« NULLE TERRE ÉTRANGÈRE »
jusqu'au 4 mai | until May 4
mbam.qc.ca
Red Boat (Imaginary Boys)
« Il n’y a pas de terres étrangères. Seul le voyageur est étranger. » – Robert Louis Stevenson (1850-1894), écrivain écossais
Organisée par le Musée des beaux-arts de Montréal et les National Galleries of Scotland, il s’agit de la première exposition d’envergure consacrée à ce très grand artiste en Amérique du Nord ! Après Édimbourg, ville où le peintre est né, c’est maintenant au tour de Montréal, où il a grandi et où il est revenu vivre quelques années à la fin de la vingtaine, d’accueillir, en exclusivité nord-américaine, cette présentation historique qui a déjà reçu les éloges de la presse.
“There are no foreign lands. It is the traveller only who is foreign.” – Robert Louis Stevenson (1850-1894), Scottish writer
Organized by the Montreal Museum of Fine Arts and the National Galleries of Scotland, this is the first major exhibition to be devoted to this remarkable painter in North America! After Edinburgh, where the artist was born, it’s now the turn of Montreal – where he grew up and where he returned for some years in his late twenties – to host this historic presentation, the only one in North America, which has already received critical acclaim.
Peu d’environnements sont aussi propices à mettre en valeur l’œuvre de Peter Doig que les grandes salles classiques du pavillon Michal et Renata Hornstein. Ces galeries de 1912 ont été conçues pour un certain type de peinture dite de Salon, celle de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, qui inspire ouvertement Peter Doig.
C’est à la grande tradition des Bonnard, Matisse, Gauguin, Munch, mais aussi de James Wilson Morrice et de Tom Thomson, peintres canadiens qu’il admire, ou encore de Wifredo Lam et Armando Reverón, artistes antillais de renom, que se rattache son œuvre. S’il existe un héritier légitime de ces très grands maîtres, tous s’accordent à dire que c’est lui. Son génie des images et des couleurs est inégalé parmi ses contemporains.
L’exposition trace un bilan de l’œuvre réalisée par Peter Doig depuis qu’il s’est établi à Trinidad en 2002, un tournant dans sa peinture. Elle présente également tout un pan jusqu’alors méconnu de son art – le travail préparatoire, dessins, esquisses – qui révèle le génie formel de ce grand coloriste. Au total, près d’une centaine de dessins et de peintures ainsi qu’une riche documentation personnelle en constituent le parcours.
Few exhibition spaces are as well suited to display the oeuvre of Peter Doig as the great classical galleries of the Michal and Renata Hornstein Pavilion. These galleries, dating from 1912, were designed for the Salon painting characteristic of the late nineteenth and early twentieth centuries, precisely the sort that Doig acknowledges as influences.
His work follows in the great tradition of artists like Bonnard, Matisse, Gauguin and Munch, but also of James Wilson Morrice and Tom Thomson, Canadian painters he admires, and of Wifredo Lam and Armando Reverón, celebrated West Indian artists. If there exists a legitimate successor to these truly great masters, Peter Doig is widely held to be the one. His genius with images and colours is unequalled among his contemporaries.
The exhibition covers Doig’s output since he settled in Trinidad in 2002, a turning point in his painting. It also reveals a previously unknown side of his art: the preparatory works, drawings and sketches that reveal the formal genius of this master colourist. The exhibition features a total of almost a hundred drawings and paintings as well as a wealth of personal documents.
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