieurs expositions collectives dont L’art imprimé : entre mixité et hybridité, Musée nationale de l’estampe, Mexico, 2014 et De la porcelaine à l’œuvre – Galerie Art mûr, 2013. pierredurette.com
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