11 juin au 30 juillet | June 11 to July 30
vernissage 11 juin 15h00 | June 11 ~ 3:00PM
huguescharbonneau.com
BENOIT AQUIN
Benoit Aquin, Genghis Khan, Mongolie (série Le Dust Bowl chinois), 2006, impression numérique à pigments de qualité archive, édition 5 de 5, 61 x 91 cm (24" x 36”)
Benoit Aquin nous confronte à deux catastrophes environnementales d’origine humaine. D’une part, son célèbre projet Le “Dust Bowl” chinois (2006-2009) nous donne à voir à la désertification de l’ancienne « route de la soie » en Mongolie Intérieure. D’autre part, sa série Mégantic (2013) témoigne du pire déversement pétrolier terrestre survenu à ce jour en Amérique du Nord – désormais emblématique de la gestion désinvolte encadrant le lobby des hydrocarbures.
Benoit Aquin invites us to confront two human-made environmental disasters. First, his celebrated project, The Chinese “Dust Bowl” (2006-2009), portrays the desertification of the former Silk Road in Inner Mongolia, while his series, Mégantic (2013), documents the worst land-based oil spill to date in North America – now emblematic of the careless management surrounding the hydrocarbon lobby.
CYNTHIA GIRARD-RENARD
Cynthia Girard-Renard, Décroissance, 2014, Acrylique sur mousseline de coton, 305 x 196 cm (120” x 77”)
Cynthia Girard-Renard présente une grande peinture scénique issue du projet Unicorns and Dictators (2014) présenté à la Fondation Esker, Calgary. Y pose frontalement un personnage hybride rappelant la figure du trickster avec pour oreilles des usines en pleine action. Il est entouré de lapins déclamant leur inquiétude au sujet de l’avenir, et de nuages sur lesquels sont inscrits des mots comme : nature, profit capital…
Cynthia Girard-Renard presents a large painting from her project Unicorns and Dictators (2014), first exhibited at the Esker Foundation in Calgary. The work features a hybrid character reminiscent of a trickster, with smoke-belching factories for ears. He is surrounded by anxious rabbits inquiring about the future, while greenish clouds inscribed with words like, ‘NATURE’, ‘PROFIT’, and ‘CAPITAL’, drift overhead.
ISABELLE HAYEUR
Isabelle Hayeur, Écume d'étang (série Underworlds), 2015, jet d’encre sur papier polyester, monté sur aluminium avec traitement UV, édition de 5, 127 x 91 cm (50’’ x 36’’)
Isabelle Hayeur nous transporte complètement ailleurs – sous l’eau – avec sa série de longue haleine Underworlds (2008-2015) qui révèle des paysages aquatiques dont les écosystèmes ont été complètement déréglés. Cet angle de vue inhabituel rend compte efficacement de la dégradation des plans d’eau attribuable à l’urbanisation et à l’industrialisation massives.
Isabelle Hayeur takes us elsewhere entirely – underwater – with her multi-year project Underworlds (2008-2015), documenting aquatic scenes of completely impaired ecosystems. This unusual vantage point effectively portrays the degradation of various bodies of water through urbanisation and massive industrialisation.
DAVID LAFRANCE
David Lafrance, Earthship 07, 2015, huile sur panneau, 15 x 20 cm (6” x 8”)
David Lafrance à travers sa série Earthships (2015) se penche sur les maisons autosuffisantes du même nom en juxtaposant de miniatures scènes bucoliques; et des interprétations schématiques ou abstraites des systèmes écoénergétiques de ces domiciles. Lafrance nous invite à réfléchir sur ce paradis vert, certes fantasmé, mais qui s’oppose diamétralement à notre hyperconsommation et à notre dépendance technologique.
David Lafrance’s series titled Earthships (2015), depicts the self-sustaining dwellings of the same name, juxtaposing these with miniature bucolic scenes and schematic or abstract interpretations of the homes’ energy efficient systems. Lafrance invites us to reflect on this fantasized green paradise, which sits diametrically opposed to our hyper-consumption and our technological dependence.
Pour son exposition estivale, la Galerie Hugues Charbonneau propose une sélection d’œuvres qui pointent de manière lucide la conciliation difficile entre le système capitaliste et les luttes écologiques. À l’évidence, le temps presse alors que l’accélération du réchauffement climatique met en péril des populations humaines, menace la biodiversité ou provoque des phénomènes météorologiques extrêmes… Le déni n’est plus possible. Pourtant, la recherche effrénée de croissance économique et la dépendance actuelle aux énergies fossiles plombent les efforts pour limiter la hausse des températures et la décarbonisation de l’économie. Un virage vers des principes solidaires et durables doit être appliqué à échelle globale, gouvernementale et individuelle. Le titre de cette exposition a été inspiré par l’article « La confortable inconscience » de Josée Blanchette paru au Devoir le 26 février dernier.
For its summer exhibition, Galerie Hugues Charbonneau presents a selection of works that highlight the challenging conciliation between the capitalist system and the environmental movement. Clearly, time is running out while the acceleration of global warming endangers human populations, threatens biodiversity and causes extreme weather events. Denial is no longer an option. And yet, the unrestrained quest for economic growth and our current dependence on fossil fuels compromises our efforts to limit the increase in global temperatures and the decarbonisation of the economy. A shift toward united and sustainable principles must be taken on a global, local and individual level. The title of this exhibition was inspired by Josée Blanchette’s article “La confortable inconscience”, published in Le Devoir on February 26, 2016.
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