RE: FAIRE COMME SI... @ maison des arts de laval

Commissaire : Anne-Marie St-Jean Aubre
11 mai au 13 juillet | May 11 to July 13
vernissage 11 mai 14h00 | May 11 ~ 2:00PM
maisondesarts.laval.ca

JACYNTHE CARRIER - JULIE FAVREAU - VICKY SABOURIN

Le spectateur-acteur comme objet du regard : alors que le premier volet de cette exposition en deux temps cherchait à cibler les rapports entre tableau pictural et arts vivants, la suite, RE: Faire comme si…, s’attarde plutôt à la position du spectateur comme acteur. L’accent est mis sur l'objet-sculpture et sa réalisation matérielle par un travail physique de modelage, de pétrissage et de façonnement, qui sert de métaphore pour la relation entre artistes et performeurs. L’exposition s’ouvre avec l’œuvre de Julie Favreau, qui clôturait le premier volet, et présente deux nouvelles installations des artistes Jacynthe Carrier et Vicky Sabourin.

Le RE, nœud du titre de l’exposition, réfère à plusieurs idées. Il suggère tout d’abord le verbe « refaire », qui précise le statut de cette exposition, l’affirmant comme « ce qui s’inscrit dans le sillage de », « ce qui vient en réponse à », dans ce cas-ci, un premier projet regroupant ces trois artistes, présenté au Musée régional de Rimouski en 2012 sous le titre Faire comme si… Cette première exposition, qui cherchait à cibler les rapports entre tableau pictural et arts vivants, se clôturait par l’œuvre de Julie Favreau. RE: Faire comme si… s’ouvre plutôt avec cette dernière, reprise ici afin de faire le pont entre les deux projets. Cette œuvre annonce les enjeux qui sont au cœur de ce deuxième volet : la position du spectateur comme acteur; l’accent mis sur l’objet-sculpture et sa réalisation matérielle par un travail physique de modelage, pétrissage, façonnement – des gestes auxquels font écho une réflexion sur la performativité et la plasticité de l’identité. Comprenant de nouvelles œuvres de Jacynthe Carrier et de Vicky Sabourin, ce deuxième volet poursuit ainsi là où s’était arrêté Faire comme si..., qui s’attardait davantage à la variable de l’imitation plutôt qu’à celle de la création dans la répétition, également au centre de l’idée de performativité.