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C'est avec grand plaisir que je vous dévoile le tout premier sponsor de ratsdeville : Plio - spécialiste en solutions web pour les artistes, galeries et entreprises en arts visuels. Les deux organismes ont conclu une entente de collaboration afin de moderniser l'interface du webzine et valoriser l'offre de Plio auprès des membres de ratsdeville. Au cours des prochains mois, nous procèderons à la migration d'une part du contenu du blog vers une plateforme plus conviviale et plus performante pour vous offrir une expérience web rafraîchie. À suivre !
It's with great pleasure that I announce ratsdeville's very first sponsor: Plio - specialist in web solutions for artists, galleries and businesses of the visual arts community. Both organisations have agreed to collaborate in order to modernise the webzine's interface and highlight Plio's offer to ratsdeville's audience. During the following months, we will proceed to migrate some parts of the blog's content into a more convivial and performing platform and offer you a refreshed web experience. Stay tuned!
Antoine Ertaskiran. Courtesy galerie antoine ertaskiran, Montréal
galerie antoine ertaskiran is quickly rising as one of the newest yet most active contemporary art venues in Montréal. Since its official inauguration in September 2012, Ertaskiran has already accumulated a total of seven exhibitions within its main space, alongside a hat trick of art fairs (Toronto 2012, VOLTA NY 2013 and Montréal’s Papier 13). Acknowledging a deep-rooted experience in the art business, director Antoine Ertaskiran discloses to M-KOS a few of his latest ambitions for this new space in the heart of Griffintown.
MKOS: How did you initially start up this gallery project?
Antoine Ertaskiran [AE]: I had the idea to launch my own gallery two years ago. By then, I had already been in the business for 15 years. My father had a gallery in Paris (Galerie Nikolenko) so I grew up in the business, grew up going to museums and art galleries. I was born here [in Montréal] but my family moved to Paris when I was 8 months old, and we stayed there until I was fifteen. Then after high school, I went to University of Montréal to study Art history and started working with my father even before I finished my degree. We had a family-run gallery on Sherbrooke Street (Galerie Berensen) and for about past six or seven years I was dealing mostly in the secondary market, modern and contemporary international art. Two years ago, I felt the need to change the model of my business, to either move abroad or stay in Montréal and open the gallery. I decided for the latter because I love the city, I love the art scene here and also my family lives here.
09:12 dans ENTREVUE | INTERVIEW, M-KOS, PEOPLE | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
« YES / NO »
5 au 22 juin | June 5 to 22
vernissage 6 juin 17h00 | June 6 ~ 5:00PM
galeriebac.com
Spending time with my family, 2013, acrylique, 40 x 44 "
Les peintures présentées dans « YES / NO » suggèrent un questionnement sur les espaces anodins et la banalité de scènes domestiques. Racontant soit des anecdotes banales ou inquiétantes, telles qu’une conversation dans la cuisine ou la découverte d’un intrus chez soi, les œuvres sont l'assemblage d'espaces intérieurs conceptualisés à partir de collage de vieilles photographies. Ces assemblages rappellent des lieux domestiques mais certaines informations y ont été remplacées, les rendant inconfortables et conflictuels afin de disloquer tous les repères du spectateur. « YES / NO » est l'illustration d'un conflit entre sujets, formes, motifs, couleurs et espaces incongrus.
The paintings presented in “YES / NO” suggest a questioning of insignificant spaces and the banality of domestic scenes. Telling either common, or troubling, anecdotes such as a conversation in the kitchen or discovering an intruder in the home, the works are an assembly of interior spaces conceptualized as collages made from old photos. These assemblies are reminiscent of domestic places but some information has been replaced producing discomfort and conflict in order to disrupt all known markers for the spectator. “YES / NO” illustrates a conflict between subjects, shapes, patterns, colors and improper spaces.
« DISSECTIONS »
6 juin au 11 août | June 6 to August 11
vernissage 6 juin 18h00 | June 6 ~ 6:00PM
cca.qc.ca
Roulette – the organ of chance, 2012 © Geoffrey Smedley
Dissections réunit plusieurs projets sculpturaux de l’artiste Geoffrey Smedley, établi à Vancouver, et révèle les nombreuses disciplines qui articulent sa pratique : l’histoire des sciences, la géométrie, la philosophie et l’architecture. L’exposition prend la forme d’un théâtre de l’absurde mettant en scène la figure mythique du clown de Descartes, robot névrosé et anxieux qui, à l’aide des différentes machines exposées, s’auto- dissèque dans l’espoir de découvrir l’organe de son existence. Se livrant à une critique de la mécanisation de l’être humain, telle que développée par Descartes en 1647 dans La description du corps humain, Geoffrey Smedley propose une expression du monde, qui semble à la fois entièrement mathématique et rationnelle, mais également déraisonnable et incompatible avec les faits psychologiques de l’expérience.
Dissections brings together several works by Vancouver-based artist Geoffrey Smedley and reflects on many disciplines such as the history of science, geometry, philosophy and architecture. The exhibition takes the form of a cabinet theatre in the mode of the absurd, staging the mythic figure of Descartes’ Clown, a neurotic and insecure robot that dissects himself with the machines on display in the hopes of discovering the organ of his existence. In a critique of the mechanization of man argued by Descartes in The Description of the Human Body in 1647, Smedley develops an expression of the world that is both wholly mathematical and rational, but also unreasonable and inconsistent with the psychological facts of experience.
« IN FLUX »
5 au 15 juin | June 5 to 15
vernissage 5 juin 18h00 | June 5 ~ 6:00PM
Espace 514 : 372 Sainte-Catherine Ouest ~ suite 514
Mon travail récent examine les possibilités physiques de la peinture. Ma pratique consiste à couler et mélanger des montants massifs de peinture liquide. Dans cette fluidité, les couleurs se détériorent, s’amalgament et tracent le trajet de leurs mouvements. Avec ces formations de peinture coagulées, je crée un environnement psychologique, un espace ou l’abstraction, la géologie et la biologie se converge pour présenter un portrait de la nature à la fois personnel et synthétique. Avec ces espaces viscéraux, je cherche à explorer et comprendre le paysage mouvant de l’intérieur.
My recent work investigates the physical possibilities of mixing and pouring large amounts of liquid paint. In this flux, colours in decay trace the trajectory of their movements. With these coagulated paint shapes, I create a psychological environment, a space where abstraction, biology and geology converge to portray nature in a personal synthetic way. These visceral spaces attempt to understand and explore the shifting landscape of the inner-self.
jusqu'au 6 juillet | until July 6
espacerobertpoulin.com
Ceux qui arpentent les rues de Montréal connaissent déjà Étienne Chartrand. Derrière des édifices du centre-ville, sur la porte arrière d’un camion de livraison ou le long du chemin de fer, on peut apercevoir son tag : Nixon. Oui, Étienne Chartrand vient du Street art, un art qui a désormais sa place dans les collections privées et muséales, un art issu d’une culture qui fait sienne l’ironie face aux étiquettes, généalogies et références obligées.
Nixon partage cette attitude comme il partage le goût de cette mouvance pour un style graphique aux couleurs saturées, qui trouve son inspiration tant dans les dessins d’enfants que la BD ou les objets de consommation courante. Puisant autant dans sa propre mémoire que dans celle de notre mémoire collective, l’artiste crée un monde éminemment personnel où se mêlent gangsters truculents aux pieds démesurés, locomotives hilares, dinosaures bon enfant et brosses à dents colossales.
Extrait du texte de Hugues Brouillet dans le catalogue de l’exposition.
13 au 16 juin | June 13 to 16
vernissage 13 juin 19h00 | June 13 ~ 7:00PM
muralfestival.com
"Le festival international d'art de rue réunira plus de 35 artistes locaux et internationaux sur 2 km de marché à ciel ouvert. Le boulevard Saint-Laurent sera fermé pour l'occasion, de l'avenue Mont-Royal à la rue Sherbrooke. Nous sommes très fiers du projet, qui se veut autant une expérience festive et artistique qu'une vitrine commerciale et touristique pour la Main." - Glenn Castanheira, directeur général de la SDBSL, qui soutient l'organisation de l'événement.
Près de 20 murales uniques seront créées et redéfiniront l’image de Saint-Laurent pour la prochaine année. En plus des œuvres réalisées en continu, chaque soirée sera agrémentée d'un événement spécial qui permettra aux festivaliers de se réunir en un lieu différent afin de poursuivre la fête créative. Une série d'activités festives et familiales sont également au programme lors des après-midi du festival.
08:22 dans art actuel, art de la relève | émerging art, ART DE LA RUE | STREET ART, arts visuels | news, COLLABORATION, DIVERTISSEMENT | ENTERTAINEMENT, festival, GRAFFITI, INSPIRATION, INTER-DISCIPLINES, PEINTURE | PAINTING, PUBLIC ART PUBLIC, UNDERGROUND | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
31 mai au 26 juillet | May 31 to July 26
vernissage 31 mai 19h00 | May 31 ~ 7:00PM
galeriewilderdavis.com
Ses passions pour la photographie et le voyage l’ont amené non seulement à voyager aux quatre coins de la planète, mais aussi à capter d’étonnants instants de vie, de lumière et de beauté. Portraits de sujets de tout âge, paysages à couper le souffle… Fabrice Sanson sait saisir l’intensité du moment et un incroyable sentiment de sérénité. Ses sujets de travail sont très variés : des rues de New-York aux paysages luxuriants du Cambodge et à ses enfants au cœur purs. Ils transportent le spectateur vers un monde candide rempli d’espoir et d’optimisme. Des images touchantes qui poussent à réfléchir et qui appellent à un sentiment de connexion universelle.
Sanson’s passion for both photography and travel has led him not only to the four corners of the globe, but to also have magically captured stunning images of life, light and beauty. In this breathtaking display of both young and old and of landscapes that seem to have a life of their own, Sanson’s lens immortalizes each moment in time with a crisp intensity and a sense of quiet serenity that takes the breath away. With a vast spectrum of subject matter, from the streets and people of New York to the lush wilderness and pure hearts of the children of Cambodia, Sanson transports the viewer to a time and place that reflects innocence and hope, positivity and optimism. The thought-provoking images and charm of his exhibition has an elegant allure that pulls at the heartstrings and gives us all a sense of human connection.
dans le cadre de / as part of PEINTURE EXTRÊME
5 juin au 21 juillet | June 5 to July 21
vernissage 5 juin 18h00 | June 5 ~ 6:00PM
galeriedominiquebouffard.com
Pascal Caputo, 546980_10151253859985851_2091027878_n_jpg, 2011, huile sur toile
ISA B - PASCAL CAPUTO - SÉBASTIAN MALTAIS - ANDREW SMITH - NICOLAS RANELLUCCI - SYLVAIN BOUTHILLETTE - LOUIS BOUVIER
On définit habituellement le tableau d’un point de vue « classique » comme une surface rectangulaire sur laquelle l’artiste exprime une idée, un concept, bref, produit une image. Cette image crée alors une illusion, une percée vers un autre univers où l’idée artistique est transformée en proposition à deux dimensions. Le concept d’« objet peinture » questionne la tridimensionnalité de l’œuvre et interroge le regardeur par sa matérialité. L’œuvre d’art devient objet à part entière. L’artiste la conçoit en tenant compte de paramètres différents, que ce soit par l’addition d’objets, la modification de sa structure dite « classique » ou par la façon dont elle est présentée au regard. Alberto Burri et Lucio Fontana, qui perçaient ou brûlaient la surface de leurs œuvres, et Anselm Kiefer, qui les surchage d’objets composés de plomb ou de béton, sont de bons exemples d’artistes qui ont fait basculer l’idée traditionnelle d’illusion en entraînant l’œuvre dans une matérialité certaine et assumée.
"Le problème n'est pas l'objet sur la toile, mais la toile en tant qu'objet. Et cette question de savoir de quoi il s'agit, si c'est une chaise ou un dé ou un portrait, ne se pose tout simplement pas." - Georg Baselitz
A painting is usually defined from a “classical” standpoint as a rectangular surface on which the artist expresses an idea, a concept, in short: produces a picture. This picture then creates an illusion, a portal to another universe where the artistic idea turns into a two-dimensional offering. The concept of “painting as object” interrogates the work’s three-dimensional claims and the viewer’s gaze by its materiality.The artwork becomes a full-fledged object. The artist conceives it by taking into account a different set of parameters, whether it be by adding objects onto it, by modifying its so-called “classical” structure, or in the way it is offered to the gaze. Alberto Burri and Lucio Fontana, who pierced or burned the surface of their works, and Anselm Kiefer, who overloads them with objects cast in lead or cement, are good examples of artists who have turned the traditional idea of illusion on its head by taking the work in the direction of undoubted, acknowledged materiality.
"The problem is not the object in the picture, but the picture-as-object. And the question what the artist is playing with - a chair, a cube or a human face - is quite simply a non-issue." - Georg Baselitz