jusqu'au 6 juillet | until July 6
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Ceux qui arpentent les rues de Montréal connaissent déjà Étienne Chartrand. Derrière des édifices du centre-ville, sur la porte arrière d’un camion de livraison ou le long du chemin de fer, on peut apercevoir son tag : Nixon. Oui, Étienne Chartrand vient du Street art, un art qui a désormais sa place dans les collections privées et muséales, un art issu d’une culture qui fait sienne l’ironie face aux étiquettes, généalogies et références obligées.
Nixon partage cette attitude comme il partage le goût de cette mouvance pour un style graphique aux couleurs saturées, qui trouve son inspiration tant dans les dessins d’enfants que la BD ou les objets de consommation courante. Puisant autant dans sa propre mémoire que dans celle de notre mémoire collective, l’artiste crée un monde éminemment personnel où se mêlent gangsters truculents aux pieds démesurés, locomotives hilares, dinosaures bon enfant et brosses à dents colossales.
Extrait du texte de Hugues Brouillet dans le catalogue de l’exposition.
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