jusqu'au 14 juin | until June 14
vernissage 24 mai 16h00 | May 24 ~ 4:00PM
joyceyahoudagallery.com
SARAH BERTRAND - HAMEL
« HABITER »
Sarah Bertrand Hamel, exposition HABITER, 2014
Qu’ils soient cousus, pliés ou plissés ou encore qu’ils servent de support au dessin, qu’ils soient pigmentés ou qu’ils préservent la couleur naturelle des différentes fibres utilisées, toutes les œuvres dans l’exposition HABITER sont des papiers fabriqués à la main par Sarah Bertrand-Hamel. Dans cette exposition L’artiste pense l’art comme un moyen d’habiter l’espace. Inspiré par les courtepointes contemporaines des femmes de Gee’s Bend, les mosaïques gréco-romaines et les vitraux médiévaux. Les œuvres entretiennent un lien avec l’architecture puisqu’elles réfèrent à des ornements recouvrant lits, planchers et fenêtres.
The artworks presented in the exhibition INHABITING consist of handmade paper created by Sarah Bertrand-Hamel through which the artist manipulates fibres, colours, textures and translucency. Stitches, folds or wrinkles become lines, letting drawings to appear. Inspired by Gee’s Bend women’s contemporary quilts, Greco-Roman mosaics and medieval stained glass, the paper artworks are engaged with architecture. Sarah Bertrand-Hamel thinks of art as a means for inhabiting.
ALESSANDRO MANGIAROTTI
« INVITÉ D'HONNEUR »
Alessandro Mangiarotti, Invité d’Honneur, 1999 - 2014 / vidéo
« Tandis qu’il existe quelques individus remplis d’une soif insatiable à la recherche de la noble vérité, la plupart d’entre nous sommes constamment à la poursuite de choses sans valeurs, courant après la lumière, l’ombre et la désillusion. Courir parce que le temps nous manque dans une boucle éternelle qui devient en soi l’unique révélateur de sa propre existence. »* Dans l’exposition Invité d’Honneur, Alessandro Mangiarotti observe et personnifie la quête existentielle du bonheur dans notre société.
« While there are rare individuals who are fuelled by an insatiable thirst for a nobler truth, most of us are constantly are constantly pursuing things that have no real value, running after glitter, shadows and delusions. Running because we have no time in a senseless unending loop which in itself is a revelation of our existence. There is nothing more to be said. It is simplicity itself. »* In the exhibition Guest of Honor, Alessandro Mangiarotti embodies the quest of happiness in our society.
SARAH BERTRAND - HAMEL
La fragmentation constitue un aspect prédominant dans sa pratique. Les retailles de tissus, les tesselles de pierres et les morceaux de verres colorés sont ici remplacés par les bouts de papiers. Que ce soit avec ses crayons ou avec sa machine à coudre, essentiellement, Sarah Bertrand-Hamel dessine. Fascinée par l’impermanence et la singularité, l’artiste crée des images qu’elle répète et réinterprète, fragmente et recompose. Elle s’intéresse à la transition, au passage, et au glissement entre ces images.
Sarah Bertrand-Hamel vit et travaille à Montréal. Elle a obtenu un Baccalauréat en arts plastiques de l’Université Laval (Québec, 2006) et poursuit actuellement des études de deuxième cycle à l’Université Concordia (Montréal). Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions collectives d’envergure incluant Tracés à L’espace Création Loto-Québec (Montréal, 2011), à la Maison de la culture Frontenac (Montréal, 2010) et à Occurrence (Montréal, 2010). Ses œuvres ont été présentées à l’étranger à Cuba (TraMApa, Festival Romerias de Mayo, 2011) au Mexique (Musée national de la céramique, Tonalá, 2005) et en France. Plusieurs expositions individuelles lui ont été consacrées, notamment à Rimouski (Cavaransérail, 2011) et à la Galerie Joyce Yahouda (2009 et 2011). En 2012, elle fait partie de la programmation du festival En avril… fibre textile art (Multiplicité 3, Diagonale, et Contingence, Galerie Joyce Yahouda). En 2011, Sarah Bertrand-Hamel a été finaliste du Prix Pierre-Ayot décerné par la Ville de Montréal, en association avec l’AGAC. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées dont celles du Musée national des beaux-arts du Québec, de Loto-Québec et du Musée national de la céramique (Mexique).
An important aspect of her practice is fragmentation. The fabric scraps, the stone tesserae, and the colour glass bits are here replaced by paper pieces. Whether it is with her pencil or sewing machine, Sarah Bertrand-Hamel draws. Fascinated by impermanence and singularity, the artist creates images that she repeats and reinterprets, fragments and recomposes. She is interested in transitions and shifts between these images.
Sarah Bertrand-Hamel lives and works in Montreal. She holds a Bachelor in Studio Arts from Laval University (Québec, 2006) and is currently completing a Master in Fine Arts at Concordia University (Montreal). Her work has been presented on the occasion of collective exhibitions including Tracés at Espace Création Loto-Québec (Montreal, 2011), at Mdc Frontenac (Montreal, 2010) and at Occurrence, (Montreal, 2010). Sarah Bertrand-Hamel’s work has been exhibited internationally most notably in Cuba (TraMApa, Festival Romerias de Mayo, 2011), in Mexico (Musée national de la céramique, Tonalá, 2005) and in France. She had many individual exhibitions devoted to her body of work in Rimouski (Cavaransérail, 2011) and at Joyce Yahouda Gallery (2009 and 2011). In 2012, some of her pieces feature in the festival En avril… fibre textile art (Multiplicité 3, Diagonale, and Contingence, Joyce Yahouda Gallery). In 2011, Sarah Bertrand-Hamel has been a finalist to the Pierre-Ayot Award granted by the City of Montreal in collaboration with the AGAC. Sarah Bertrand-Hamel’s work is part of major public and private collections such as the Musée national des beaux-arts du Québec, Loto-Québec and the Musée national de la céramique (Mexico).
ALESSANDRO MANGIAROTTI
C’est dans une grande salle sombre qu’est projetée l’œuvre vidéo d’Alessandro Mangiarotti. L’artiste propose une installation vidéo de trois canaux, représentant des silhouettes qui au pas de course se suivent, sans jamais trouver ni quête ni raison à leur poursuite; projetant ainsi le spectateur dans une temporalité suspendue.
« Le travail de Mangiarotti est fortement influencé par la théorie de l'épistémologie génétique de Jean Piaget qui met l'accent sur la dynamique de la construction du savoir par des actions physiques. Les éléments structurels du jeu, du rythme et de la répétition définissent la scène dans laquelle se déroule "la performance de l'image". »*
*Tiré du texte de l’artiste
Architecte, designer, peintre, photographe, vidéaste, poète, voyageur du monde et pour toujours un chercheur dans l'âme, Alessandro Mangiarotti a toujours cherché à renverser le statu quo, se réinventer et inspirer les autres par sa créativité infatigable. N’ayant jamais fait de demandes de subvention, Alessandro Mangiarotti a toujours vécu de son art, et ses œuvres font partie de collections privées en Italie, Suisse, Allemagne, France, Japon, Australie, États-Unis et Canada.
The three channel video installation presents silhouettes on the run following each other, never finding the quest nor the reason for the race, thus projecting the viewer into a suspended temporality.
« Mangiarotti’s work is strongly influenced by the theory of genetic epistemology of Jean Piaget that focuses on the dynamics of the construction of knowledge through physical actions. The structural elements of the game, rhythm and repetition define the scene in which will take place "the performance of image. »*
*Taken from the artist’s text
Architect, designer, painter, photographer, video artist, poet, world traveller and forever a soul searcher, Alessandro Mangiarotti has thrived at subverting the status quo, reinventing himself and inspiring others with his tireless creativity. Despite never applying for grants, Alessandro Mangiarotti has always lived of his art. His works are part of private collections in Italy, Switzerland, Germany, France, Japan, Australia, USA and Canada.
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