« BOONZ »
4 au 18 mai | May 4 to 18
vernissage 4 mai 14h00 | May 4 ~ 2:00PM
yveslaroche.com
Laurence Vallières, Boonz, carton et gomme laque, 36 par 60 pouces
Entre les mains de Vallières, le carton se transforme et rempli l’espace de la galerie en un bestiaire sculptural surdimensionné. Ses assemblages complexes de bouts de carton disparates représentent des babouins, des éléphants, des ours et d’autres animaux sauvages. Les sculptures de Vallières sont des études qui s’approprient la symbolique de l’imagerie animale pour révéler leur aspect ‘construit’ et établir des équivalences en cette symbolique et des comportements humains.
Vallières's complex assemblages of disparate cardboard pieces represent baboons, elephants, bears and other wild animals. Invested by Vallières’s work, the gallery space becomes an oversized sculptural bestiary. Vallières’s sculptures are studies that appropriate symbolism of the animal imagery to reveal their 'built' nature and establish equivalents between their symbolism and human behavior.
Laurence Vallières s’intéresse à la représentation de l’animal dans l’imaginaire collectif. Son inspiration provient surtout des dessins de propagande, de la littérature ainsi que des fables à caractère politique qui ont, un jour, servi à illustrer quelque conflit humain. Son travail vise à illustrer certains aspects de la société dans laquelle elle vit et à imager des conflits qui concernent le monde à travers de nouveaux symboles qui empruntent à la fois au réel et au fabuleux. Elle est influencée notamment par Art Spiegelman, George Orwell et William Kentridge dont le travail remarquable est, et sera toujours, d’actualité.
Laurence Vallières est née en 1986 à Québec. Elle vit et travaille à Montréal. Vallières a étudié la sculpture à l’université de Concordia et a complété son baccalauréat à l’université d’état de Californie en 2010. Cette même année, elle a été invitée à une résidence d’artiste pour le Musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg en Russie. Cette résidence initie son cheminement vers l’art de rue. De retour à Montréal, elle développe un projet qui consiste à investir les rues de Montréal de centaines de petites sculptures de ciment. Sa toute nouvelle série d’œuvre en carton de Vallières est née du désir de travailler en grand format. La première œuvre de cette série, exposée à la Fresh Paint en 2012, est un énorme gorille de 9 pieds de hauteur. La même année, elle participe au festival Under Pressure où elle y expose « IncorporAPE » : une sculpture à l’échelle représentant deux chimpanzés démolissant rageusement une Chevrolet en carton. Pour sa première exposition solo, Vallières continue sur cette lancée ambitieuse.
As an artist, one’s goal must be to express what is common and mundane in a way that makes it interesting and novel. To this end, Laurence Vallières uses animal imagery to symbolize and represent political issues and social behavior. Her work is greatly inspired by literature from the authors Georges Orwell and Art Spiegelman. Their deft use of metaphor allowed them to critique an issue or philosophy without explicitly stating the target of their anger. This use of metaphor gave their work the feel of a widely-circulated, savage inside joke. Similarly, Vallières creates art that maintains both visual appeal and an understated sense of humor. Vallières wants the meaning of her pieces to both capture the eye of the viewer initially and leave them with something to consider long after they’ve left. She sculpts monkeys, elephants and rhinoceroses, thinking about their human correspondents or the ideologies they represent.
Laurence Vallières was born in Québec in 1986. She lives and works in Montreal. Vallières completed a BFA at Concordia University in 2010, the final year of which she spent at California State University, Long Beach, in Los Angeles, deepening her knowledge and learning in a new environment. Shortly after that, Vallières she was invited to participate in an artist residency at the Hermitage Museum in Saint-Petersburg, Russia which initiated her move towards street art. Back in Montreal, she worked on her street art project, hitting Montreal’s neighborhoods and installing hundreds of small cement sculptures in the cityscape. Her new series of cardboard sculptures started with an enormous 9 foot tall gorilla which was exhibited at Fresh Paint gallery in 2012. A few months later, she participated in the Under Pressure festival where she exhibited “IncorporAPE”, a cardboard life-sized reproduction of a two chimpanzees destroying a Chevrolet. Vallières has since continued with this ambitious trend.
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