16 mai au 21 juin | May 16 to June 21
occurrence.ca
Natascha Niederstrass, What shall we do about the rent? ou The Camdem Town Murder, impression jet d'encre, 107 cm x 160 cm, 2011
NATASCHA NIEDERSTRASS
« L’AFFAIRE DE CAMDEN TOWN »
Ce projet photographique s’inspire de l’œuvre de l’artiste britannique Walter Sickert (1860-1942). L’intérêt que j’ai pour sa série de peintures intitulée L’affaire de Camden Town, réalisée en 1908, provient d’une fascination pour la construction de narrations ambigües. Tout comme Sickert, je tente, mais par le biais du médium photographique, de communiquer des histoires en mettant en scène des personnages dans des environnements particuliers : ces mises en scènes incluent à chaque fois un personnage masculin entièrement vêtu et un personnage féminin dénudé. Quel est le rapport entre les deux personnages ? S’agit-il d’un couple amoureux ou d’un bourreau et de sa victime ? La nécessité de réactualiser cette série d’œuvres repose sur cette difficulté à résoudre l’énigme qui s’en dégage. Cette façon d’élaborer des suites d’images me permet de proposer au spectateur, différentes lectures de l’œuvre et de créer une fiction changeante, c’est-à-dire une multiplicité de narrations possibles. [...]
This photographic project is inspired by the work of British artist Walter Sickert (1860-1942). The interest I have for his series of paintings entitled L’affaire de Camden Town produced in 1908 comes from my fascination for the construction of ambiguous narratives. Just as Sickert, I attempts, tough through the photographic medium, to communicate stories by featuring characters in particular environments. This way of developing various series of images allows me to propose to the viewer, different readings of the work and to create a changing fiction, a multiplicity of possible narratives. [...]
NICK KLINE
« STONY BOTTOM ROCKY POINT »
[...] Au cours des dernières années, mes sujets photographiques ont été les surfaces abstraites de moulages que je crée sur des sites spécifiques culturellement chargés. Je choisis des lieux où des incidents traumatisants ont fait la manchette dans les médias. J’y recueille des impressions en utilisant un composé fait de caoutchouc placé sur les façades architecturales, le sol, et les objets, comme une façon de documenter ces sites pour ensuite photographier les surfaces en caoutchouc dans le studio. À Causapscal, j'ai aussi renoué avec des formes plus traditionnelles de la photographie et capturé le paysage avec un appareil photo de 1938 utilisant des pellicules grand format. […]
[...] In recent years, my photographic subjects have been the abstract surfaces of molds that I create by taking casts at specific culturally-loaded sites. I choose locations that are sites of traumatic experience made historic through the media, where I gather impressions using a rubber compound on architectural facades, earth, and objects as a way to document the sites, and later photograph the rubber surfaces in the studio. In Causapscal, I also reconnected to more traditional forms of photography, and captured the landscape with a refurbished 1938 large format film camera. […]
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.