« BEE WORKS »
jusqu'au 2 mai | until May 2
vernissage 14 mars 15h00 | March 14 ~ 3:00PM
visualvoicegallery.com
L’artiste nous sensibilise au rôle des pesticides néonicotinoïdes dans le déclin, à l’échelle mondiale, des abeilles en plaçant les corps de ces dernières au sein de motifs mathématiques vertigineux, eux-mêmes rappelant des systèmes de la monoculture, telle que la spirale de Fibonacci que l’on retrouve dans le capitule des fleurs de tournesol. Dans Florid (« ouvragé, rococo »), 500 abeilles mortes sont placées selon un arrangement identique à celui trouvé dans la fleur de tournesol. Le motif suit les courbes de Fibonacci – un ordre que l’on retrouve dans la nature, présent dans de nombreuses compositions de spirales qui produisent un effet visuel répétitif déstabilisant.
Hatton raises awareness of the link between neonicotinoid pesticides and the worldwide decline of bee populations by arranging dead bees in vertigo-inducing mathematical patterns symbolically linked to monoculture crops, such as the Fibonacci spiral found in the seed pattern of the sunflower bloom. Florid places 500 dead bees in the same seed arrangement found on the seed head of a sunflower. The pattern follows the Fibonacci curve – a sequence found in many spiral arrangements in nature, and one that produces a repetitive, destabilizing visual effect when you stand in front of it.
The disorientation that the viewer feels in the swarm pattern of the sunflower echoes the bees’ loss of ability to navigate due to the toxins held within the very thing that provides their sustenance.
La désorientation éprouvée face au motif-essaim du tournesol est en quelque sorte analogue à la perte d’orientation subi par les abeilles précisément dû aux toxines présentes dans ce qui leur permet de se nourrir.
Les œuvres, Circle (« cercle ») disposent des milliers d’abeilles en différentes formes proches du mandala inspirées par des figures agroglyphes connues. Ici est suggérée une nouvelle fois les conséquences de l’intrusion de l’agriculture humaine qui provoque une désorientation de masse. L’effet de répétition qui forme ces motifs évoque le pathos d’un véritable massacre et l’exaspérante frustration d’une désorientation épidémique.
Cluster (Flower of Life) : La Fleur de Vie est un ancien symbole géométrique formé de différentes grappes florales de motifs hexagonaux, résultat d’un enchevêtrement de cercles. Les abeilles dépendent de leur instinct de groupe pour survivre.
Certaines des fleurs les plus attrayantes pour les abeilles sont celles composées de multiples grappes de fleurs, caractéristique qui les rend particulièrement séduisantes et donc meurtrières quand elles sont exposées aux pesticides systémiques. La grappe ou le groupe définit le point de départ des recherches des épidémiologistes.
Hatton utilise de boîtes de pétri utilisées en laboratoire pour ces motifs imbriqués, chaque boîte contient un cycle formé d’abeilles mortes.
Sarah Hatton est née en Grande-Bretagne, et a grandi dans la Barbade et au Canada.
Elle obtient sa licence d’Arts plastiques à Queens University et son master à l’Université de Calgary, et fut la bénéficiaire de nombreux prix pour artistes et universitaires.
Son profond intérêt en la nature humaine, la mortalité, les motifs, et son insatiable curiosité pour le monde naturel se retrouvent tout au long de ses peintures et installations. Ses « Bee Works », constituées de milliers d’abeilles mortes, équilibre entre talent artistique et plaidoyer, ont reçu une reconnaissance internationale ainsi que le prix RBC pour les artistes émergent-e-s en 2014.
Hatton vit et travaille à Chelsea au Québec, l’une des communautés les plus créatives et respectueuses de l’environnement du Canada.
The Circle pieces arrange thousands of bees in mandala-like patterns from famous crop circles. Here, the implication is crop-based human interference that is, once again, causing mass disorientation. The repetition in these patterns conveys the pathos of a mass burial and the maddening frustration of a disorienting epidemic.
Cluster (Flower of Life): The Flower of Life is an ancient geometric symbol that forms a hexagonal floral cluster pattern from overlapping circles. Honeybees rely on their clustering instinct to survive.
Some of the most attractive flowers to honeybees are those with multiple flower clusters, a trait that makes these flowers especially alluring and deadly when exposed to systemic pesticides.
A cluster is the term for the starting point of an investigation for epidemiologists.
Hatton has arranged laboratory-grade petri dishes in this overlapping pattern, each dish lined with a cycle of dead honeybees.
Sarah Hatton was born in the UK, and raised in Barbados and Canada.
She received her BFA from Queen’s University and her MFA from the University of Calgary, and is the recipient of numerous awards for art and academics.
Her deep interest in human nature, mortality, patterns, and her insatiable curiosity about the natural world are found throughout her paintings and installation work. Her “Bee Works”, made from thousands of dead honeybees, received international acclaim, balancing artistry with advocacy, and winning the RBC Emerging Artist Award in 2014.
Hatton lives and works in Chelsea, Quebec, one of Canada’s most creative and environmentally-friendly communities.
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