« MAMAN(S) »
28 fév au 29 mars | Feb 28 to March 29
vernissage 28 fév 17h30 | Feb 28 ~ 5:30PM
skol.ca
Myriam Jacob-Allard privilégie une approche interdisciplinaire, ancrée dans sa propre relation à la culture country-western du Québec. Elle explore dans cette exposition l’idéalisation de la Mère, laissant libre cours à toutes ses contradictions, dans un espace où l’ordinaire et le spectaculaire se confondent. Maman(s) réunit une vidéo et une installation d’affiches lumineuses. Dans la vidéo Maman, ne t’en fais pas, l’artiste réinterprète la chanson country du même nom (Mary King, 1978), prêtant sa voix, à tour de rôle, à la mère et à son enfant. Par une mise en scène et des effets visuels simples, Jacob-Allard nous invite à ré-écouter cette chanson, créant de nouvelles ouvertures sur son sens et multipliant les interprétations possibles, sans pour autant la dénaturer.
Myriam Jacob-Allard favours an interdisciplinary approach, anchored in her own relationship to Quebec’s country and western culture. In this exhibition, she explores the idealized notion of the Mother, giving free reign to all its contradictions, in a space where the ordinary and the spectacular converge. Maman(s) includes a video projection and an installation of backlit panels. In the video Maman, ne t’en fais pas (Mommy, don’t worry) the artist performs the country song of the same title (Mary King, 1978), her voice alternating between that of mother and child. Through the use of understated staging and restrained visual effects, Jacob-Allard invites viewers to reappraise the song, creating fresh perspectives and novel interpretations, without destroying the integrity of the original.
Pour élaborer l’installation d’affiches, Jacob-Allard s’est intéressée aux perceptions que des filles et des femmes québécoises ont de leur mère. Ayant suscité des rencontres et recueilli de courts récits, elle les présente sous forme d’amoncellement d’affiches bricolées, orchestrant la lecture selon le clignotement lumineux.
Dans la petite salle, l’artiste présente le diptyque vidéo Soldat Lebrun : devenir et être le héros, dans lesquelles elle incarne un personnage populaire masculin de la culture country-western québécoise des années 1940 à 1970.
Myriam Jacob-Allard vit à Montréal. Elle est titulaire d’un diplôme en arts visuels de l’Université Concordia et poursuit présentement sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Elle travaille principalement en performance, en vidéo, et en installation. Elle a réalisé, dans le sous-sol de l’église St-Édouard à Montréal, l’exposition solo Country en trois temps en 2009, l’installation performative Renaissance no.6 dans le cadre du OFFTA en 2011 et a participé à différentes expositions collectives et festivals au Québec et à l’étranger.
In order to develop the backlit panels, Jacob-Allard cast her eye on the perceptions that Quebecois girls and women have of their mothers. Having conducted a series of interviews and exchanges from which she collected short phrases, Jacob-Allard presents these as an improvised accumulation of handmade panels, which suggest multiple readings through an orchestration of flickering lights.
In the small gallery, the artist presents the video diptych Soldat Lebrun : devenir et être le héros (soldat Lebrun: becoming and being the hero), in which she personifies a popular masculine figure of country-western Québécois culture of 1940-1970.
Myriam Jacob-Allard lives in Montreal. She holds a degree in Studio Arts from Concordia University and is currently pursuing her Masters degree at the School of Visual Arts and Media at l’Université du Québec à Montréal. She works primarily in performance art, video, and installation art. In 2009, she presented the solo exhibition Country en trois temps (Country, in three-four time) in the basement of the Saint-Édouard Church in Montreal. For the 2011 edition of the OFFTA she presented the performance installation Renaissance no.6. Jacob-Allard has participated in various group exhibitions and festivals both in Quebec and abroad.
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