« QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LA MONTAGNE NUE »
7 au 29 mars | March 7 to 29
vernissage 6 mars 18h00 | March 6 ~ 6:00PM
visualartscentre.ca
Michel Daigneault, Illusion, 2012. Acrylique sur toile, 183 x 152 cm
Avec Quelques réflexions sur la Montagne Nue, Daigneault intensifie l’orchestration d’un espace en mutation pour fragiliser la frontière entre les deux grandes catégories de la peinture que sont la figuration et l’abstraction. Dans ses nouveaux tableaux, le peintre incite le spectateur à s’interroger sur ce qu’il regarde en l’entraînant dans un espace pictural où le vocabulaire abstrait côtoie des réalités reconnaissables. Il l’amène aussi à jongler avec certaines analogies visuelles. La montagne, comme l’indique le titre de l’exposition, se fait ici allusion. Latente, imprécise, elle apparaît dans l’œuvre sous différentes formes. Parfois par une ligne de contour, parfois par une accumulation de formes et parfois par l'architecture d'un paysage.
In Some Reflections on the Naked Mountain, Daigneault intensifies his orchestration of a transitory space to further undermine the border between the two great categories of painting – figuration and abstraction. In these new works, the painter incites the viewer to rethink what is being seen by creating a pictorial space where the vocabulary of abstraction depicts a recognizable reality. His painterly strategies allow him to play with and juggle certain visual analogies. The mountain, as the title of the exhibition indicates, functions here as an allusion. Latent, imprecise, it appears in the painting in different forms – be it a contour line, an accumulation of shapes, or yet again, the architecture of landscape in its own right.
Michel Daigneault fait partie de cette nouvelle génération de peintres abstraits nés « après l’abstraction ». Alors que, dans ce mouvement artistique, tout semble avoir été fait, ses tableaux témoignent d’un renouvellement du langage pictural abstrait. Ses œuvres, bien que non-figuratives, jouent sans cesse avec l’idée de la figuration; avec les couleurs, les formes et leur agencement dans l’espace. À ce propos, Gaston Saint-Pierre a déjà noté : « La peinture de Michel Daigneault est régie par le règne de l’interférence, de la compatibilité, de la transitivité des systèmes et des registres de l’image. Nous ne sommes pas dans le domaine de l’illusion, mais dans celui de l’allusion ».
Michel Daigneault est né à Montréal et détient un baccalauréat en arts plastiques de l’Université Concordia et une maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Montréal. Il a présenté de nombreuses expositions individuelles et collectives au Canada, aux Etats-Unis et en Europe. Plusieurs collections muséales et corporatives ont fait l’acquisition de ses œuvres, notamment la Caisse de dépôt et de placement du Québec, le Musée des beaux-arts du Canada, la Banque d’œuvres d’art du Canada, le Musée d’art contemporain de Montréal, la Collection Prêt d’œuvres d’art du Musée des beaux-arts du Québec, le Musée d’art de Joliette, la Banque Nationale, Hydro-Québec, RBC Banque Royale, le Ministère des Affaires étrangères du Canada, et la University of Lethbridge.
Michel Daigneault is among a new generation of abstract painters born “after abstraction.” While it is often thought that little remains to be said within the abstract genre, Daigneault’s canvases bear witness to a reconsideration and renewal of abstraction’s pictorial language. Though non-figurative, his works play ceaselessly with the idea of figuration – through colour, form and their arrangement in space. He takes pleasure in using simple shapes and rich colours to create an intrigue that evokes, rather than reveals, the narrative potential of his works. Indeed, as Gaston Saint-Pierre has noted: “The painting of Michel Daigneault is guided by a regiment of intervention, accountability, mutability of systems and declension of images. We are not in the domain of illusion but rather that of allusion.”
Michel Daigneault lives and works in Montreal and Toronto where he also teaches at York University. His work has been exhibited widely in Canada and the United States, as well as in France and Korea. His work can be found in many private and museum collections, including the National Gallery of Canada, the Montreal Museum of Contemporary Art, the Montreal Museum of Fine Arts, the Collection Prêt d’oeuvres d’art of Musée national des beaux-arts du Québec, the Musée d’art de Joliette, the Caisse de dépôt et placement du Québec, Canada Council Art Bank, National Bank of Canada, Hydro-Québec, Royal Bank of Canada, the Ministry of Foreign Affairs, and the University of Lethbridge.
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