jusqu'au 30 août | until August 30
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JÉROME HAVRE - JÉRÔME RUBY - VALÉRIE KOLAKIS
Curation, c’est de la rage. Dans nos vies, que nous le voulions ou pas, le tout est organisé. Nos décisions sont déjà prises, et ce, sans même considérer l’idée d’une altérité. Uncurated est une exploration de la nature, le sauvage, ou encore l’antidomestique, afin de nous aider à accepter le pluralisme et ses différents points de vue.
Curation is the rage. Everything is curated in our lives whether we like it or not. Our choices are made for us without knowledge of otherness. Uncurated is to explore the wild, savage, or the undomesticated and help us accept pluralism to validate and accept different points of view.
Les œuvres de Jérôme Havre entretiennent une critique en réponse au cadre social et culturel dans lequel nous sommes. Ses assemblages visuels de formes et de matériaux lui permettent de créer un dialogue entre les sphères de l’ethnographie et de l’environnement. C’est ainsi qu’il propose aux spectateurs d’interroger leurs propres raisonnements par analogie.
Jérôme Ruby, quant à lui, est fasciné par les représentations utopiques du «sauvage» (Aimables sauvages, 2012) et les créatures non soumises aux règles morales, une idée allant au-delà de notre imaginaire.
Valérie Kolakis transforme notre perception du monde. Elle nous sollicite dans un jeu où doivent être déchiffrées ses œuvres sensibles, ludiques et qui contournent les règles dogmatiques du modernisme.
Le spectateur devient le commissaire de sa propre expérience avec l’art et le monde qui l’entoure.
Jérome Havre’s work is a social and cultural critic in response to our context. His visual assemblages by forms and materials create a dialogue between ethnographic and environmental spheres. Allowing spectators to interrogate their own reasoning by analogy.
Jérôme Ruby is fascinated by the savage utopia (Amiable Sauvages, 2012). Creatures are living in a world without rules or morality beyond our imaginations.
Valérie Kolakis continually inverts our perceptions and requires us to scramble to understand her games in her undoing of modernist dogmas with a wild witty sensibility.
The spectator becomes the curator - looking for connections to the art world and their own world.
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