jusqu'au 25 juin | until June 25
Commissaires : Marcus Sendlinger, Li Alin et Bettina Forget
visualvoicegallery.com
Li Alin, pigment print on canvas, 2015
Artistes se joignant à ALPTRAUM à Montréal :
LI ALIN - JULIA BUNTAINE - BETTINA FORGET - CÉCILE MARTIN - ALEX ORTIZ
131 artistes provenant de 13 pays explorant les cauchemars. Depuis 2010, Sendlinger organise l’exposition nomade “Alptraum” dans différents pays du monde. Montréal est maintenant la 13e ville où l’exposition est présentée. « Comme la chambre de George Orwell 101, dans son récit d’anticipation de 1984, nous avons tous notre propre version de ce qui constitue un cauchemar et, pour cette raison, le projet a été ouvert à un grand nombre d’artistes dont les nombreuses versions personnelles de cauchemar (ou visions) agissent pour refléter cet état humain extrêmement variable de peurs, de phobies, de douleur et de panique. » - Marcus Sendlinger
Since 2010 Sendlinger organizes the wandering exhibition “Alptraum” in different countries all over the world. Starting out in Washington D.C., Montreal is now the 13th location of this world wide artist collaboration with the aim to explore the relationship between the individual, the national and the global collective subconscious surrounding nightmares. “Like George Orwell’s Room 101, in his predictive tale, 1984, we all have our own version of what constitutes a nightmare, and for this reason, the project has been opened to a large number of artists whose many and varied personal nightmare versions, or visions, act to reflect this hugely variable human state of fears and phobias, pain and panic.” - Marcus Sendlinger
Le motif de cauchemar a une longue tradition dans les arts visuels avec son enchevêtrement du fantastique, de l’horrible et de l’insaisissable. Le thème a longtemps fasciné les artistes – des paysages infernaux de Jérôme Bosch (c. 1798), de Henry Fuseli The Nightmare (1781), de Goya Le sommeil de la raison qui ont engendré des monstres, jusqu’au 20ème siècle, lorsque les cauchemars sont devenus l’un des centres de préoccupation du mouvement surréaliste.
Les cauchemars sont-ils individuels, comme les rêves, qui sont devenus synonymes d’ambition? Ou les cauchemars sont-ils l’expression de l’inconscient indésirable – dénominateur commun d’une communauté? Est-ce qu’ils indiquent des archétypes nationaux? Ou bien restent-elles tout simplement les craintes mondiales de notre époque? Telles sont les questions au centre de l’exposition Alptraum, suggérant des réponses à travers les différentes répétitions d’un même thème.
« L’œuvre de Marcus Sendlinger est à propos des images et de leur espace d’interprétation. La vie urbaine, ses abîmes et sa beauté sont la matière qu’il travaille et avec laquelle il échantillonne, résume et re-forme. Grâce à ce transfert, il re-contextualise le sens et produit de nouvelles associations. En approchant le présent sous ses multiples facettes à travers le traitement des phénomènes de civilisation, il pose le présent comme un objet de discussion, le transformant et le déviant en un nouveau récit personnel. » - Dr. Friederike Nymphius, Road Movie 2009
Marcus Sendlinger joue de la guitare dans le groupe “The B-Men”, qui se compose de quatre artistes en arts visuels, il a été invité à se produire, par exemple, à la Folkwang Museum d’Essen, la dOCUMENTA 13 à Kassel, Lueften Festival de Francfort et beaucoup d’autres.
The nightmare motif has a longstanding tradition in visual arts with its intertwining of the fantastical, the horrifying and the elusive. The theme has long fascinated artists – from the hellish landscapes of Hieronymus Bosch, Henry Fuseli’s The Nightmare (1781), Goya’s The Sleep of Reason Produces Monsters (c. 1798), right through to the 20th Century, when nightmares became one of the central concerns of the surrealist movement.
But are nightmares individual to all? Like dreams, which have become synonymous with individual ambition? Or are nightmares perhaps expressions of the undesirable unconscious – that common denominator of a community? Do they indicate national archetypes? Or do they simply remain in the grips of the global fears of present age? These are the questions at the centre of the Alptraum exhibition, suggesting answers through the various repetitions of the same theme.
“Marcus Sendlinger’s artwork is about pictures and about the space for their interpretation. Urban life, its abysses and its beauty are the material he works with, that he samples, abstracts and re-forms. Through this transfer, he recontextualizes meaning and produces new associations. Approaching the present in its many facets as the processing of civilizational phenomena, he posits it as an object of discussion, transforming it into a new, personally inflected narrative”. - Dr. Friederike Nymphius, Road Movie, 2009.
Playing the guitar in the band “The B-Men” which consists of four visual artists Marcus Sendlinger was invited to perform e.g., at the Folkwang Museum Essen, the dOCUMENTA 13 in Kassel, Lueften Festival Frankfurt and many others.
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