« SIX PEINTRES - DEUX ÉCOLES - TROIS LIEUX - UNE RENCONTRE »
jusqu'au 15 fév | until Feb 15
galerieb312.ca
BRENDAN FLANAGAN
Brendan Flanagan s’intéresse aux nouvelles technologies et à la manière dont elles affectent notre façon de percevoir et comprendre le monde. En passant de l’univers numérique à l’univers matériel, des fluctuations opèrent : des nouvelles données et du matériel sont créés, d’autres sont perdus ou modifiés. Afin de représenter ces transformations, l’artiste s’approprie l’esthétique numérique et lui donne corps, tentant de saisir le point de chevauchement entre virtualité et réalité.—Originaire des Territoires du Nord-Ouest, Brendan Flanagan vit actuellement à Montréal. Depuis 2007, il a présenté des expositions solos à la Angel Gallery et LE Gallery (Toronto) ainsi qu’au Thierry Golberg Projects (New-York). Récipiendaire de la Bourse d’études Tedeschi 2011-2013, il est l’un des finalistes du Concours de peintures canadiennes RBC 2013 ; une exposition regroupant les nominés était présentée au Musée national des beaux-arts du Canada en 2013.
brendanflanagan.ca
ISABELLE GUIMOND
À partir de ce qu’elle nomme des micro-contextes – son cercle d’amis, son quartier, son appartement, ses objets, ses errances, Isabelle Guimond construit une fiction s’incarnant dans la peinture. Elle interroge non seulement les espaces picturaux, mais la distribution des espaces et la façon dont nous les occupons.—Depuis 2007, elle a présenté son travail dans le cadre de plusieurs expositions collectives dont aux Territoires, au Cdex et à L’art passe à l’Est. En 2014, elle participera à l’exposition Ras le bol ! du centre des arts actuels Skol dont le commissariat est assuré par Ève Dorais. Avec Rêve, Baby, Rêve! présentée à l’UQAM et Bag Lady, présentée à B-312, elle termine son projet de maîtrise.
GABRIÈLLE LAJOIE-BERGERON
Les peintures, dessins, impressions et collages de Gabrielle Lajoie-Bergeron abordent les rapports entre sexe, genres et animalité. À la fois portraits et scènes de genre, elles allégorisent, fétichisent et dénaturalisent.—Originaire de Rivière-Malbée, Gabrielle Lajoie-Bergeron vit et travaille à Montréal. Depuis 2010, elle a participé à plusieurs expositions collectives et individuelles. Notons, entre autres, à la Galerie Art Mûr (Montréal) et à l’atelier Presse-Papier (Trois-Rivières). Elle prépare une exposition solo pour la Centrale Galerie Powerhouse en 2014. Avec LOVE ME, Love my doll, exposition qu'elle présente à la Galerie B-312, elle finalise sa maîtrise.
gabriellelajoiebergeron.com
JENNA MEYERS
Avec cette exposition, Jenna Meyers présente son travail récent où elle peint des amis, des copines, des chiens, des rideaux, des jouets sexuels, des baignoires, des meubles ; la maladie, le mouvement, le drame, la romance, la sensualité, la brutalité, et elle-même. Une relation de complicité préside aux choix qu’elle opère de peindre ou non ces objets trouvés, ces gens, ces scènes inventées.—Originaire de l’Afrique du Sud, Jenna Meyers vit et travaille à Montréal et à Philadelphie. Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions collectives notamment à la Parisian Laundry en 2013, et à la Galerie Joyce Yahouda en 2012. Avec cette exposition présentée à B-312, elle complète son projet de maîtrise.
jennameyersart.com
CORRI-LYNN TETZ
Corri-Lynn Tetz veut montrer la proximité entre la mémoire, l’expérience subjective et les phénomènes sociaux de plus grande envergure. Le travail présenté dans cette exposition témoigne d’un questionnement sur les (im)possibilités d’un espoir utopique en dehors de l’idéologie.—Née à Calgary, Corri-Lynn Tetz vit et travaille à Montréal. En 2003, elle obtenait le Takao Tanabe Award. Elle s’est méritée le Helene Couture Entrance Award en 2011. Elle figurait en outre parmi les finalistes du Concours de peintures canadiennes RBC 2012 donnant lieu à une exposition à Power Plant. Elle a présenté son travail dans le cadre de différentes expositions à Vancouver, Toronto et Montréal.
NOÉMIE WEINSTEIN
Noémie Weinstein s’intéresse aux notions de temporalité, de solitude et d'absence à travers la représentation d'espaces architecturaux. Pour cette exposition, elle présente des vues d’espaces public et communautaire désertés. Ces lieux de transition – dortoirs, métros, parkings – exempts de toute présence humaine génèrent une tension, que vient interrompre la mémoire de la surface peinte, avec ses accidents, ses strates, ses coulées.—Originaire de France, Noémie Weinstein obtenait en 2012 son diplôme de l’École des Beaux-arts de Bourges. La même année, elle s’est méritée la bourse d'excellence FARE de la Faculté des arts de l’UQAM.
noemieweinstein.com
Une exposition réunissant six finissants à la maîtrise en arts visuels de Concordia et de l’UQAM. Tous ont choisi la peinture. Pour cette occasion, trois lieux vous proposent de prendre la mesure de la pratique telle qu’elle est explorée par cette nouvelle génération d’artistes. La Galerie B-312 est très heureuse de s’associer à la Galerie Lilian Rodriguez et de compter sur la complicité de la Galerie de l’UQAM pour ce projet d’envergure, de même qu’avec les artistes Christine Major et Eliza Griffiths, professeures à l’UQAM et à Concordia et Marthe Carrier, directrice de la Galerie B-312. La Galerie remercie chaleureusement tous ses partenaires de leur précieuse collaboration.—SIX PEINTRES—Disons-le d’entrée de jeu : les choix sont non exhaustifs. Ils rassemblent plus qu’ils ne dictent. Des partis pris se dessinent. Ainsi, cinq des six étudiants ont d’abord choisi leurs directrices de maîtrise. À leur tour, elles les ont invités à se confronter à leurs vis-à-vis. Aussi, pour trois des artistes participants, cette exposition est l’aboutissement de leur recherche ; un mémoire qu’ils défendront en cours d’exposition.—PRENDRE LA MESURE—À même ce foisonnement d’œuvres et de propositions, y reconnaîtra-t-on une école, une manière de penser ou de faire la peinture ? Un état des lieux est-il possible ? Comment se positionne-t-on aujourd’hui quand on entreprend d’explorer cette pratique, avec toute la charge historique qu’elle traîne dans son sillage ? Pourquoi un tel souci de tradition disciplinaire dans le contexte du « métissage » actuel ?—ESTOMPER LES LIMITES—L’UQAM, la francophone, Concordia, l’anglophone. Une galerie privée, une galerie universitaire, un centre d’artistes. À cette étape de la recherche, peut-on vraiment différencier les écoles d’enseignement ? Si oui, à quoi cela tient-il ? En quoi se distinguent les lieux qui accueillent les pratiques ? Ont-ils une incidence sur l’énonciation des discours ou la réception des œuvres ?—UNE RENCONTRE—Pour permettre de creuser les problématiques soulevées par ce projet et par les œuvres présentées, nous vous convions à une table ronde réunissant les artistes, les commissaires, Lilian Rodriguez et Louise Déry. Des discussions animées, avec traduction libre simultanée, risquent de vous en faire voir de toutes les couleurs.
1 Il est intéressant de rappeler qu’aux premières années du Belgo, vers la fin des années 80, les espaces maintenant occupés par les galeries Lilian Rodriguez et B-312 n’étaient alors qu’un immense local, disponible pour des locations ponctuelles, que les artistes prenaient plaisir à investir. De fait, c’était alors un lieu prisé de tous, qui permettait d’accueillir une gamme étendue de pratiques dans un environnement impressionnant, ne serait-ce que par la superficie et la fenestration généreuses qu’il offrait. Nous nous proposons de le réinvestir le temps d’une exposition. Pour sa part, la petite salle de la Galerie de l’UQAM est presqu’exclusivement dédiée aux projets de fin d’études des finissants à la maîtrise en arts visuels et médiatiques. On pourra y voir le travail de Isabelle Guimond.
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