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« VASTE ET ÉVIDENT / MIND WAY / SHIN-DAO »
2 mai au 6 Juin | May 2 to June 6
vernissage 2 mai 17h00 | May 2 ~ 5:00PM
oboro.net
BRYAN MULVIHILL
b. mulvihill, 2013
Au fil d’années d’échanges, suschnee et bryan mulvihill ont cherché à faire en sorte que l’art profite aux autres. Leurs discussions ont toujours abouti à l’idée de motivation, à l’état d’esprit qu’on applique à la production artistique. Ultimement, c’est l’esprit qui crée et c’est lui qui expérimente une œuvre d’art. vaste et évident – mind way – shin dao explore l’esprit dans son état le plus fondamental. Il ne s’agit pas de l’esprit au quotidien qui pense et se souvient, mais plutôt de la conscience cognitive elle-même, que les traditions orientales nomment la conscience primordiale : ce qui est fondamentalement présent dans chaque être vivant.
Over years of ongoing conversation, suschnee and bryan mulvihill discussed ways in which art making could be of benefit to others. It always came back to the motivation, the state of mind that is applied to the act of making art. Ultimately, it is the mind that makes and experiences a work of art. vaste et évident – mind way – shin dao investigates the mind in its most fundamental state. Not the everyday thinking, remembering mind, but rather cognitive awareness itself, referred to in Eastern traditions as primordial awareness: that which is fundamentally present in all living beings.
9 mai au 14 Juin | May 9 to June 14
vernissage 9 mai 14h00 | May 9 ~ 2:00PM
Maison de la culture de Côte-des-Neiges : 5290 Côte-des-Neiges
Occupant deux galeries sur deux étages, ces expositions représentent huit artistes visuels et de performances qui sont originaires de la Chine, du Sri Lanka, de la Syrie, de Taiwan, d'Allemagne, d'Inde et d'Iran.
« POSTES DE CONTRÔLE »
Commissaire Kakim Goh
PAVITRA WICKRAMASINGHE
Cette exposition explore le thème de « poste de contrôle » ici défini en tant qu' « endroit le long de la route, ou frontière où les voyageurs sont arrêtés pour une inspection avant d'être autorisés à continuer leur route. »
« L’ÉTAT D’ORIGINE: RÉEL ET IMAGINAIRE »
Commissaires Kakim Goh et Bindu Mehra
KHADIJA BAKER - TING-TING CHENG - VERENA KYSELKA - BINDU MEHRA - RAHA RASTIFARD
Exposition internationale du collectif THE DIGITAL SILK ROUTE basé au Canada, présentant de nouveaux vidéos, installations et des photographies.
L'éloge de la perte (In Praise of Loss)
toutes les photos : pfoac221
La connotation dichotomique à laquelle invite le titre de l’exposition de Lucie Duval donne le ton à une expérience sensorielle tout aussi paradoxale. Taxinomie d’un univers intimiste et folâtre, L’éloge de la perte propose une exégèse poétique d’encres où l’artiste s’amuse en des jeux d’absorbement où le corps tout entier est appelé à plonger. Sans jamais ne s’échouer dans une recherche formelle pure, Duval travaille la consistance même du papier par l’entremise d’une exploration plastique libératrice où elle se perd passionnément. Parfois jusqu’à saturation, elle explore en de calligraphiques ou violentes gestuelles la sculpturalité de la surface où des coulées lascives laissent leurs empreintes, témoignage éloquent d’un geste bohémien. En marge du connu et du convenu, ces errances picturales vagabondes arpentent les plaisirs de l’égarement, guidées par l’unique assurance de n’être assuré de rien. Le geste de peindre devient le prétexte à une quête aveugle et délibérée, à une perte de soi rédemptrice. Un retour nécessaire à l’acte même de création, la main incarnée telle l’extension tentaculaire du cerveau.
09:18 dans DESSIN | DRAWING, INSTALLATION, MOTS | WORDS, SCULPTURE | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
« PIÈCES DE RÉSISTANCE »
29 avril au 20 sept | April 29 to Sept 20
vernissage 28 avril 17h30 | April 28 ~ 5:30PM
dhc-art.org
Yinka Shonibare MBE, Homeless Child 3 (détail), 2013, mannequin, tissu wax, fibre en verre, globe, valises en cuir. © Yinka Shonibare MBE. Photo: Stephen White / sous la licence de SODRAC / avec l’aimable concours de James Cohan Gallery, New York et Shanghai.
Né à Londres de parents nigérians, Shonibare déménage à l’âge de trois ans avec sa famille à Lagos, au Nigéria, puis retourne en Grande-Bretagne pour y étudier les beaux-arts. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions aux États-Unis et en Europe, dans des cadres aussi prestigieux que la Documenta 10 et la 52e Biennale de Venise. Cette exposition majeure réunira des œuvres marquantes réalisées par l’artiste ainsi que des travaux récents en peinture, photographie, cinéma et sculpture.
Born in London of Nigerian heritage, Shonibare moved to Lagos, Nigeria with his family at age three, returning to Britain later to study art. His work has been exhibited extensively in the United States and Europe in such notable contexts as Documenta 10 and the 52nd Biennale di Venezia. This survey exhibition will present seminal and more recent artworks across painting, photo, film, and sculpture.
Commissaire : Véronique Leblanc
jusqu'au 13 juin | until June 13
optica.ca
Anne-Marie Ouellet, Penser le futur, 2011-2015, installation performative, avec l’aimable permission de l’artiste
ANNE-MARIE OUELLET - EMMANUELLE LÉONARD - KATARINA ZDJELAR - KAYA BEHKALAM - AZIN FEIZABADI - SOPHIE CASTONGUAY - DAVE BALL - OLIVER WALKER
L’exposition Polyphonies réunit les œuvres de huit artistes, incluant deux duos, qui mettent en scène une pluralité de voix. Tantôt fondées sur des approches documentaires qui s’apparentent à l’exercice du terrain anthropologique (entrevue, questionnaire), tantôt axées sur l’invention de situations fictionnelles à l’intérieur desquelles on rejoue différentes formes d’archives, ces œuvres orchestrent la parole de façon à ce que les propositions des artistes créent un écart avec la réalité documentée. Elles s’approprient des manières de se raconter (au passé, au présent et au futur) pour problématiser les constructions identitaires et idéologiques qui prennent forme dans l’usage de la parole.
Polyphonies is an exhibition that stages a plurality of voices while bringing together the work of eight artists including two duos. Whether based on documentary approaches (interviews, surveys) resembling anthropological field studies or revolving around the invention of fictional situations in which archives of various kinds are played out, the orchestration of speech in the artists’ propositions creates a disjunctive gap with the documented reality. They appropriate ways of telling stories (in past, present, and future tenses) to bring out issues in the ideological and identity-related constructions that take shape through speech.
« DRESS AND POLITICAL RE-DRESS IN CONTEMPORARY INDIGENOUS ART »
Commissaires : Lori Beavis et Rhonda L. Meier
jusqu'au 29 mai | until May 29
concordia.ca/fofa
Shelley Niro, The Rebel, 2014 (originally printed in 1987)
SHELLEY NIRO - SONNY ASSU - LORI BLONDEAU - DANA CLAXTON - DAYNA DANGER - ROSALIE FAVELL - DAVID GARNEAU - TERRANCE HOULE - MERYL MCMASTER - MIKE PATTEN - SKAWENNATI
L’exposition examine l’impact de la photo The Rebel (« la rebelle ») de Shelley Niro. Véritable icône de l’histoire de l’art autochtone canadien, ce portrait dépeint la mère de l’artiste souriant gaiement, vêtue de façon décontractée et étendue comme une « pin‑up » sur le coffre de la voiture familiale, une AMC Rebel d’époque. Selon les conservatrices Lori Beavis et Rhonda Meier, cette image a marqué un tournant dans la politique de l’autoreprésentation autochtone et elle a influencé les générations subséquentes. Elles ont sélectionné dix autres artistes canadiens dont l’œuvre s’inspire de l’emblématique photo. Chacun d’eux aborde de son propre point de vue critique en tant qu'autochtone la problématique de la représentation dans le contexte politique tendu du pays. L’exposition permet ainsi de revisiter le débat sur les questions de représentation, de stéréotype et d’identité.
This exhibition explores the impact of The Rebel, a photograph by Shelley Niro. Now iconic in the history of Canadian Indigenous art, it captures Niro’s mother casually dressed and grinning mirthfully, reclined like a pin-up girl on the trunk of the family car, a vintage Rebel. Curators Lori Beavis and Rhonda Meier argue that The Rebel marked a key moment in the politics of Indigenous self-representation, and was influential for generations to come. In addition to Niro, they have selected ten artists from across Canada whose work has been influenced by The Rebel. Each addresses the problematics of representation from their critical positions as Aboriginal people within the charged Canadian political landscape. The exhibition thus provides the opportunity to discuss issues of representation, stereotypes, and identity in a revitalized way.
« LES MINUTES »
jusqu'au 16 mai | until May 16
graff.ca/galerie
Cette production récente s’inscrit dans le cycle des Summit meetings – Rencontres au sommet, ultime étape du vaste projet du Poids des objets entamé en 2009. Les objets de la collection de l’artiste y sont à nouveau mis en scène, cette fois dans le rôle d’ambassadeurs, de représentants, réunis pour un sommet d’urgence sur la question de leur identité culturelle et importance muséologique.
This recent series is part of the larger arc of the Summit meetings - Rencontres au sommet, and is the final phase of the Burden of Objects project, started in 2009. Here, installations and performances using the artist’s collection are once again staged, though this time the objects don the role of ambassadors, representatives, who have gathered for a series of emergency summits to tackle the issue of their cultural identity and museological significance.
08:18 dans DESSIN | DRAWING, VIDEO | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
jusqu'au 3 mai | until May 3
vernissage 24 avril 18h00 | April 24 ~ 6:00PM
lesterritoires.org
VELIBOR BOŽOVIĆ
« MY PRISONER »
Velibor Božović, My Prisoner, capture d’écran, 2014
My Prisoner est une installation vidéo qui reconstitue un événement survenu le 3 avril 1994, dans un environnement social déchiré par la guerre en Bosnie, entremêlant images d’archives et une reconstitution contemporaine de la situation. Elle montre un jeune homme, escorté par un agent de l’armée, qui rend visite à son père emprisonné, ainsi que la réunion père-fils qui en découle. Combinant des éléments de l’autobiographie, du documentaire et de la fiction, My Prisoner navigue dans l’espace où le contexte historique, l’intime et le fictif interfèrent simultanément et se renforcent mutuellement.
My Prisoner is a video installation that reconstructs an event that occurred on April 3, 1994, in war-torn Bosnia, intermixing archival footage with a contemporary re-imagining of the situation. It shows a young man being escorted by an army intelligence officer to visit his imprisoned father as well as the arranged father-son reunion. Combining elements of autobiography, documentary and fiction, My Prisoner navigates through the space where the historical, the personal and the fictional simultaneously interfere with and enhance one another.
GABRIELLE LAJOIE-BERGERON
« EUH…NON PAS LE PREMIER SOIR. LES JEUNES FILLES NE VEULENT PAS D’HISTOIRE »
Gabrielle Lajoie-Bergeron, Preyed upon My Vulnerability, 2014
Euh…non pas le premier soir. Les jeunes filles ne veulent pas d’histoire aborde les mécanismes de séduction et la manière dont les figures de jeunes filles apparaissent souvent comme un accès facile à des corps parfaits, malléables. Le corps féminin fut un territoire de conquête masculine un trophée, un lieu de projection. En récupérant certains codes de cet espace fantasmatique, Gabrielle Lajoie-Bergeron questionne le motif de la jeune fille : un motif luxueux de marchandise et marchandisation. La poupée vend le rêve (des assurances aussi), elle fait fantasmer… La catin exige le respect, engendre le monnayable. Elle est la marchandise qu’on ne peut pas facilement brûler, parce qu’en la brûlant on se met aussi à vif.
Euh…non pas le premier soir. Les jeunes filles ne veulent pas d’histoire delves into mechanisms of seduction and how young girls’ figures often seem to provide easy access to perfect, malleable bodies. The female body was a territory of male conquest, a trophy, a site of projection. The boundary between fashion models sexually radiant girls and inflatable dolls is fragile. Revisiting some of the characteristic codes of this fantasied space, Gabrielle Lajoie-Bergeron examines the motif ot eh young girl: a motif of luxurious commodities and comodification. The doll sells the dream (and also the insurance), she is the source of fantasy… The hussy commands respect and brings about all that is sellable. She is the commodity that we can’t burn because doing it would be painful.
« REGARD SUR L’ART CONTEMPORAIN »
Commissaire : François Rochon
jusqu'au 14 juin | until June 14
salle de diffusion de Parc Extension : 421 Saint-Roch
Dil Hildebrand, Descending, 2007, Médiums mixtes sur toile, 152,4 x 269,24 cm, Collection de Pierre Trahan
La maison de la culture de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension a donné carte blanche au collectionneur François Rochon pour présenter des œuvres empruntées à d’autres collectionneurs qui partagent sa passion pour les arts visuels. Sélection d’œuvres des collections privées de :
GÉRALD BOLDUC - ROBERT-JEAN CHÉNIER - JOANIE LAPALME - ALEXANDRE TAILLEFER - PIERRE TRAHAN - ALAIN TREMBLAY