« A PLASTIC BAG, A GREEN UMBRELLA AND AN AEROPLANE TRACING A LINE IN THE SKY »
jusqu'au 2 jan | until Jan 2
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A Plastic Bag, A Green Umbrella and An Aeroplance Tracing a Line in The Sky, une citation de Gabriel Orozco, dans laquelle il réfère à la banalité des lieux urbains. Ce projet s’ancre dans une réflexion sur la manière dont l’espace est régi par les relations sociales ; ce dernier est façonné par nos désirs, transformé par notre occupation, ou contrôlé par des justifications rationnelles. L’artiste considère également les espaces à travers lesquels les marchandises, les images, les vérités, et les formes architecturales sont produites.
A Plastic Bag, A Green Umbrella and An Aeroplane Tracing a Line in The Sky takes its title from a quote by Gabriel Orozco in which he is referring to very ordinary urban settings. This project begins with examining of how space is produced through social relations: shaped by our fantasies, transformed through our occupation, or controlled by rationalization and by considering the spaces in which commodities, images, truth claims, and architectures are produced.
Le travail de Kolakis est une exploration de l’architectonique en relation aux enjeux de la migration, du déplacement, et du changement. Les thématiques qui sous-tendent ce projet abordent la soustraction, l’inoccupation et les faux référents qui jalonnent le paysage urbain. Spécifiquement, l’artiste présente une investigation conceptuelle sur la manière dont l’identité est construite et subséquemment contrainte par la société et par ses espaces physiques.
Des dessins déconstruits, des tiges en acier, des vestiges de matériaux et de la toile de béton (un matériau utilitaire employé principalement pour la construction d’abris temporaires), ces objets mènent tous à l’image d’une maison impossible à construire, et suggèrent ainsi l’idée d’une construction en cours ou, à l’inverse, abandonnée. L’exposition, une intervention dans l’espace, insère une forme de présence inexistante ; en un sens, il s’agit de reconstruire un objet, tout en contredisant sa fonction d’origine. La décontextualisation de ces matériaux suggère un vide, et par le fait même, amène la présence d’une qualité indéterminée, une impression liée à l’éphémère et au transitoire.
Née à Athènes, en Grèce, Valérie Kolakis vit et travaille à Montréal. Kolakis a exposé au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Chine. Parmi ses plus récentes expositions, on compte Chara (Centre Diagonale, Montréal, 2015), The Duration of the Sharp Hard Outline of Things (Fold Gallery, Londres, 2014) et Living in a Material World (Centre Phi, 2013, Montréal). Son travail fut présenté dans La Triennale Québécoise (Musée d’art contemporain de Montréal, 2011) et l’artiste fut finaliste pour le premier Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec (2013).
The underline themes behind this project are of subtraction, vacancy and false referents in the urban landscape. This is an exploration of architectonics in relation to issues of migration, displacement and change. Specifically, this is a conceptual investigation of how identity is constructed and subsequently constrained by society and its physical spaces.
Deconstructed drawings, steel rods, remnant materials and concrete canvas (a material used mainly for temporary relief shelters) all hint at an ‘ unbuildable ’ house; suggestive of a construction in the making and/or abandonment. This work will create an intervention within the space that will insert a kind of non-existent presence. In a sense, this is a rebuilding of an “object” and contradicting its function. The decontextualization of these materials suggests an emptiness; due to this an indeterminate quality exists, triggering a sense of displacement and transience.
Born in Athens, Greece, Valérie Kolakis works and lives in Montreal. Kolakis had exhibited widely in Canada, United States, Europe and China. Her most recent exhibitions include Chara (Centre Diagonale, Montréal, 2015), The Duration of the Sharp Hard Outline of Things (Fold Gallery, London, 2014), and Living in a Material World (Centre Phi, 2013, Montreal). Her work was presented in The Quebec Triennial (Musée d’art contemporain de Montreal, 2011) and in 2013, she was shortlisted for the first Musée National des beaux-arts du Québec Contemporary Art Award.
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