« INHABITED LIKENESS »
jusqu'au 17 oct | until Oct 17
larochejoncas.com
Boogie, 2015, acrylique sur toile/acrylic on canvas, 121.9 x 91.4 cm
La perception et l’imperfection sont à la base de la pratique de Lesley Anderson. Ses compositions subtilement illusionnistes combinent ses intérêts pour la matière, la surface, le ‘hard-edge’, ainsi que le trompe l’œil et l’abstraction gestuelle. Travaillant la surface afin de créer des reliefs, des espaces en retrait et des créneaux, plusieurs des œuvres de l’artiste présentent un semblant de tensions alors que d’autres s’intéressent plutôt à la présence de la surface. Le sujet du geste tient une importance prépondérante tout comme l’idée de la déception et de la trahison. Les compositions présentent le geste comme sujet principal, mais par transposition. Des marques apparaissent mais qui semblent être accidentelles ou bien comme des actes ‘grandioses’, composées et minutieusement peintes, ou un résultant des parties constituantes.
Perception and deception lie at the heart of Anderson’s practice. Her subtly illusionistic compositions combine her interests in materials, surface, hard-edge, trompe-l’oeil and gestural abstraction. Teasing the surface of the canvas to create reliefs, recessed spaces, and niches, many of the works present a likeness of recession, while others the enduring presence of surface. The subject of gesture is prominent, as is the idea of deception or betrayal. Compositions present the gesture as the primary subject, but a mediated one. Marks that appear dashed off or as grand acts of mark making, are in fact rendered ones, composed and carefully painted, or built up of constituent parts.
Cette représentation du faire est un acte réflexif dont l’intention est de réfléchir le processus de la peinture et de ce que l’on pourrait nommer son apparence. Ce concept de représentation – d’avoir l’air de, de ressembler de ‘symboliser’ ou bien d’être la fidèle représentation de – est d’une certaine façon une tentative de la redéfinir. La pratique de Anderson est donc une tentative d’incarner les processus du faire en utilisant le langage des éclaboussures, des débordements et des taches afin de . Sa pratique oscille entre la surface, la profondeur, l’illusion et du marquage, une pratique qui essaie donc d’incarner, d’habiter ces espaces de l’entre deux.
Lesley Anderson détient une maitrise(MFA) en arts visuels de l’Université Concordia à Montréal ainsi qu’un BAC de l’Université Emily Carr à Vancouver (2009). Ses œuvres ont été exposées dans des espaces indépendants, des centres d’artistes et institutions au pays et en Europe. Son travail a été publié dans Spiffy Moves, un imprimé d’une collection d’écrits sur l’art et d’art visuel (2015). Son travail a été exposé en 2014 au Commissariat, à Paris, un espace indépendant commissarié, au The Divide at Black and Yello Gallery (2012) ainsi qu’à Heavenly Bodies et au Crying Room, Vancouver, (2012). Lesley Anderson vit et travaille à Vancouver.
This representation of making is a reflexive act, one intended to reflect on painting’s processes and it’s so-called appearances. The concept of representation – to look like, to resemble, and also to ‘symbolize’ or ‘be the embodiment of’ – is to stand in for, and take the place of something else. Anderson’s practice attempts to embody the materials and processes of making, by mediating the language of splatters, spills and smudges. Hers is a practice that oscillates between surface, depth, illusion and mark making, one in which the artist has attempted to embody, or inhabit, those spaces in between.
Anderson holds an Master Degree from Concordia University (2015) and a BFA from Emily Carr University (2009). She has exhibited in independent project spaces, artist run centers, institutions and abroad. Recently Anderson’s work was published in Spiffy Moves, a printed collection of art writing and visual art (2015), and exhibited as part of a group show at Le Commissariat, an independently curated space in Paris, France (2014). Other exhibitions include: The Divide at Black and Yellow Gallery (2012) and Heavenly Bodies at the Crying Room in Vancouver BC (2012). She lives and works in Vancouver, BC.
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